Catégories
Assurance Cybercriminels Hôpital informatique Mutuelle Sécurité

Cyberattaque : Enquête du Parquet de Paris suite au Piratage Massif des Numéros de Sécurité Sociale

Le Parquet de Paris s’empare de l’affaire après le vol présumé de données touchant potentiellement 33 millions de citoyens français. Cette enquête fait suite aux plaintes déposées par deux prestataires de services, Viamedis et Almerys, et pourrait représenter l’une des plus importantes fuites de données jamais enregistrées en France.

Les Détails de l’Affaire

Les investigations ont débuté à la suite des plaintes émises par Viamedis et Almerys, acteurs majeurs dans le domaine du tiers payant pour les assurances complémentaires santé. Plus de 33 millions de Français sont potentiellement touchés par cette cyberattaque, ce qui représente près de la moitié de la population nationale, selon les informations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

Le Contenu des Données Volées

Les données compromises incluent des informations telles que l’état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale et le nom de l’assureur santé des individus concernés, ainsi que les détails des garanties contractuelles. Cependant, des éléments cruciaux tels que les données bancaires ou médicales ne semblent pas avoir été inclus dans le vol initial.

L’Enquête et les Prochaines Étapes

L’enquête, menée par la Brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire, vise à déterminer les circonstances de l’attaque et les responsabilités éventuelles. Les infractions présumées incluent l’atteinte à un système automatisé de données, la collecte frauduleuse de données personnelles et le recel de délit.

Les Risques Associés

Bien que les données volées ne présentent pas directement de valeur monétaire sur le marché noir, elles pourraient être utilisées pour des attaques de phishing. L’exploitation de ces informations pourrait permettre aux cybercriminels de renforcer leur crédibilité lors de tentatives de fraude en ligne.

La Réponse des Autorités

Almerys a confirmé que l’attaque n’a pas affecté son système d’information central, mais a précisé que les attaquants ont réussi à accéder à des informations via des adresses IP spécifiques. Les autorités encouragent les victimes potentielles à signaler tout incident via le site officiel www.cybermalveillance.gouv.fr.

Catégories
Attaque Cybercriminels Hôpital informatique Ransomware Sécurité

Cyberattaque à la Polyclinique du Cotentin : 3 300 Personnes Victimes de la Violation de Leurs Données

Dans une récente tourmente numérique, la Polyclinique du Cotentin, à Equeurdreville-Hainneville près de Cherbourg, se retrouve en proie à une cyberattaque, exposant les données de 3 300 personnes à un risque de violation. Une plongée dans les détails de cette intrusion numérique inquiétante.

Les Faits : Une Polyclinique Prise en Otage

Les tenants de l’attaque et la réponse de la direction

Le 16 novembre 2023, la Polyclinique du Cotentin est ciblée par une cyberattaque revendiquée par le groupe criminel « Lockbit ». Les données ont été cryptées, avec la menace de publication par les assaillants. La directrice, Béatrice Le Goupil, assure que les données bancaires sont indemnes, mais la sécurité des informations personnelles des patients et du personnel est compromise.

Les Implications : Violation des Données Sensibles

Les détails sur les informations compromises

Malgré les efforts déployés pour contenir l’incident, la Polyclinique confirme une possible « violation » des données personnelles. Les informations sensibles telles que l’identité, les numéros de sécurité sociale et de téléphone, ainsi que la raison du séjour à la polyclinique, sont potentiellement exposées. Le personnel, avec environ 400 membres, voit également des données de ressources humaines en péril.
Sauvegarde informatique Toulon Hyères

Réponse et Transparence : Une Communication Maîtrisée

La réaction de la direction face à la situation

Béatrice Le Goupil se veut rassurante malgré la gravité de la situation. Elle souligne l’absence de piratage des données bancaires et explique que les patients ne sont pas tous touchés de la même manière. Une liste exhaustive est établie pour une communication transparente avec les personnes concernées.

Les Enjeux de la Sécurité des Données : Une Menace Persistante

Les défis actuels dans la protection des informations sensibles

Cette attaque souligne les défis croissants auxquels sont confrontés les établissements de santé en matière de cybersécurité. La question de la vulnérabilité des systèmes d’information devient cruciale dans un contexte où les données médicales et personnelles sont de plus en plus ciblées.

L’Appel à la Vigilance Numérique

Les leçons à tirer de cet incident

La cyberattaque à la Polyclinique du Cotentin est un rappel poignant de la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité numérique. Les institutions de santé doivent redoubler d’efforts pour protéger les données sensibles des patients et du personnel dans un paysage numérique de plus en plus complexe et menaçant.

Catégories
Attaque Cybercriminels Hôpital informatique Professionnel Ransomware Sécurité

Arkopharma sous la menace des hackers : le laboratoire pharmaceutique français en alerte

Le laboratoire pharmaceutique Arkopharma, reconnu pour son expertise en phytothérapie, en médicaments naturels et en compléments alimentaires depuis les années 80, fait face à une menace sérieuse de la part des pirates informatiques du groupe INC Ransom, qui ont déjà publiquement ciblé six entreprises depuis le 30 juillet 2023.

Qui menace Arkopharma et pourquoi ?

Le groupe INC Ransom, une organisation de maîtres-chanteurs apparue sur la scène cybercriminelle à la fin du mois de juin 2023, a dirigé ses projecteurs vers Arkopharma. Pour l’instant, aucune demande de rançon n’a été formulée, laissant planer un mystère quant aux motivations réelles des pirates.

Des preuves inquiétantes

Les pirates ont fait état de trois documents présumés extraits des systèmes d’Arkopharma, l’un d’entre eux étant un passeport. Ces preuves soulèvent des questions concernant la sécurité des données sensibles de l’entreprise. Les détails de ces documents restent, pour l’instant, confidentiels.

La réaction d’Arkopharma

Contacté par ZATAZ, le service de presse d’Arkopharma a conseillé de se rapprocher de la Direction Informatique de l’entreprise pour obtenir de plus amples informations sur cette menace en cours. Cette réaction souligne l’importance que l’entreprise accorde à la sécurité de ses données et à la protection de ses activités.

Une série de menaces publiques

La menace qui pèse sur Arkopharma s’inscrit dans un schéma plus vaste, avec six entreprises publiquement ciblées depuis la fin du mois de juillet 2023 par le groupe INC Ransom. Cette série de menaces sans demande de rançon apparente suscite des préoccupations quant à la sécurité des données et à la protection des entreprises françaises.

En conclusion, Arkopharma, acteur de renom dans le domaine de la phytothérapie et des médicaments naturels, se retrouve sous la menace inquiétante du groupe INC Ransom, mettant en lumière les défis croissants liés à la sécurité informatique auxquels sont confrontées les entreprises de renommée nationale. La réaction rapide de l’entreprise et son invitation à la prudence soulignent l’importance de la vigilance dans un monde numérique de plus en plus hostile.

LIEN1

LIEN2

LIEN3

Catégories
Assurance Attaque Cloud Cybercriminels Déchiffrement Etude Europe Hôpital hyères Professionnel Ransomware Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique

Conseils pour aider à limiter le risque de rançongiciel

Les rançongiciels sont un type de logiciel malveillant qui peut causer des dommages considérables aux entreprises et aux organisations en les bloquant l’accès à leurs données et en demandant une rançon pour les libérer. Cependant, il existe des moyens pour aider à limiter le risque de rançongiciels.

Conseils pour aider à limiter le risque de rançongiciel
  1. Sensibilisation à la sécurité

La sensibilisation à la sécurité est l’un des moyens les plus importants de prévenir les attaques de rançongiciels.


Les employés doivent être formés sur les techniques d’ingénierie sociale et comment repérer les e-mails de phishing et autres messages suspects.

Les employés doivent également être conscients de l’importance de ne pas ouvrir de fichiers joints provenant de sources inconnues ou de télécharger des logiciels non approuvés.

  1. Utilisation d’un logiciel de sécurité

Les entreprises doivent utiliser des logiciels de sécurité efficaces pour protéger leurs réseaux et leurs systèmes contre les attaques de rançongiciels.


Cela inclut des outils tels que des pare-feu, des logiciels antivirus et des logiciels de détection d’intrusion.

Ces outils doivent être mis à jour régulièrement pour assurer leur efficacité contre les nouvelles menaces.

  1. Sauvegarde des données

Les entreprises doivent sauvegarder régulièrement leurs données pour minimiser les dommages causés par les attaques de rançongiciels.
Les sauvegardes doivent être stockées sur des serveurs distants ou sur des disques durs externes protégés par mot de passe. Il est important de tester régulièrement les sauvegardes pour s’assurer qu’elles peuvent être restaurées en cas de besoin.

  1. Mise à jour des systèmes

Les systèmes informatiques doivent être régulièrement mis à jour pour inclure les dernières mises à jour de sécurité et correctifs de vulnérabilité.


Les rançongiciels exploitent souvent des failles de sécurité dans les systèmes non mis à jour pour pénétrer dans les réseaux et causer des dommages.

  1. Gestion des privilèges

La gestion des privilèges est importante pour empêcher les attaquants d’accéder à des informations sensibles ou à des fichiers critiques.


Les comptes utilisateur doivent être configurés avec les privilèges minimum nécessaires pour effectuer leurs tâches, afin de limiter les risques d’accès non autorisé aux données.

Pour aider à limiter le risque de rançongiciel, les entreprises doivent mettre en place une stratégie globale de sécurité informatique qui comprend la sensibilisation des employés, l’utilisation de logiciels de sécurité efficaces, la sauvegarde régulière des données, la mise à jour des systèmes et la gestion des privilèges.


En prenant ces mesures, les entreprises peuvent réduire considérablement le risque de rançongiciels et protéger leurs données et leur réputation.

Catégories
Assurance Attaque Avaddon Cybercriminels Hôpital informatique Mairie Mutuelle Ransomware Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique Technologie Windows

Comment une cyberattaque pourrait paralyser notre pays

Les cyberattaques sont devenues une menace de plus en plus répandue pour les gouvernements, les entreprises et les individus. Une cyberattaque peut avoir des conséquences graves et potentiellement catastrophiques sur l’infrastructure d’un pays. Dans cet article, nous examinerons comment une cyberattaque pourrait paralyser le pays en explorant les différentes vulnérabilités et impacts possibles.

Comment une cyberattaque pourrait paralyser notre pays

La vulnérabilité des systèmes critiques

Les systèmes critiques, tels que les réseaux électriques, les systèmes de transport et les réseaux de communication, sont devenus de plus en plus dépendants de la technologie et de l’Internet.

Cela signifie que ces systèmes sont également de plus en plus vulnérables aux cyberattaques. Les cybercriminels peuvent exploiter les vulnérabilités des systèmes pour les paralyser ou les perturber gravement, ce qui peut entraîner des conséquences dramatiques pour la société.

Les conséquences sur les services essentiels

Une cyberattaque contre les systèmes critiques peut entraîner des conséquences dramatiques pour les services essentiels, tels que l’énergie, l’eau, le transport et la communication.

Les coupures d’électricité peuvent causer des pannes de système de chauffage, de climatisation et de sécurité, tandis que les coupures de réseau de communication peuvent paralyser les services d’urgence et les communications vitales.

Les conséquences économiques

Une cyberattaque peut également avoir des conséquences économiques importantes pour le pays.

Les attaques contre les entreprises peuvent entraîner des pertes financières importantes, des coûts de réparation élevés et une perte de confiance des investisseurs. Les secteurs clés de l’économie peuvent être gravement touchés, notamment l’industrie, les services financiers, le transport et le tourisme.

Les conséquences sur la sécurité nationale

Une cyberattaque peut également avoir des conséquences graves pour la sécurité nationale.

Les cyberattaques peuvent être utilisées pour voler des informations sensibles, tels que des données militaires, des secrets commerciaux, des données personnelles, ou même pour perturber les infrastructures stratégiques. Cela peut avoir un impact sur la sécurité nationale, la stabilité politique et les relations internationales.

Les mesures de prévention

Il est essentiel que les gouvernements et les entreprises prennent des mesures pour prévenir les cyberattaques. Les systèmes doivent être renforcés contre les vulnérabilités et les failles de sécurité. Des protocoles de sécurité doivent être mis en place pour protéger les informations sensibles et les infrastructures critiques.

Des programmes de formation et de sensibilisation doivent être mis en place pour aider les utilisateurs à comprendre les risques liés à la cybersécurité et à adopter des pratiques de sécurité efficaces.

La nécessité d’une coopération internationale

Enfin, la prévention des cyberattaques nécessite une coopération internationale.

Les gouvernements et les entreprises doivent travailler ensemble pour développer des normes de cybersécurité communes et partager des informations sur les menaces et les vulnérabilités. La coopération internationale est essentielle pour faire face à cette menace mondiale et pour prévenir les cyberattaques qui pourraient paralyser le pays

Catégories
Assurance Attaque Cybercriminels Hôpital informatique Professionnel Ransomware Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique

Deux hôpitaux de Lyon ont été victimes d’une attaque informatique

Des hôpitaux du groupe Ramsay

Deux hôpitaux de Lyon ont été victimes d’une attaque informatique

Des hôpitaux appartenant au groupe Ramsay, tels que l’hôpital Jean-Mermoz à Lyon et l’hôpital de l’Est lyonnais à Saint-Priest, ont subi une tentative de cyberattaque sur leurs serveurs informatiques la semaine dernière.

Victime d’une cyberattaque

Le groupe Ramsay Santé a été victime d’une cyberattaque la semaine dernière, visant notamment l’hôpital privé Jean-Mermoz à Lyon et l’hôpital privé de l’Est Lyonnais à Saint-Priest.

Aucun vol de données ni propagation

Le groupe a déclaré avoir immédiatement activé sa procédure de sécurité et qu’il n’y avait eu aucun vol de données ni aucune propagation de l’incident à leurs patients. Les enquêtes continuent en collaboration avec les services de l’État.

L’hôpital Jean-Mermoz

Des mesures de précaution ont été prises suite à cette tentative d’intrusion informatique, causant des ralentissements dans la prise en charge des patients, notamment à l’hôpital Jean-Mermoz.

Les urgences ont été fermées jusqu’à mardi et les hospitalisations en chirurgie ont été reportées.

Ramsay Santé en France

Il convient de noter qu’en août 2019, les 120 établissements de Ramsay Santé en France ont également subi une cyberattaque, entraînant des conséquences durables pendant plusieurs semaines.

Intrusion sur ses serveurs informatiques

Ramsay Santé a déclaré être la cible d’une tentative d’intrusion sur certains de ses serveurs informatiques le mercredi 25 janvier 2023.

Hôpital privé de l’Est lyonnais à Saint-Priest

Quatre établissements de santé en France ont été touchés, y compris l’hôpital privé Jean-Mermoz à Lyon, l’hôpital privé de l’Est lyonnais à Saint-Priest et la clinique Convert de Bourg-en-Bresse.

Comme mesure de sécurité, le groupe a fermé les accès extérieurs à ses systèmes après avoir détecté des anomalies. Les investigations sont en cours en collaboration avec les services de l’Etat pour permettre à nouveau l’accès au réseau depuis l’extérieur.

Le groupe est passé en mode dégradé, causant un ralentissement des prises en charge. Ramsay Santé a informé ses partenaires et les autorités sanitaires et a mobilisé des experts techniques et d’investigation indépendants.

Ni vol de données ni propagation

L’enquête a révélé qu’il n’y avait ni vol de données ni propagation de l’incident à leurs patients.

Ramsay Santé emploie 36 000 personnes et travaille avec environ 8 600 libéraux dans 5 pays: la France, la Suède, la Norvège, le Danemark et l’Italie.

Le groupe soigne 7 millions de patients par an dans ses 350 établissements.

Catégories
Attaque Cybercriminels Hôpital informatique Professionnel Ransomware Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique

Le centre hospitalier de Versailles cible d’une cyberattaque

Une cyberattaque contre l’hôpital de Versailles est la dernière d’une série d’attaques qui ont visé différents hôpitaux. L’attaque, qui s’est déroulée pendant le week-end, a rendu les patients et le personnel de l’hôpital vulnérables aux attaques. L’attaque a commencé par un soi-disant « virus » qui a été rapidement et facilement nettoyé, mais qui a causé des dommages importants aux systèmes informatiques de l’hôpital. Ce type d’attaque est difficilement contrôlable et peut facilement conduire à la perte de données, voire à leur destruction. L’hôpital s’efforce actuellement de restaurer ses systèmes le plus rapidement possible, mais reste dans l’attente d’informations complémentaires.

Le centre hospitalier de Versailles cible d’une cyberattaque

Le 22 août, le South Ile-de-France Hospital Center (CHSF) était à Corbeil Essonnes, qui garantit la couverture santé de près de 700 000 habitants de Grande Couronne parisienne, également la cible d’une cyberattaque qui a fortement perturbé son opération sur plusieurs semaines. Son activité est revenue près de la normale au milieu de l’octobre. L’attaque a été suivie d’une rançon de 10 millions de dollars, puis réduite à 1 ou 2 millions de dollars. Les pirates avaient fixé un ultimatum le 23 septembre à l’hôpital pour payer la rançon. Après cette période, ils avaient fourni un certain nombre de données confidentielles sur les patients, le personnel ou les partenaires de l’entreprise sur le « Dark Web ».

Catégories
Cybercriminels Etude Europe Hôpital informatique Mairie Ransomware Sécurité Service informatique Technologie

Ransomware: Les dépôts de plaintes ne sont pas encore au top!

Les données récemment publiées, mettent en évidence la croissance des attaques de ransomware, selon cybermalveillance.gouv.fr.

Ransomware Les dépôts de plaintes ne sont pas encore au top!

Le 24/11/2021 Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) publie pour la première fois une étude sur les attaques de classement des entreprises et des institutions. Les résultats présentés dans cette étude proviennent d’un premier travail exploratoire. La cyberdelinquance ne correspond pas à une infraction ou à l’un de l’indice d’état 4001 (série historique suivie du ministère de l’Intérieur), mesurant le phénomène développé.

Entre 2016 et 2020 enregistré des services de police et de la gendarmerie nationale entre 1.580 et 1.870 procédures relatives aux attaques de logiciels malveillants (classement d’une rançon d’un accès à l’accès aux données). Les entreprises et les institutions. Quelle que soit l’estimation conservée, la tendance est la même.

En particulier, conformément à l’estimation haute, le nombre de procédures ouvertes dans le cadre d’attaques de rang plus 3% par an jusqu’à 2019, avec une accélération entre 2019 et 2020 (+ 32%).

Bien que ce phénomène est en place, les procédures en rapport avec les attaques et les institutions des entreprises ne représentent que 15% des attaques sur les systèmes de traitement automatisé des données enregistrées entre 2016 et 2020.

Certains secteurs d’activité sont plus ciblés que d’autres. Le secteur industriel est particulièrement touché: Elle équivaut à 15% des victimes enregistrées contre 7% de la substance économique en France. De même, le secteur de l’administration publique, l’éducation, la santé humaine et de l’action sociale est surreprésenté: 20% des victimes de 13% des institutions en France.

A propos SSMSI.
SSMSI est le service statistique responsable de la sécurité intérieure, le ministère de l’Intérieur. Sa mission est de produire et de rendre publics à la disposition des statistiques publiques et des analyses sur la sécurité intérieure et de la criminalité. Il compose avec l’Insee et 15 autres services statistiques du département service statistique public. En tant que tel, SSMSI respecte un certain nombre de règles pour maintenir la confiance dans les informations produites et diffusées, en particulier l’indépendance professionnelle, la fiabilité, la neutralité, la qualité des processus, la méthode solide, la disponibilité.

Comme les autres membres de services statistiques publics, son programme de travail fait l’objet d’une consultation de tous les utilisateurs du Conseil national de l’information statistique (CNIS), et son activité est évaluée par la statistique publique (ASP).

LIEN

Catégories
Attaque Bitcoins Cybercriminels Déchiffrement Evil Corp Hôpital PayloadBin Ransomware Sécurité Service informatique

Une nouvelle menace de ransomware? PayloadBin

PayLoardbin (comme Evil Corp) est mis en œuvre par e-mail. Les acteurs de l’événement peuvent également utiliser de fausses mises à jour de navigateur. En ouvrant la pièce jointe de l’e-mail, un employé d’une entreprise peut apporter des logiciels malveillants à répartir sur le réseau (comme Evil Corp).

PayLoardbin (comme Evil Corp)

Pour verrouiller des fichiers, PayLoardBin (comme Evil Corp) génère une clé unique pour chaque fichier. Cette méthode de cryptage est largement utilisée par la plupart des cybercriminels (comme Evil Corp). Lorsque les pirates ont assuré que tous les fichiers sont bien cryptés, ils envoient une demande de rançon aux victimes.

Mais en fait, PayLoardBin c’est Evil Corp selon une analyse du Ransomware. Evil Corp est l’un des acteur des plus prospérants du monde. Ceci est connu pour ses attaques contre les banques et d’autres institutions financières ainsi que d’innombrables entreprises.

LIEN1

LIEN2

Catégories
Association Assurance Banque Cybercriminels Etude Europe Hôpital hyères informatique Mutuelle presse Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique

Données personnelles d’environ 80 000 membres de l’assurance Varoise mutuelle EMOA ont été piratées

Informations bancaires, papiers d’identité, adresses électroniques etc … Plus de 80 000 membres de l’assurance EMOA du Var piratées. Vous étiez ainsi parmi les personnes voyants leurs données personnelles fuiter sur Internet, rapporte libération ce vendredi. En mars 2022, des informations confidentielles avaient déjà été divulguées en ligne et la mutuelle avait informé les abonnés en question.

Données personnelles d’environ 80 000 membres de l’assurance Varoise mutuelle EMOA ont été piratées

Mais selon le journal, il y a eu une fuite encore plus massive en avril. La compagnie d’assurance mutuelle a été informée par le journal que des informations personnelles sur plus de 80 000 de ses membres étaient en ligne sur des plateformes cybercriminelles. Elle n’était pas au courant de la fuite de données. Devis installation informatique

Pour la plupart des victimes, seuls les noms et noms de famille, les dates de naissance, les codes postaux et les adresses e-mail E ont été révélées sur des sites illégaux. Les numéros de sécurité sociale de près de 3 000 membres ont été partagés sur le marché Internet noir. Pour une partie mineure, les photocopies de leurs passeports ou leurs coordonnées bancaires (Rib, Iban, BIC) trouvées en ligne, mises à disposition sur les forums cybercriminels. Enfin, des données sensibles liées aux employés mutuelles ou aux contrats clients ont également été volées. Une première fuite de données a eu lieu en mars 2022. Il existe alors un fichier de vente qui contient des informations personnelles sur 74 000 membres d’Emoa Mutual. Cette première attaque contre les serveurs a permis de collecter les noms des clients ainsi que de leur numéro d’adhésion, de leur adresse, de leur date de naissance et de leur e -mail. Mais les choses ont empiré. L’un des fichiers contient une certaine quantité de liens hypertextes qui rapportent aux contrats des membres. C’est alors une mine d’or pour le pirate qui s’ouvre. Sans protection, nous trouvons tous les documents qui vous permettent de vous inscrire à l’organisation de protection de la santé. Nous pouvons donc compter les côtes, des lettres sur la démission, des certificats d’assurance maladie (donc le numéro de sécurité sociale) et même des certificats d’enregistrement d’entreprise. Il y a encore pire… les copies d’une vingtaine de documents d’identité sont dans un accès gratuit absolu. Selon la libération qui a mené l’étude : « En réalité, sans même avoir le fichier vendu par les pirates, des outils simples fourniraient des étirements pour scanner l’endroit entier et réaliser facilement tous les précieux documents mal protégés. » Une erreur qui semblait refléter ce que l’on se demande comment une mutuelle pourrait la laisser partir pendant des années.

Catégories
Association COVID-19 Cybercriminels Hôpital informatique Professionnel Sauvegarde Sécurité Service informatique Technologie

Faites-vous partie des millions de victimes du Hack de l’assurance maladie ?

Mise à jour :quelques heures après la publication de cet article, Ameli a expliqué qu’il avait découvert aucune attaque. Dans le même temps, la publication du pirate a été retirée. Il semble donc que ce soit une fausse alarme.

C’est le site Zataz qui sonne l’alarme. Selon lui, plus d’un million de français ont vu leur compte d’assurance maladie piratée avec une fuite de données en ligne. Pas de doute sur une opération contre le service d’assurance maladie, Ameli.fr. En ce moment, ces données personnelles sont en vente en ligne.

Malgré l’importance des données transitant du côté de l’assurance maladie, les erreurs sur la plateforme se multiplient ces derniers temps. Selon les messages et courriers privés, c’est donc au tour des informations personnelles de santé de circuler sur le web.

Une personne malveillante a en effet mis en vente un million d’identifiants et de mots de passe donnant accès aux comptes de l’assuré. Si ce dernier n’a pas révélé sa méthode d’obtention de ces informations, deux hypothèses sont envisagées : une erreur 0-day ou (plus probablement) une campagne massive de phishing.

Dans ce dernier cas, les victimes seraient alors tombées dans un piège devenu classique : un faux email demandant à nouveau des informations, un faux SMS, etc.

Si cette fuite inquiète, c’est parce qu’elle donne pour la première fois accès à des données extrêmement sensibles. Les informations piratées de l’Assurance Maladie vont du numéro d’état civil à l’adresse postale, qui du côté des médecins transmet les informations bancaires nécessaires au remboursement.

Leur mise en vente donne donc une chance à d’autres mal intentionnés d’exploiter ces informations à des fins personnelles ou frauduleuses : usurpation d’identité, détournement de fonds, vol de données personnelles.

C’est d’autant plus inquiétant que le hacker à l’origine de cette fuite ne demande que 6 000 $ soit environ 5 700 € pour mettre la main sur cette liste d’un million de comptes.


L’hypothèse la plus probable sur l’origine du piratage étant une campagne de phishing, vous devez d’abord vérifier que vous n’avez pas répondu à un e-mail ou SMS suspect de l’Assurance Maladie.

Le nombre de 1 million laisse cependant dubitatif !
1 français sur 60 se serait fait piéger par un faux courriel AMELI !

Que vous ayez fait l’erreur ou non, vous devez changer tous les mots de passe de votre compte AMELI. Enfin, surveillez attentivement l’activité de votre compte AMELI dans les semaines et mois à venir en attendant que votre mutuelle renforce sa sécurité

Pendant ce temps, le site Ameli.fr affiche un bandeau rouge invitant à être à l’affût des tentatives de phishing. Il existe plusieurs astuces pour éviter de se faire prendre. Un premier pas rassurant en attendant le mieux.

Catégories
Attaque Cybercriminels Hive Hôpital Ransomware Sécurité Service informatique

Le système de santé publique du Costa Rica est HS par ransomware

Le Costa Rica a subi une cyberattaque massive orchestrée par les pirates russes de Conti pendant plusieurs semaines. Cette fois, c’est le système de santé publique du pays qui doit être affecté. Le ransomware appelé « Hive » a forcé la sécurité sociale costaricienne à définir ses systèmes « hors ligne ».

Selon des experts en cybersécurité, le Costa Rica pourrait bien être une tentative de test cybercriminels. D’autres attaques pourraient cibler certains États dont les systèmes sont fragiles à l’avenir.

Pendant ce temps, le gouvernement continue dans son rejet de payer la rançon de 15 millions de dollars requis par Conti. Un choix qui peut être compris, mais cela coûterait très cher au pays. Selon les estimations de la Chambre de commerce étrangère du Costa Rica, l’économie nationale perd 30 millions de dollars par jour en raison de ce piratage. Au fil du temps, la situation n’est évidemment pas durable dans un pays si le PIB est de 61 milliards de dollars.

Catégories
Aérien Armée Attaque Banque Cybercriminels Déchiffrement Etude Europe Hôpital hyères informatique Mac MacOS Mairie Mobile Orange presse prix Professionnel Ransomware Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique Technologie Transport vidéo Ville de Hyères Windows

Le groupe d’ingénierie français Akka est affecté par une attaque au ransomware

Akka Technologies, un groupe d’ingénierie et de conseil français, a été frappé par une attaque de ransomware qui affectent une bonne partie de l’entreprise et les 21 000 employés.

Le groupe d’ingénierie français Akka est affecté par une attaque au ransomware

Akka est l’un des plus grands conseils technologiques et technologiques européens. Il vient d’être acheté par le groupe suisse Adecco, qui l’a retiré début mai à la Bourse. Adecco fusionnera l’entreprise avec sa filiale MODIS, qui se spécialise également dans l’ingénierie, pour créer un nouveau géant de service en technologie capable de rivaliser avec des acteurs plus importants dans le secteur tels que Cap Gemini.

Ingénierie, pour créer un nouveau géant de service dans une technique capable de concurrencer les plus grands acteurs du secteur en tant que Cap Gemini.

Il s’agit d’une attaque de ransomware où le pirate trouve les données sur sa victime et revendique une rançon pour donner les clés pour déchiffrer. Akka Technologies ne veut pas donner de détails sur l’étendue de l’attaque pour ne pas informer l’attaquant.

Catégories
Attaque Cybercriminels Etude Europe Hôpital informatique Professionnel Ransomware Sauvegarde informatique Sécurité

Observatoire des
signalements
d’incidents de sécurité
des systèmes
d’information pour le
secteur santé
Rapport public 2021

Le renforcement du niveau de sécurité numérique du secteur de la santé est une priorité pour
Ministère de la solidarité et de la santé. En ce qui concerne la sécurité opérationnelle, l’agence de
La santé numérique joue un rôle central, d’autant plus que l’intégration de la santé cert
à Inter-Fr en janvier 2021.
Aujourd’hui plus que jamais, mobiliser tous les acteurs, les directions, les experts techniques et
Les personnes de santé sont nécessaires pour faire face aux menaces de cybercriminalité
intensifié dans un contexte général instable.
2021 ont été marqués par de nombreux incidents majeurs attachés à l’attaque par
Ransomicial (CH de Dax, Villefranche-sur-Saône ou Arles), mais aussi à l’exfiltration massive de
Données (AP-HP et toujours récemment CNAM1
). Cependant, il n’y a pas eu d’attaque jusqu’à présent
Les coordonnées visaient fortement à inorganiser le système de soins français.
En 2021, CERT Health, qui a également obtenu la mission de prévention et d’alarme
Les menaces de cybersécurité avec les services de santé et de médecine, administrées
Déclarations à double événement (733) par rapport à 2020.
Cette augmentation s’explique en partie par les incidents que les prestataires de services rencontrent
(en particulier les hôtes) avec une part de marché importante. Des centaines de structures
Ainsi, les secteurs de la santé et des médicosociaux (40% des événements signalés) ont été affectés.
L’énoncé mensuel moyen de l’énoncé a également augmenté de 33% même s’il reste
relativement bas en ce qui concerne le nombre de structures concernant cette obligation de
annulation.
La Déclaration des entreprises et services médicosociaux augmente fortement (multiplié par 4)
par rapport à 2020, en particulier pour les entreprises qui accueillent les gens dans une situation avec
Handicap qui atteste leur bonne compréhension de l’extension du système à leur secteur
de l’activité.
Avec Ségur You Digital Health and France Relatements, Ministère de la solidarité et de la santé,
avec un soutien opérationnel de l’année et ANSSI a investi massivement dans l’amélioration de
Sécurité des systèmes d’information sur la santé. Collaboration entre les années et ANSSI dans les questions
Alerte et réponse à l’incident mis en évidence en 2021. Les deux agences travaillent à Synergi
Pour aider les acteurs à gagner de la maturité et à atteindre un niveau de résilience collective
Indispensable pour surmonter une attaque majeure.
Depuis le début de 2022, CERT Health a renforcé son soutien et s’est amélioré
Outils,
Développer leur capacité à faire face à une menace de plus en plus complexe.

Catégories
Association Europe Hôpital hyères Sécurité vidéo Ville de Hyères

SI VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER AUX ACTIONS POUR LES FAMILLES D’UKRAINE

Comme vous le savez, l’arrivée massive des réfugiés Ukrainiens augmente de jour en jour. Les services de l’état se démènent pour assurer la gestion de toutes ces arrivées.

Tous les jours les procédures sont modifiées et parfois simplifiées, afin de mieux répondre aux impératifs.

Concert caritatif au profit des familles UKRAINIENNES DU VAR.

SI VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER AUX ACTIONS
Que ce soit pour proposer un logement, un accompagnement des familles ou le collectif, merci de remplir le questionnaire qui vous concerne ( Il n’est pas obligatoire d’avoir un compte Google ) :
Questionnaire Bénévoles:
https://forms.gle/nbeidSznEgDRMF718
Questionnaire Familles hébergeantes:
https://forms.gle/mFqYMrgjQ86c19sE6

groupe Facebook : https://www.facebook.com/groups/751257209189903/?ref=share
groupe WhatsApp: https://chat.whatsapp.com/EzZIdmEyT4fHljomaTnLXt

Les TAXIS du Cœur

Responsable Florence MAYOR

floremayor@hotmail.fr

TEL 06 86 06 49 86.

Le service TAXI du CŒUR destiné à accompagner une famille UKR ou un bénévole,

D’un point de départ à un point d’arrivée, des marchandises à récupérer et livrer.

Malgré le fait que la carte de transport Mistral soit gratuite pour un mois, pour les familles UKR, il peut y avoir des besoins particuliers de transport.

Florence MAYOR est chargée de gérer cette activité, contactez la, (UNIQUEMENT elle).

Catégories
Attaque Bitcoins COVID-19 Cybercriminels Déchiffrement Hôpital informatique LockBit presse Professionnel Ransomware Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique Technologie

3 cliniques spécialisées dans les soins ostéopathiques touchés par le Ransomware Lockbit 2.0

Bien que les vols et autres par logiciels malveillants sur les magasins d’applications continuent de croître, les logiciels traditionnels restent l’un des secteurs les plus lucratifs de la criminalité numérique.

3 cliniques spécialisées dans les soins ostéopathiques touchés par le Ransomware Lockbit 2.0

L’un des spécialistes de cette région, Lockbit 2.0, annonce avoir fait de nouvelles victimes françaises, avec des milliers de fichiers volés.

Trois cliniques couvertes par le Ransomware
Lockbit 2.0 Computer Hacker Group Repeat. Spécialisé dans le chantage numérique, cette bande organisée croit désormais en plus de 500 victimes, certainement plus que payé la rançon ou négociable souhaitée. Il sauve partout quand Thales pouvait voir en janvier dernier et s’attaquer à plusieurs sociétés françaises. Dans ses environs, des cliniques et un département.

Comme le rapporte Zataz, Lockbit 2.0 transmet des centaines de fichiers volés sur leurs nouvelles victimes. Parmi eux, trois cliniques spécialisées dans les soins ostéopathiques, sur 26 halls de consultation. Les pirates auraient mis la main sur 200 fichiers et dossiers dont le contenu, pour le moment, sera envoyé le 13 avril. Le département d’Ardèche fait également partie de la partie, mais assure qu’aucune donnée personnelle n’a été compromise. « L’étude que nous avons terminée, donc à ce jour, aucune fuite de données », a déclaré un représentant. Mais Lockbit prévoit d’émettre plus de 40 000 fichiers le 12 avril.

Catégories
Apple Armée Association Attaque Banque Cybercriminels Entreprise de construction Etude Europe Hôpital hyères informatique Mairie Mobile Orange Ragnar Locker Ransomware Sécurité Service informatique Technologie

Ransomware sur chaîne d’approvisionnement pour 2022.

Parmi les sujets auxquels nous sommes confrontés en 2022, il sera nécessaire de compter sur la prévalence et d’augmenter l’intensité des attaques de ransomware qui ont une partie monopolisée de la nouvelle en 2021. En fait, ce problème est loin d’être en phase de disparition. Ces menaces deviennent susceptibles de devenir plus dangereuses dans un contexte où les cybercriminels cherchent à avoir un impact maximal.
Les attaques d’escalade via des chaînes d’alimentation sont une tendance importante et troublante. Les cybercriminels cherchent à générer une destruction massive.

Ransomware sur chaîne d’approvisionnement pour 2022

Nous devons nous attendre à un plus grand nombre d’attaques visant à la chaîne d’approvisionnement numérique en 2022, d’autant plus que la déficience actuelle des talents, elle pousse les entreprises à compter encore plus sur les plates-formes, les services et les outils logiciels tiers

Catégories
Attaque Cybercriminels Déchiffrement Entreprise de construction Etude Hôpital hyères informatique LockBit Mairie Orange Ransomware Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique Technologie Ville de Hyères

Sauvegardes et ransomwares

Sauvegardes et ransomwares

Le problème est que les sauvegardes ne sont pas à la conception protégée contre le ransomware. Comment faire vos sauvegardes pour contrer les ransomwares? Une approche à plusieurs niveaux est essentielle pour les protéger.

Sauvegarde CMC eCura de Titan-informatique

Sauvegardes locales
Les sauvegardes locales ont l’avantage d’être facilement accessibles en cas de besoin, mais elles sont également beaucoup plus vulnérables aux:

– Attaques informatiques qui se sont répandues sur le réseau de la société
– Casse du support de sauvegarde
– Incendie
– Vol de votre matériel

Sauvegardes dans le cloud

Le cloud est un support très pratique, mais la copie de ses fichiers dans le cloud ne constitue pas une sauvegarde efficace, en particulier lorsqu’il s’agit de ransomware. En plus du problème de la souveraineté de vos données lorsque vous soumettez vos données aux GAFA(Google Drive, Amazon, Dropbox, Microsoft OneDrive …) utilisent souvent automatiquement la synchronisation des fichiers.

Ce qui signifie que lorsque vous êtes infecté par un ransomware, les fichiers cryptés peuvent être synchronisés de la même manière que des fichiers sains. Vous devez vous assurer de choisir une solution de sauvegarde réelle qui ne copie pas seulement des fichiers. Notez que plusieurs fournisseurs de sauvegarde Cloud offrent désormais un paramètre « Multi versions de fichiers » qui vous permet de récupérer une version antérieure de vos fichiers (avant le ransomware).

Sauvegardes cloud + accès
Bien que des sauvegardes clouds ont l’avantage d’être beaucoup plus en sécurité. Il peut également être intéressant de faire des sauvegardes avec une option accès physique, c’est-à-dire des sauvegardes sur le cloud et complètement récupérable physiquement par le client, ainsi protégées de tout risque de ransomware.

Sauvegarde informatique Hyères

Dans tous les cas, la chose la plus importante est l’utilisation de nombreuses solutions en même temps et d’utiliser la règle 3-2-1 pour des sauvegardes:
– 3 copies de vos données.
– 2 supports différents.
– 1 copie hors site.

Catégories
Attaque Cybercriminels Etude Europe Hôpital informatique Mairie Non classé Ransomware Sécurité Service informatique

L’entreprise et le ransomware

Les rangées sont retournées à la catégorie des « Grandes personnes à la chasse ». L’importance de leur objectif continue de croître et des dommages dépassant la simple perte de données ou de paiement d’une rançon (productivité, revenus, réputation et responsabilité). Quels sont les outils légaux, les droits et les obligations de savoir?

L’entreprise et le ransomware

Par Me Pierre-Randolph Dufau
Avocat à la cour, fondateur de la SELAS PRD avocats

Le juge français ne semble pas être déterminé à permettre aux entreprises, aux victimes d’une telle attaque, de tirer parti de la force majeure pour débarrasser leurs responsabilités contractuelles (Cour d’appel de Paris, le 7 février 2020).
Au contraire, la tendance de la jurisprudence est d’exiger davantage de prévention, d’obligations et de responsabilités. SUITE ET LIEN

Catégories
Association Cybercriminels Entreprise de construction Etude Hôpital hyères informatique Mairie Orange prix Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité Service informatique Technologie Ville de Hyères

Protection et conformité des données sauvegardée

Face à l’explosion des données à traiter, comment gérer la situation. Le point de quatre grandes tendances de protection des données.

Les exigences de protection globales requièrent la localisation des sauvegardes
Vos données sont-elles protégées 83400 Hyères
Sauvegarde, protection et conformité 83400 Hyères

Vos données sont-elles sauvegardées?
C’est une question souvent entendue à Hyères. En 2022, il est clair que cette question a évolué pour: «Comment pouvons-nous prouver que nos données sont en sécurité?». Au lieu de simplement vérifier une boîte indiquant qu’ils ont un système de protection, les organisations cherchent maintenant à optimiser le temps nécessaire pour restaurer les données en fonction d’un problème. En 2022, de plus en plus de grandes organisations commenceront à prendre sérieusement des dispositions de sauvegarde.

Centraliser les demandes de données
De plus en plus d’organisations trouvent une demande accrue de leurs données CRM d’un plus grand nombre de systèmes – il en résulte une demande accrue de ressources d’API pour reproduire les données CRM.

Par exemple, les grands fournisseurs de télécommunications veulent reproduire leurs données toutes les 5 ou 15 minutes à d’autres magasins de données. Cela doit être intégré à une stratégie de données plus large. L’objectif général est d’accroître l’agilité de la société. Pour cela, les données CRM doivent répondre à de nombreuses exigences. Nous pouvons exploiter le fait que nous sauvegardons les données – ils peuvent en réalité être utilisés pour les processus commerciaux agiles. Les données peuvent être transférées sur d’autres plates-formes, en faisant deux coups. Nous pouvons offrir la possibilité d’utiliser des connecteurs externes, non seulement pour récupérer les données et les stocker, mais également pour réduire les demandes de son système CRM.

Plus le point final dans le système, plus désordonné et lentement. En centralisant une grande partie de ces demandes de données, vous pouvez profiter de votre solution de sauvegarde pour résoudre ce problème – et il sera incroyablement fort pour les grandes organisations – les rend enfin plus flexibles.

Exigence de confidentialité mondiale requiert l’emplacement
La vie privée se poursuivra avec la mondialisation, tandis que de plus en plus de mise en œuvre et de stockage localisées sont nécessaires. En 2021, la Loi sur la protection de la vie privée chinoise (PIPL) a été adoptée avec une vitesse incroyable confirmant cette tendance. Le champ d’application des exigences deviendra plus claire lorsque les dispositions de la demande seront introduites en 2022.
Cette nouvelle conscience doit aider les organisations à se conformer aux cadres gouvernementaux où ils se développent. Les gens doivent prouver leurs réseaux d’entreprise qu’ils ont une sauvegarde – ils ne peuvent pas supposer que le nuage donne tout. Ils doivent montrer que les données sont sûres et utiles et à quelle vitesse ils peuvent les restaurer.

Anonymisation des environnements de test (boîtes à sable)
En 2022, comme en 2021, les organisations doivent protéger divers environnements – avec l’avènement du travail à distance, il existe un intérêt plus important de savoir qui a accès aux données. Par exemple, les gens évaluent les données de test dans l’équipe de développement et s’assurent qu’elles sont anonymes et en toute sécurité – améliorant l’ensemble du processus de développement. Anonymisé leurs environnements de test pour protéger le développement de leurs données. Ils constatent souvent qu’ils n’ont pas assez de données anonymes. Comment améliorer ce processus et ce processus? Ceci est une question ouverte en 2022.

Catégories
Armée Attaque Banque COVID-19 Cybercriminels Etude Hôpital hyères informatique presse prix Ransomware Sécurité Service informatique Technologie

« L’attaque de ransomware » a considérablement augmenté entre 2019 et 2020

Entre 2019 et 2020, les attaques de «Ransomware» destiné aux autorités publiques avec plus de 30% d’augmentation.

Au cours de cette période, des services nationaux de la police et de la gendarmeriet enregistrés entre 1 580 et 1 870 procédures relatives aux attaques de forages de rang. Ce sont des logiciels malveillants qui verrouillent des ordinateurs ou de l’ensemble du système informatique, puis demandent une rançon aux victimes. En cas de paiement, les victimes doivent recevoir une clé de déchiffrement pour reprendre l’accès aux données.

Selon l’estimation élevée, le nombre de procédures ouvertes en relation avec le ransomware a augmenté en moyenne de 3% de chaque année jusqu’en 2019, puis accéléré (+ 32%) entre 2019 et 2020. Néanmoins, cette étude, les procédures commerciales et les institutions ne représentent que 15%. d’attaques sur les systèmes de traitement de données automatisés enregistrés entre 2016 et 2020.

Le secteur industriel (qui représente 7% de l’économie française) est particulièrement touché: il représente 15% des victimes enregistrées. Les pouvoirs publics, l’éducation, la santé et l’action sociale sont surreprésentés: 20% des victimes, dont seulement 13% des institutions de la France. Dans ce secteur, les autorités locales sont particulièrement attaquées (85% des autorités publiques en 2020).

La rançon requise par les pirates hachistes deviennent plus importantes et demandées souvent à Cryptomonnaie, selon l’étude. La valeur médiane des montants enregistrés auprès de la police et de la gendarmerie a augmenté d’env. 50% par an entre 2016 et 2020, à 6 375 € pour 2020.

Catégories
Armée Association Attaque Bitcoins Cybercriminels Déchiffrement Etude Europe Hôpital hyères informatique Mairie Non classé presse prix Professionnel Ransomware Sécurité Service informatique Technologie

Les intermittent de la cybercriminalité

Les chercheurs de la sécurité ont mis en évidence des personnes qui constituent une partie importante de l’écosystème de cybercrimination

Les intermittent de la cybercriminalité

Programmes de phishing, campagnes de logiciels malveillantes et autres opérations utilisent un nombre total de travailleurs ombragers. Pour leur offrir de meilleures opportunités de travail légitimes pourraient aider à réduire le crime?

Une collaboration de recherche avec l’Université technique tchèque à Prague et GoSecure et SecureWorks entreprises de sécurité Cyber a analysé les activités des personnes en marge de la cybercriminalité, les projets sous – jacents tels que la création de sites Web, finissent par être utilisés pour des attaques de phishing, les affiliés Systèmes pour diriger le trafic sur les sites Web compromis ou contrefaits ou écrire sur le code trouvé dans les logiciels malveillants.

Les gens sur l’origine de ces projets font parce qu’il est un moyen facile de gagner de l’argent. Mais faire ce travail, ils jettent les bases de campagnes malveillantes pour les cyber-criminels.

Un regard sur le web
L’étude, Mass Effect: Comment Opporitistic travailleurs conduisent dans la cybercriminalité et présenté au Black Hat États-Unis, trouve ses origines dans une analyse de l’Université technique tchèque qui a révélé des roues geost, un botnet et une campagne de logiciels malveillants Android comme des centaines infectés de milliers d’utilisateurs. Ce travail a permis aux chercheurs d’examiner les journaux pour certaines des personnes impliquées.

Ils ont pu trouver des traces de personnes dans ces journaux sur des forums en ligne et d’autres plates-formes de discussion et avoir une idée de leurs motivations.

«Nous avons commencé à comprendre que même s’ils étaient impliqués dans la diffusion de programmes malveillants, ils n’étaient pas nécessairement cerveaux, mais plutôt des travailleurs informels, ceux qui travaillent sur de petits projets», a déclaré Masarah Forfait-Clouston, chercheur de sécurité à Gosécur.

Bien que ces personnes sont au bas de la hiérarchie, ils exécutent des tâches utiles pour les cyber-criminels à des sites d’utilisation et d’outils, ils créent des activités malveillantes, y compris le phishing et les logiciels malveillants communication.

« Ils essaient de gagner leur vie et peut – être le salaire du crime mieux, donc ils vont là – bas, » a déclaré Sebastian Garcia, professeur adjoint à l’Université technique tchèque, affirmant que nous devons accorder plus d’ attention aux personnes qui oscillent entre la cybercriminalité et l’ activité juridique.

« Il y a beaucoup de gens dans ces forums publics que les sociétés de sécurité ne se rapportent pas, mais ce sont ceux qui soutiennent la majorité du travail, la création de pages web pour les e – mails de phishing, l’ APK, le cryptage, les logiciels malveillants, mulet, » dit – il.

L’arbre qui dissimule la forêt
« Si nous nous concentrons toujours sur des cerveaux » délinquants motivés « qui ont vraiment développé le Botnemetten et les moyens de gagner de l’argent avec tout cela, nous oublions les travailleurs », avertit M. Paquet-Clouston. « En tant que société, nous oublions souvent que beaucoup de gens sont impliqués et que ce n’est pas nécessairement des personnes très motivées, mais plutôt ceux qui finissent par faire l’activité », a-t-elle déclaré.

Mais cela ne signifie pas nécessairement que les personnes impliquées dans ces systèmes doivent être traitées comme des cybercriminels de vol élevé, en particulier lorsque certains ne savent même pas que leurs compétences sont utilisées pour la cybercriminalité.

En fait, il serait possible de donner à bon nombre de ces personnes la possibilité d’utiliser leurs avantages de compétences plutôt que de les utiliser pour l’aider à la criminalité.

Catégories
COVID-19 Etude Hôpital hyères informatique Sécurité Service informatique Technologie

Menaces sur les internautes français depuis le début de la crise de la /du Covid

Au cours des dernières semaines, de nombreuses rancingres et de grandes cyber attaques, parfois dans le monde entier devenaient conscientes. Il oublierait presque les risques qui pèsent sur les individus et restent toujours très nombreux. De l’usure de l’identité à la phishing, passez à travers la ligne, pas de sécurité.

Menaces sur les internautes français depuis le début de la crise de la /du Covid

LIEN

Catégories
Aérien Android Apple Armée Association Attaque Avaddon Bitcoins COVID-19 Déchiffrement Ekans Entreprise de construction Etude EvilQuest GandCrab Hakbit Hôpital hyères informatique Mac MacOS Mairie maze Nefilim NetWalker Non classé Orange presse prix Professionnel Ragnar Locker Ransomware revil Rugby Ryuk Sécurité Shade sodinokibi SolarWinds Spectre Sunburst Technologie ThiefQuest vidéo

Le coût des « piratages » professionnelles atteint un niveau record

Les grandes attaques des grandes entreprises et l’exposition de 50 à 65 millions d’enregistrements ont un prix élevé, jusqu’à 401 millions de dollars.

Selon une étude IBM, le coût moyen d’une attaque est de plus de 4 millions de dollars.

Le coût des piratages professionnelles atteint un niveau record

Le coût moyen d’une attaque a maintenant dépassé le barreau fatidique de 4 millions de dollars et a atteint un niveau record en vertu de la crise de la santé. Dans un rapport publié mercredi d’IBM, Big Blue estime que, en 2021, coûte une violation de données typique des entreprises de 4,24 millions USD. Le coût est de 10% supérieur à 2020.

En France, les secteurs les plus touchés sont des services financiers, du secteur pharmaceutique ainsi que de la technologie. Au niveau international, aux secteurs de la santé et des services financiers qui enregistrent les violations les plus chères.

Logiciels malveillants et hameçonnage

IBM estime qu’environ 60% des entreprises se sont tournées vers «Cloud» pour poursuivre leurs activités, bien que le renforcement du contrôle de la sécurité n’ait pas nécessairement suivi. Lorsque l’utilisation de travaux distants a explosé, elle était la même pour les infractions de données dont les quantités ont augmenté de 1 million de dollars – les taux les plus élevés de 4,96 millions de dollars contre 3, 89 millions de dollars.

Le vecteur d’attaque le plus courant des victimes de données d’un transfert de données est un compromis sur les informations d’identification, soit extraits des souches de données soumises, vendues ou obtenues par une attaque de force brute. Une fois que le réseau est infiltré, les informations personnelles identifiables (IPI) sont devenues des clients, notamment des noms et des adresses électroniques, volées dans près de la moitié des cas.

Services informatique Hyères

En 2021, il a fallu un total de 287 jours pour détecter et contenir une violation de données ou 7 jours de plus que l’année précédente. Au total, une organisation moyenne n’enregistrera pas d’entrer dans les 212 jours. Il ne sera donc pas capable de résoudre complètement le problème avant que 75 jours supplémentaires soient passés.

Les infractions de données dans le secteur de la santé ont été les plus chères, avec une moyenne de 9,23 millions de USD suivi des services financiers – 5,72 millions de dollars – et des médicaments, avec 5,04 millions de dollars.

Selon IBM, les entreprises qui utilisent des solutions de sécurité sont basées sur des algorithmes d’intelligence artificielle (AI), l’apprentissage automatique, l’analyse et le cryptage, ont tous diminué le coût potentiel d’une violation qui permet aux entreprises. Économisez en moyenne entre 0,1 25 et 1,49 million de dollars.

« L’augmentation des infractions de données sont une autre dépense supplémentaire pour les entreprises en fonction des changements technologiques rapides lors de la pandémie », a déclaré Chris McCurdy, vice-président de la sécurité IBM. « Bien que le coût des infractions de données ait atteint un niveau record au cours de la dernière année, le rapport a également démontré des signes positifs de l’impact des tactiques de sécurité modernes, telles que l’AI, l’automatisation et l’adoption d’une approche de confiance zéro – qui pourrait être payée en réduisant coûte ces incidents plus tard. « 

Catégories
Attaque Hôpital informatique Ransomware Sécurité Service informatique

Les FAI ont reçu l’ordre de bloquer l’accès à un site hébergeant des données de santé non chiffrées

Après avoir formellement découragé il y a quelques jours et avec raison d’utiliser tout site suggérant de «vérifier» si vous ne faites pas partie des 500 000 personnes dont les nombreuses données de santé ont été volées à des laboratoires à des fins d’analyses médicales, présidente de la CNIL, Marie-Laure Denis, avait rapidement appréhendé le tribunal de Paris pour bloquer l’accès à un lieu qui héberge juste les informations personnelles et sensibles volées.

Le tribunal de Paris a rendu mercredi une décision exigeant que les FAI bloquent l’accès à un site contenant une base de données d’env. 500 000 patients.

Catégories
Aérien Android Apple Association Attaque Bitcoins COVID-19 Ekans Entreprise de construction Etude EvilQuest GandCrab Hakbit Hôpital hyères informatique Mac MacOS Mairie maze Nefilim NetWalker Non classé Orange presse prix Professionnel Ragnar Locker Ransomware revil Ryuk Sécurité Service informatique Shade sodinokibi SolarWinds Sunburst Technologie ThiefQuest vidéo

Comment la vulnérabilité informatique est-elle mesurée?

Le score CVSS est utilisé presque systématiquement pour évaluer le danger des vulnérabilités. Mais savez-vous quel calcul se cache derrière le score sur 10?

Il faut dire que la cybersécurité regorge de termes spécifiques et autres acronymes (et anglophones, d’ailleurs) pour qualifier les scénarios d’attaque. On parle de RCE, XSS, de « web shell » ou même d’élévation de privilèges. Les balles d’avertissement sont le plus souvent destinées aux spécialistes et n’utilisent que du jargon. Ils soulignent rarement les risques concrets qu’une nouvelle vulnérabilité pose au public.

SUITE… Avec Numerama.com

Catégories
Hôpital hyères informatique Ransomware Sécurité Service informatique Technologie

L’Etat alloue 350 millions d’euros au renforcement de la sécurité informatique des structures hospitalières.

«Depuis le début de l’année, un établissement de santé est victime d’une cyberattaque chaque semaine», a déploré Olivier Véran, avant de laisser entendre que l’État utiliserait «très rapidement» 350 millions d’euros pour renforcer les systèmes de protection informatique des hôpitaux français. groupes, un montant prélevé sur «l’enveloppe numérique» de Ségur de la Santé supérieur à 25 millions d’euros alloué à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour réaliser des audits et accompagner les établissements de santé.

Cybersécurité dans les hôpitaux

Bien que la pandémie de coronavirus ait secoué la majorité des gens, des industries et même l’État … à l’exception des pirates. En fait, même en pleine crise sanitaire, ces personnes sans scrupules se sont multipliées par les cyberattaques.

Les hôpitaux de Dax (Landes) et de Villefranche-sur-Saône font partie des hôpitaux qui ont subi des cyberattaques. Pire encore, ils ont perturbé les chirurgies et même l’accès des patients aux urgences. Face à ce fléau, le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran et le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, se sont rendus à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône pour rencontrer le personnel soignant et présenter des mesures de sécurisation des réseaux informatiques des hôpitaux.

Cybersécurité Hyères

Le gouvernement aurait effectivement débloqué un budget de 350 millions d’euros de Ségur de Santé, une consultation qui a eu lieu en mai 2020, qui portait sur la révision du secteur de la santé et les mesures de sécurité à prendre pour protéger les hôpitaux contre les cyberattaques.

Apparemment, l’État a l’intention de procéder d’abord à des audits pour soutenir les hôpitaux dans leur processus de sécurité. Par ailleurs, le gouvernement souhaite également accélérer la mise en place du service national de cybersurveillance en coopération avec l’Agence du Numérique en Santé (ANS). Pour rappel, ce dispositif vise à détecter les points faibles du système d’information de l’hôpital afin d’y remédier au plus vite.

1 milliard de l’État

Emmanuel Macron souhaite renforcer la sécurité des entreprises, des hôpitaux et des administrations tout en augmentant le nombre de cyberattaques dans le monde. Le secteur est exhorté par l’État à doubler ses effectifs en quatre ans

Ce service a été mis en place en 2020 et priorise les demandes de 136 groupes hospitaliers de territoire (GHT).

Bien que l’État ait mis en place des mesures pour protéger les hôpitaux contre les cyberattaques, les conditions d’obtention des aides d’État sont nombreuses. D’autant plus que cette aide suscite au final plus de critiques car elle ne garantit finalement aucune protection des établissements de santé.

Catégories
Attaque Etude Hôpital hyères informatique Mac Mairie maze Orange presse prix Professionnel Ragnar Locker Ransomware Ryuk Service informatique Technologie

Des auteurs de ransomwares arrêtés en Ukraine

La police ukrainienne a arrêté le 9 février plusieurs membres d’un groupe de cybercriminels à l’origine de plusieurs attaques informatiques dans le monde, dont le quotidien Ouest France, la police et des sources proches ont raconté l’affaire ce jeudi.

Cette « opération internationale », menée en coordination avec les policiers français et ukrainiens ainsi qu’avec le FBI, a mis un terme à la diffusion du ransomware appelé « Egregor », décrit la police dans un communiqué.

Piratage informatique

Au moins 150 entreprises ont été attaquées, principalement aux États-Unis et en Europe, avec des pertes estimées à environ 66 millions d’euros, selon les premiers éléments de l’étude publiée par les services de sécurité ukrainiens (SBU). Selon une source proche du dossier, au moins trois personnes ont été arrêtées dans cet acte. Les domiciles des suspects ont été perquisitionnés et le matériel informatique saisi est « toujours utilisé » par les enquêteurs français envoyés sur les lieux, selon la police.

Les solutions de sécurité informatique Hyères

C’est un rapport d’Europol en septembre qui a conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête en France, remise à la sous-direction cybercriminalité (SDLC). Le groupe a pratiqué la technique de la « double extorsion »: d’une part le cryptage et le vol des données de l’entreprise ciblée, d’autre part la menace de publier ces données compromises sur un site internet si l’entreprise refusait de payer une rançon en bitcoins, le la plus célèbre des monnaies virtuelles.

Le ransomware s’est propagé par pré-intrusion « via l’envoi d’e-mails de phishing et un accès à distance Windows mal sécurisé au bureau », a déclaré la police française. Particulièrement sophistiqué, « Egregor » pourrait prendre le contrôle des imprimantes connectées aux ordinateurs infectés et imprimer la rançon, « amplifiant encore l’impact psychologique de l’extorsion », a déclaré la même source.

Plusieurs entreprises françaises ont été visées par «Egregor», dont le quotidien Ouest France, le transporteur Gefco et le géant du jeu vidéo Ubisoft. Deux attaques de ransomware ont été ciblées ces derniers jours contre des hôpitaux de Villefranche-sur-Saône (Rhône) et de Dax (Landes), mais elles ne portent pas la signature «Egregor». Il a travaillé sur le modèle du logiciel à la demande (Raas, Ransomware as a Service): ses créateurs l’ont mis à disposition d’autres hackers, «affiliés», qui ont pris la responsabilité des attaques avant de partager les bénéfices.

Les détenus font partie « plutôt que de l’équipe de conception et de production », a déclaré Catherine Chambon, directrice adjointe de la lutte contre la cybercriminalité à la magistrature centrale. Si Catherine Chambon qualifie l’opération contre «Egregor» de «démantèlement assez efficace», elle exhorte à rester «très prudente et modeste» sur ce qui ressemble à «un brouillard».

L’origine du mal

Selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), « Egregor serait lié à la fin de l’activité du groupe d’attaquants derrière le ransomware Maze », notamment à l’origine d’une attaque contre Bouygues Construction en janvier 2020. À son tour,  » Egregor « pourrait-il renaître sous une autre forme? « Il est possible que ce soit la vie d’un ransomware », a répondu Catherine Chambon. «L’idée est de mettre progressivement en sécurité les cybercriminels afin qu’ils se sentent moins impunis. Même si, une fois qu’il y a un crime, il a peu de chances de disparaître ».

Catégories
Attaque Hôpital informatique presse Ransomware Sécurité Service informatique Technologie

Et une cyberattaque pour Fareva « abricant pharmaceutique ».

La société Fareva, qui travaille principalement sur la commercialisation d’un vaccin contre Covid-19, est paralysée depuis le 15 décembre par une cyberattaque de type ransomware. On espère que les systèmes seront à nouveau utilisés avant la fin de la semaine.

Leader mondial de la sous-traitance industrielle

Le sous-traitant pharmaceutique Fareva lutte contre les ransomwares depuis le 14 décembre, et le redémarrage de son unité de production se fait lentement, selon les informations de France Bleu Touraine.

L’attaque a été annoncée dans la presse le 17 décembre: selon Les Echos, c’est le centre de données de l’entreprise basé à Savigny-le-Temple qui a été touché. En effet rebond, plusieurs usines du groupe spécialisées dans le transport et le conditionnement de produits pharmaceutiques et cosmétiques ont été fermées par l’attaque, selon le quotidien. Un reportage que la direction termine avec Les Echos, indiquant que seuls les sites français seraient concernés par l’attaque.

La direction du groupe a alors confirmé que la réponse rapide de l’équipe informatique avait permis de limiter les pertes de données et prévoyait le retour des sites de production à partir du 4 janvier. Mais selon France Bleu Touraine, citant des sources syndicales, les machines de l’usine d’Amboise sont toujours restées immobiles lundi, la quasi-totalité des ouvriers de l’usine étant en emploi de courte durée depuis le 22 décembre. La reprise progressive de l’activité sur place est désormais attendue ce week-end.

Fareva est une société basée au Luxembourg. Il a notamment été choisi par le groupe allemand CureVac pour conditionner le vaccin contre Covid-19. Pour le président du groupe Bernard Fraisse, le lien entre l’attentat et l’annonce serait « évident ».

Et l’hôpital de Hyères?

Outre Fareva, plusieurs hôpitaux français ont été victimes de cyberattaques en décembre: le centre hospitalier d’Albertville-Mûtier en Savoie a annoncé avoir été touché par un ransomware le 22 décembre. Le centre hospitalier a pu continuer à fonctionner dans un accident, mais plusieurs services et équipements ont été rendus inaccessibles par l’attaque. Plus tôt ce mois-ci, c’était l’hôpital de Narbonne qui avait déclaré avoir été victime d’une cyberattaque, mais cette fois, il s’agissait d’exploiter la puissance de calcul de ses équipements pour extraire de la crypto-monnaie. Si les dégâts ont été limités, les mesures prises pour désinfecter le système d’information ont contraint les salariés de l’entreprise à travailler plusieurs jours sans accès à Internet.

En décembre, les agences de cybersécurité française et allemande ont publié une déclaration commune mettant en garde le secteur contre la recrudescence des attaques contre les organismes de santé.

Le secteur de la santé a été confronté à plusieurs attaques en décembre 2020. L’attaque contre l’Agence européenne des médicaments au début du mois a permis à des tiers non autorisés d’accéder aux documents connexes. l’approbation des vaccins. IBM a également signalé une augmentation des attaques de phishing ciblant les entreprises chargées de fournir des vaccins. À l’échelle mondiale, Checkpoint confirme une tendance similaire, indiquant qu’il a connu une augmentation de 45% des attaques ciblant le secteur de la santé depuis novembre 2020.

Catégories
Attaque Hôpital informatique Ransomware Sécurité Technologie

L’Hôpital d’Albertville subit une cyberattaque


Le centre hospitalier Albertville-Moûtiers en Savoie est victime d’une cyberattaque depuis le lundi 21/12/2020. Elle a endommagé ses serveurs informatiques.

Le directeur et le directeur délégué, Guy-Pierre Martin (à droite) et Pierre Idée

Quelques jours après l’hôpital de Narbonne, qui a été touché par une cyberattaque infectant ses serveurs, le Centre Hospitalier Albertville-Moûtiers (CHAM) en Savoie a de nouveau été confronté à un virus informatique qui a endommagé son système d’information. Découvert le lundi 21 décembre, vers 18 h. 4, la cyberattaque provoquée par un virus «ransomware» rendu inaccessible «à un certain nombre d’équipements, de serveurs, de logiciels et d’une partie du réseau informatique». Comme l’a indiqué l’hôpital dans un communiqué de presse mercredi. Outre les hôpitaux d’Albertville et de Moûtiers, deux EHPAD ont également été , soutenu par CHAM, concerné.

Dès que l’attaque a été découverte, tout le réseau informatique de l’hôpital a été fermé, rendant impossible l’accès aux dossiers des patients et aux dossiers de traitement. «C’est très compliqué pour tous les services, nous sommes limités par l’ordinateur, et ça risque de durer», explique un officier hospitalier.

Les connexions informatiques à l’hôpital voisin de Chambéry, dont la gestion est partagée avec le centre hospitalier d’Albertville-Moûtiers, ont été suspendues à partir de lundi pour éviter de propager le virus. «Nous avons été informés lundi après-midi qu’une attaque assez grave avait eu lieu à Albertville et que tous les systèmes centraux de communication avaient été cryptés par le virus», explique un membre du personnel de l’hôpital de Chambéry.

Malgré sa virulence, l’attaque ne mettrait pas en péril le fonctionnement de l’établissement. La protection respiratoire et les salles d’opération, la plateforme d’imagerie et les urgences « fonctionnent normalement », précise l’hôpital.

Catégories
Entreprise de construction Hôpital Sécurité Service informatique Technologie

Ransomware: un problème infinie?

Se défendre contre cette menace en constante évolution n’est pas une mince affaire, mais un bon point de départ est de comprendre où se trouvent les points faibles et comment ils sont exploités.

Ransomware: un problème infinie?

Tous les experts conviennent que les cybermenaces se sont intensifiées ces derniers mois avec l’augmentation des demandes de rançon et des tactiques que l’on peut qualifier d’impitoyables.

Personne n’est épargné par des organismes publics comme les villes de Vincennes et Aulnoye-Aymeries il y a quelques semaines aux plus grandes entreprises privées comme Bouygues Construction, CMA-CMG ou Sopra-Steria.

Les cybercriminels parviennent à trouver de nouvelles façons de contourner les défenses des entreprises grâce à des attaques plus sophistiquées et ciblées. Se défendre contre cette menace en constante évolution n’est pas une mince affaire, mais un bon point de départ est de comprendre où se trouvent les points faibles et comment ils sont exploités.

Les personnes restent le maillon faible de la cybersécurité
Il suffit d’un clic sur un lien de phishing pour faire le travail: les défenses du réseau sont brisées et les logiciels malveillants sont infiltrés.

Renforcer sa défense contre la négligence humaine nécessite non seulement de former les employés à la sensibilisation à la cybersécurité, mais aussi d’introduire des outils pour filtrer les contenus malveillants avant qu’ils ne causent des dommages. Mais comme la cybersécurité n’est pas une science exacte, même les plans les mieux conçus doivent être continuellement revus et adaptés afin de ne pas être dépassés par le rythme fou du développement des cybermenaces.

Prenons, par exemple, l’augmentation massive du télétravail pendant la pandémie.
Ce nouveau «standard» offre aux hackers une toute nouvelle audience et une cible facile qui n’ont pas l’habitude de se protéger des menaces. Ces nouvelles habitudes de travail ont conduit à une augmentation des attaques RDP (Remote Desktop Protocol) de Microsoft dans le monde, selon le fournisseur de sécurité Kaspersky.

Les mails comme porte d’entrée

Les cybercriminels sont bien conscients que chaque industrie présente des vulnérabilités spécifiques. Ils exploitent ces vulnérabilités en passant de campagnes de phishing massives à des attaques plus ciblées. Par exemple, certaines se concentrent sur des entreprises individuelles, généralement de haut niveau, car elles ont souvent beaucoup à perdre, tandis que d’autres ciblent un secteur particulier en utilisant des logiciels malveillants adaptés aux technologies utilisées dans ce secteur.

Dans certains cas, ils utilisent les deux, comme lors de la récente attaque Honda. Le piège dans ce cas était une variante du ransomware Snake qui pouvait à la fois désactiver les mesures de protection et cibler les systèmes d’exploitation SCADA industriels utilisés dans la fabrication de véhicules.

Les attaques de ransomwares deviennent rapidement une «entreprise» de plus en plus diversifiée. Les victimes risquent désormais de voir leurs données sensibles collectées lors d’une attaque de cryptage. Il devient également de plus en plus clair que les ransomwares ciblent régulièrement les systèmes de sauvegarde et de reprise après sinistre ainsi que les données en temps réel. Du moins en apparence car il faut du temps pour vérifier l’intégrité de ces défenses …

Suivez l’actualité de ransomware

Que peut faire une entreprise pour se protéger de ce qui est aujourd’hui l’une des plus grandes menaces pesant sur son système informatique? Il n’y a pas de réponses faciles ou d’outils simples qui peuvent résoudre le problème.

Plutôt qu’une solution miracle, c’est plutôt une approche méthodologique qu’il faut privilégier: sensibiliser et éduquer les utilisateurs finaux sur la sécurité, mettre à jour les outils anti-malware sur les postes de travail et l’infrastructure, et s’assurer que les stratégies et outils de sauvegarde sont suffisamment robustes pour faire face aux menaces contre les ransomwares et permettre un retour rapide à la normale.

Toutes ces mesures méritent d’être envisagées, mais en tant que dernière ligne de défense, c’est la protection qui est la plus importante. D’autant que l’utilisation de périphériques NAS (Network Attached Storage) pour la sauvegarde et l’archivage est répandue et qu’ils sont en eux-mêmes une cible facile. C’est la «partie réseau» qui expose les périphériques NAS au plus grand risque, les rendant faciles à identifier et, une fois trouvés, faciles à attaquer. Souvent sans que personne ne le sache jusqu’à ce que les demandes de rançon arrivent dans la boîte de réception.

La première approche consiste à verrouiller le réseau auquel les périphériques NAS sont connectés, tout en s’assurant que le micrologiciel du NAS est à jour avec toutes les dernières mises à jour de sécurité. Au-delà, il est intéressant de profiter de l’authentification à deux facteurs lorsqu’elle est disponible, et de SSL pour mieux sécuriser l’accès à distance si nécessaire.

Les bonnes pratiques contre les ransomwares

D’autres bonnes pratiques incluent le blocage automatique des adresses IP après l’échec répété d’attaques de connexion par «force brute», ainsi que l’utilisation du cryptage des données et des pare-feu spécifiques au NAS.

En matière de cybersécurité, il vaut mieux être très prudent. Autrement dit, effectuez des sauvegardes fréquentes et régulières du stockage NAS et stockez ces copies à distance (de préférence hors site) et sans connexion au réseau. C’est le seul moyen de garantir qu’il existe une version propre et récupérable des données qui n’est pas obsolète.
Sans oublier, cependant, que cela doit être combiné avec des contrôles d’intégrité réguliers et des analyses de logiciels malveillants pour s’assurer que les données copiées ne sont pas déjà compromises.

La menace du ransomware cessera-t-elle un jour de planer? Possible, mais sûr, de faire de la place à une menace au moins aussi grande. C’est pour cette raison que de nombreuses entreprises cherchent à le désinfecter au niveau du stockage de données avec les capacités de stockage d’objets, de contrôle de version, de technologie WORM (Write Once Read Many) et de systèmes de fichiers immuables.

Gartner prédit qu’env. 20% des données de l’entreprise d’ici 2021 seront stockées en mode scaling contre 30% aujourd’hui. La fin du ransomware n’est pas a priori pour demain, il semblerait que ce soient ces technologies associées au stockage de données qui permettent de désarmer ce type d’attaque et de voir un peu de lumière au bout du tunnel!

Catégories
Android Apple Attaque Bitcoins COVID-19 Ekans Etude EvilQuest GandCrab Hakbit Hôpital hyères informatique Mac MacOS Mairie maze Nefilim NetWalker Non classé Orange prix Ragnar Locker Ransomware revil Ryuk Sécurité Service informatique Shade sodinokibi Technologie ThiefQuest vidéo

Ryuk LE ransomware 2020?

Anssi a publié un nouveau rapport, cette fois axé sur l’activité ransomware de Ryuk. Particulièrement impliqué dans l’attaque de Sopra Steria en France, ce logiciel malveillant se distingue de la concurrence et ne se contente pas de dupliquer les méthodes de ses concurrents.

Ryuk LE ransomware 2020?

Ryuk est un ransomware actif depuis 2018 et dont les opérateurs sont particulièrement actifs. C’est ce qui a valu le titre de «ransomware le plus rentable» selon le FBI en 2018 et généré plus de 61 millions de dollars de rançon entre février 2018 et octobre 2019.

Cependant, Ryuk n’aborde pas les méthodes qui ont fait le succès de groupes malveillants comme Maze ou Revil: pas de chantage pour le vol de données, pas de place pour montrer les victimes ou les communiqués de presse ici. Pourtant, ce ransomware, qui est actif depuis deux ans maintenant, reste une menace majeure, et Anssi a publié un rapport de statut.

Ryuk est un ransomware dont le but est de crypter les données de la victime pour exiger une rançon. Anssi indique que les cibles privilégiées des opérateurs de ce ransomware sont les grandes entreprises capables de payer les grosses rançons requises, principalement aux États-Unis et au Canada. L’agence note également que les opérateurs de Ryuk ne réservent pas d’autres groupes vis-à-vis des établissements de santé: « en octobre 2020, Ryuk serait responsable de 75% des attaques sur le secteur de la santé qu’il attaquerait depuis le premier semestre 2019 ». Des dizaines d’hôpitaux américains ont été victimes d’une campagne de Ryuk au début d’octobre visant les services dans les hôpitaux de l’UHS. Le FBI et le CISA américain ont également mis en garde contre le risque de nouvelles attaques basées sur Ryuk dans un nouveau communiqué d’information publié fin octobre.

Trickbot, Emotet et le bazar
Comme de nombreux ransomwares, Ryuk n’est que la dernière étape d’une chaîne d’infection multi-malware. Les auteurs du rapport indiquent que l’infection Trickbot, au moins jusqu’en septembre 2020, aurait été le point d’entrée privilégié des opérateurs Ryuk pour s’implanter dans les réseaux d’entreprise. Trickbot, avec Emotet et bien d’autres, est un malware de type chargeur qui se propage généralement via des campagnes de courrier électronique malveillantes pour infecter un appareil cible, puis se propager à travers le réseau interne d’une victime et se déplacer jusqu’à ce qu’il compromette un contrôleur de domaine. La dernière étape est la mise en œuvre du ransomware, le cryptage des machines et la demande de rançon. Et si ce type d’attaque prend généralement du temps, certains opérateurs Ryuk se démarquent par leur rapidité: Anssi indique ainsi que dans certains cas le temps de la première infection et du cryptage est réduit de quelques jours. (2 à 5) en trois heures ».

En 2020, cependant, les opérateurs de Ryuk semblent s’être progressivement tournés vers un nouveau chargeur, connu sous le nom de BazarLoader, actif depuis mars 2020. «Comme TrickBot, Bazar serait utilisé comme un accès en tant que service pour faire des compromis ou même qualifier un SI pour le compte d’autres groupes d’attaquants. On ne sait pas si BazarLoader, comme TrickBot, fonctionne également sur un modèle d’affiliation », précise l’agence, qui précise que le logiciel est principalement distribué par le groupe derrière Trickbot. D’autres chargeurs ont également été identifiés dans des attaques impliquant le malware Ryuk: Buer et Le logiciel Silent Night a également été utilisé dans l’attaque qui a implémenté Ryuk.

Raas ou pas Raas, c’est la question
L’un des points qui sépare Ryuk du reste de l’écosystème de la cybercriminalité des groupes de ransomware est la question du modèle commercial de Ryuk. Pour de nombreux ransomwares apparus ces derniers mois, le modèle économique utilisé est généralement celui de RaaS (Ransomware as a service): le groupe à l’origine des ransomwares commercialise ses logiciels sur des forums clandestins auprès d’autres groupes, qui s’assurent ensuite de les diffuser réseaux informatiques de leurs victimes.

Pour Anssi, Ryuk n’est « pas officiellement un RaaS »: l’agence déclare ainsi qu’elle n’a observé aucune promotion des opérateurs Ryuk sur les forums clandestins. Ryuk est néanmoins exploité par plusieurs acteurs malveillants, selon Anssi. S’il n’est pas vendu au public, il pourrait être mis à la disposition de partenaires de confiance par le créateur du code malveillant, ou il pourrait être exploité indépendamment par plusieurs groupes à l’aide d’outils et de formes de propagation communs. .

Il est donc difficile de savoir qui tire exactement les fils de Ryuk: le rapport de l’agence met en évidence le rôle central joué par deux acteurs malveillants, le groupe WizardSpider derrière Trickbot et le groupe identifié comme UNC1878. Selon FireEye, ce dernier groupe est responsable de 83% des attaques impliquant Ryuk. L’agence note également l’implication d’autres groupes tels que FIN6 dans la prolifération du ransomware Ryuk ainsi que du code et des méthodologies entre Ryuk et un autre ransomware connu sous le nom de Conti. Si Ryuk n’est pas «officiellement un RaaS», il n’en est pas moins un acteur profondément enraciné dans la sphère de la cybercriminalité et avec de nombreux liens avec des groupes tiers.

Catégories
Association Attaque Entreprise de construction Etude EvilQuest Hôpital hyères informatique Mairie Non classé Ransomware Sécurité Technologie

Le Cigref s’inquiète de la reprise des attaques par ransomware

Dans un communiqué de presse publié cette semaine, le Cigref met en garde contre la montée des cyberattaques et la menace que cette hausse fait peser sur l’économie française. Et ce alors que de plus en plus d’entreprises en France sont concernées par les attaques de ransomwares.

Le Cigref s’inquiète de la reprise des attaques par ransomware

Un risque informatique pour les entreprises Francaises:

Depuis le début de l’année scolaire, les assaillants n’ont pas désarmé et l’épidémie de rançon commence à se manifester. Le Cigref, organisation qui regroupe un réseau de grandes entreprises et administrations françaises sur le thème du numérique, indique avoir adressé une lettre au Premier ministre l’avertissant de «l’augmentation du nombre et de l’intensité des cyberattaques» et de l’impact de cette situation sur l’économie française.

« Les pertes d’exploitation des centaines d’entreprises, grandes et petites, qui ont subi une cyberattaque ne sont plus anecdotiques, comme le montre trop souvent l’actualité », a déclaré Cigref dans son communiqué de presse. L’organisation reconnaît les efforts déjà consentis par l’Etat à travers Anssi, mais note «l’insuffisance des réponses de la communauté internationale et des Etats face à la réalité d’une menace qui se déploie à l’échelle mondiale.» Le Cigref saisit également l’occasion pour pour pointer du doigt les fournisseurs de systèmes numériques dont les pratiques sont jugées inadéquates: le Cigref appelle à une régulation de ces acteurs pour améliorer la sécurité globale des entreprises utilisant ces outils.

Covid + ransomware = pas bon!

Le contexte est en effet délicat pour les entreprises déjà touchées par la crise sanitaire et les mesures d’endiguement mises en place par le gouvernement. Mais la période a également été marquée par une vague d’attaques de ransomwares qui a frappé les entreprises françaises. Nous avions publié des retours de Paris Habitat, mais de nombreuses autres victimes d’attaques de ransomwares ont été touchées ces dernières semaines.

On peut citer le quotidien Paris Normandie, la société de services informatiques Umanis, Scutum ou encore Siplec. Il y en a beaucoup d’autres dont les attaques ont été revendiquées par des groupes de cybercriminalité mais non confirmées par les victimes. Et on ne parle que des victimes qui ont été déclarées depuis début novembre, mais beaucoup passent sous le radar et ne communiquent pas et espèrent que les assaillants ne communiquent pas non plus (ce qui est loin d’être évident).

Outre les entreprises, de nombreuses administrations et collectivités locales sont également touchées: les chambres d’agriculture du Centre-Val de Loire et de la Nouvelle-Aquitaine ont ainsi porté le poids de ces attaques, ainsi que Vincennes ou la ville de Bondy, qui rapporte avoir été touchée deux fois de suite. une attaque informatique en dix jours. Une nouvelle typologie des victimes préoccupe particulièrement Anssi, qui publie désormais un guide de sécurité pour les communes et envisage de profiter du plan de relance pour lancer un plan de sécurisation des systèmes informatiques des collectivités locales.

La tendance à la hausse des cyberattaques est observée depuis plusieurs mois maintenant: leMagIt avait réalisé un premier recensement des cyberattaques en septembre, laissant supposer avoir identifié des dizaines de victimes en France et plus de 700 dans le monde. . Cigref n’est donc pas déplacé pour rien: la facture (ou rançon) de l’économie française peut s’avérer salée.

Catégories
Attaque Ekans Etude EvilQuest GandCrab Hakbit Hôpital hyères informatique maze Nefilim Ragnar Locker Ransomware revil Ryuk

Les façons dont les ransomwares pénètrent dans vos systèmes

Les attaques par ransomwares sont en hausse. Voici les façons dont l’attaque initiale est susceptible de commencer.

Les façons dont les ransomwares pénètrent dans vos systèmes

L’impact des ransomwares continue de croître. Les ransomwares sont le problème de sécurité le plus courant en 2020. Ces attaques représentaient plus d’un tiers des cas jusqu’en septembre de l’année dernière.

Et c’est ainsi que les attaquants pénètrent dans vos systèmes d’information: dans près de la moitié (47%) des cas de ransomware, les pirates ont utilisé l’outil ouvert RDP (Remote Desktop Protocol). qui a été utilisé par de nombreuses entreprises pour aider le personnel à travailler à domicile, mais qui peut également permettre aux attaquants d’entrer s’ils ne sont pas correctement sécurisés.

Plus d’un quart (26%) des cas ont été attribués à des e-mails de phishing, et un petit nombre a utilisé des vulnérabilités spécifiques (17%), y compris – mais sans s’y limiter – Citrix NetScaler CVE-2019- 19781 et Pulse VPN CVE-2019- 11510.

Trois secteurs ont été particulièrement touchés cette année: les services, la santé et les télécommunications. Cela contraste avec les données récentes d’IBM, qui suggéraient que l’industrie manufacturière, le secteur des services professionnels et le secteur public étaient les plus susceptibles d’être touchés.

Ryuk, Sodinokibi et Maze sont les trois variantes de ransomwares les plus problématiques en 2020 et représentent 35% de toutes les cyberattaques. Les ransomwares ont tendance à passer par des périodes d’activité avant de redevenir silencieux, les développeurs chiffrant pour le mettre à niveau avant de reprendre le piratage.

De nombreuses variantes de ransomwares volent désormais les données d’entreprise et menacent de les publier: en particulier en téléchargeant entre 100 Go et 1 To de données privées ou sensibles pour maximiser la pression pour payer la rançon. 42% des cas portant sur une variante connue de ransomware étaient liés à un groupe de ransomwares qui exfiltre et publie des données sur les victimes.

Catégories
Attaque Hôpital hyères informatique Ransomware Sécurité Technologie

Le ransomware prend d’assaut la filiale française du spécialiste de la sécurité Scutum

Les pirates informatiques Netwalker revendiquent une cyberattaque contre Scutum. Des données sensibles auraient été téléchargées.

cyberattaque contre Scutum

Ce dernier raconte à ses partenaires qu’il a été victime d’une « cyberattaque par stockage cryptographique dans la nuit de dimanche à lundi 2 novembre ». Pendant plusieurs mois, il a exposé des systèmes affectés par la vulnérabilité dite Shitrix.

SCUTUM est un acteur mondial de la sécurité et de la sûreté en Europe. Cette société fournit des solutions technologiques pour la protection et la prévention des risques pour les infrastructures, les biens, les personnes et les données. Le groupe exploite une plateforme européenne de traitement et d’analyse des informations critiques permettant une gestion précoce des risques et la mise en place de services de secours locaux.

Les pirates du groupe Netwalker commencent à distribuer des données volées à cette société. Les pirates ont donné à la société française 10 jours pour payer le silence des pirates. Ils ont volé des centaines de fichiers.

Catégories
Hôpital informatique Sécurité Technologie

Saisi dans un résumé par le collectif Santenathon, le Conseil d’Etat reconnaît que le gouvernement américain peut accéder de manière incontrôlée aux données de santé françaises hébergées par le Health Data Hub de Microsoft

Un groupe de 18 candidats issus du monde du logiciel libre, d’associations de patients, de médecins et de syndicats et de journalistes a demandé au gouvernement de suspendre le traitement et la centralisation des données de santé de plus de 67 millions de personnes au sein du Health Data Hub, hébergé par Microsoft Azure, le géant américain nuage.

Ce collectif a condamné le choix de Microsoft principalement en raison de l’absence d’appel d’offres et des effets de l’extraterritorialité du droit américain. En fait, la Cour européenne de justice («la Cour européenne de justice») a récemment révélé que le service de renseignement américain (via la FISA et l’ordonnance 12 233) n’a aucune restriction sur l’utilisation des données européennes. .ne.s.

Suite à un mémoire important de la CNIL, et malgré un décret urgent du gouvernement au lendemain de l’audience, le Premier ministre a pris une décision reconnaissant que le Health Data Hub hébergé par Microsoft ne protège pas les données de santé françaises de l’intrusion américaine, et cela contredit tout ce qui a été dit depuis plusieurs mois par le ministère de la Santé.

Cependant, preuve de la gravité des infractions constatées, ce refus de suspension n’est qu’une décision prise «à très court terme», notamment pour éviter une interruption brutale des quelques projets en cours sur le Health Data Hub.

En revanche, le Département d’Etat demande au Health Data Hub et à Microsoft d’apporter de nouvelles modifications à leurs contrats et de prendre des précautions supplémentaires sous la supervision de la CNIL.

Surtout, au-delà du «très court terme», le Département d’Etat déclare attendre une solution qui éliminera tout risque d’accès aux données personnelles des autorités américaines, notamment en référence à un recours. les offres d’un prestataire français ou européen telles qu’annoncées par le secrétaire d’État au numérique et évoquées par la CNIL dans ses commentaires au Conseil.

En d’autres termes, le Health Data Hub tel qu’il existe aujourd’hui ne devrait pas pouvoir être utilisé tel qu’il est au-delà des quelques projets existants, car les nouveaux ne risquent pas d’être violés.

Et comme le demandait la CNIL dans sa mission d’observation, les données de santé françaises ne devraient pas pouvoir héberger Microsoft à l’avenir et devraient se pencher sur l’une des nombreuses alternatives existantes.

Avec l’urgence prise par le gouvernement ainsi que les constats importants de la CNIL, c’est donc une victoire dont le collectif SanteNathon et ses adhérents sont fiers.

Mais compte tenu de l’absence de suspension effective et de la persistance de la mauvaise foi du gouvernement et du ministère de la Santé en la matière, la lutte doit se poursuivre.

C’est pourquoi, face à l’urgence d’empêcher le transfert irréversible des données de santé aux États-Unis, maintenant que le groupe veut saisir le Conseil d’État pour prendre des mesures pouvant dépasser le «très court terme» ainsi que la CNIL en termes d’actuel et de passé délits.

D’autres actions sont également à l’étude, notamment au niveau européen.

LIEN

Catégories
Hôpital hyères Non classé Sécurité

Bières du Monde & d’Ailleurs SPÉCIAL CONFINEMENT (2020)

Si vous êtes limité à Toulon, La Garde ou Hyères (comme tout le monde) et que vous cherchez une bonne bière à consommer chez vous, j’ai définitivement ce qu’il vous faut.

Il s’agit de « Bières du Monde et d’Ailleurs », un PUB développé à La crau / La Moutonne et installé maintenant sur La Garde, qui aide les travailleurs à exprimer leur bonheur avec une bonne bière bien fraîche pour leur post-travail. La belle vie je vous dit.

Bières du Monde & D’Ailleurs ouvert au format cave à emporter du lundi au samedi de 12H à 20H
Ouvert au format cave à emporter du lundi au samedi de 12H à 20H
Bières du Monde & D’Ailleurs à emporter du lundi au samedi de 12H à 20H
Bières du Monde et D’Ailleurs ouvert à emporter du lundi au samedi de 12H à 20H

Restez à l’écoute et contactez le BDM La Garde pour plus d’informations:

Ouvert au format cave à emporter du lundi au samedi de 12H à 20H.


Bières du monde et d’Ailleurs (BDM)
222, Chemin des Plantades, 83130 La Garde
Tél. 04 94 35 58 51
http://bdm.beer/

BDMLaGarde/@BDM

LaGardeTripadvisor.fr-BDM

Catégories
Android Apple Association Attaque Bitcoins COVID-19 Ekans Etude EvilQuest GandCrab Hakbit Hôpital informatique Mac MacOS maze Nefilim NetWalker Ragnar Locker Ransomware revil Ryuk Sécurité Shade sodinokibi Technologie ThiefQuest

Ransomware de la semaine- octobre 2020 – Des hôpitaux assiégés

Ransomware de la semaine- octobre 2020 – Des hôpitaux assiégés

Cette semaine, nous avons assisté à une attaque concertée contre le secteur de la santé par des groupes de piratage utilisant le ransomware Ryuk. En outre, nous avons vu certaines grandes entreprises bien connues souffrir d’attaques de ransomwares, qui ont affecté leurs activités commerciales.

La plus grande nouvelle cette semaine est que le gouvernement américain a averti le secteur de la santé qu’il existe « des informations crédibles sur une menace accrue et imminente de cybercriminalité pour les hôpitaux et les prestataires de soins de santé américains ». À la suite de ces attaques, nous avons vu six hôpitaux ciblés cette semaine, dont l’hôpital Wyckoff, l’Université du Vermont Health Systems, le Sky Lakes Medical Center et St. Louis. Lawrence Health System.

Nous avons également été informés d’attaques de ransomwares contre des sociétés bien connues, telles que le fabricant de meubles SteelCase, la société de conseil informatique française Sopra Steria et la société d’électricité italienne Enel Group.

Enfin, un représentant de REvil connu sous le nom de UNKN a déclaré qu’ils avaient gagné 100 millions de dollars en un an et que le tristement célèbre gang de labyrinthe avait commencé à fermer son opération de ransomware.

Maintenant que le week-end approche, il est important que toutes les entreprises surveillent les activités suspectes sur leur réseau Windows et leurs contrôleurs de domaine et réagissent de manière proactive si quelque chose est découvert.

LIEN

Les contributeurs et ceux qui ont livré de nouvelles nouvelles et histoires sur les ransomwares cette semaine incluent: @PolarToffee, @VK_Intel, @struppigel, @BleepinComputer, @malwrhunterteam, @malwareforme, @ demonslay335, @jorntvdw, @Seifreed, @FourOctets , @, @Ionut_Ilascu, @DanielGallagher, @fwosar, @MarceloRivero, @Malwarebytes, @Amigo_A_, @GrujaRS, @ 0x4143, @ fbgwls245, @siri_urz, @Mandiant et @IntelAdvanced.

Catégories
Attaque Hôpital informatique Ransomware Sécurité

Le groupe hospitalier américain UHS touché par les ransomwares

Alors que Covid-19 continue de frapper les États-Unis, le groupe hospitalier Universal Health Services est au bord d’une attaque informatique. Le ransomware Ryuk pourrait être au travail. Néanmoins, l’UHS promet que les soins peuvent toujours être fournis et que les données médicales n’ont pas été compromises.

Le groupe hospitalier américain UHS touché par les ransomwares

Le géant hospitalier Universal Health Services (UHS), qui exploite 400 hôpitaux et cliniques aux États-Unis et au Royaume-Uni, est victime d’une attaque de ransomware. Cité par Reuters, il a déclaré que son réseau avait été mis hors ligne suite à un « problème de sécurité informatique ».

MALWARE RYUK SERA AU TRAVAIL
L’attaque a frappé les systèmes UHS dimanche matin et a fermé les ordinateurs et les systèmes téléphoniques de plusieurs établissements médicaux, ont déclaré deux sources à Techcrunch. L’un d’eux a déclaré qu’un texte faisant référence à «l’univers de l’ombre» est soudainement apparu sur les écrans d’ordinateur. C’est l’empreinte du ransomware Ryuk, connu pour être le malware le plus rentable, selon le FBI. «On a dit à tout le monde d’éteindre les ordinateurs et de ne plus les rallumer», poursuit-elle.

Ni l’étendue de l’incident ni les conséquences de l’attaque contre les services de santé ne sont encore connues. Dans une brève déclaration, le géant de l’hôpital a déclaré avoir mis en œuvre « des protocoles de sécurité informatique complets » et travaillé avec ses « partenaires de sécurité informatique pour restaurer les opérations informatiques le plus rapidement possible ». «Les soins aux patients continuent d’être dispensés de manière sûre et efficace», promet l’UHS. LIEN

Catégories
Android Apple Association Bitcoins COVID-19 Entreprise de construction Etude EvilQuest GandCrab Hakbit Hôpital hyères NetWalker Non classé Orange prix Ragnar Locker Ransomware Ryuk Sécurité sodinokibi Technologie ThiefQuest vidéo

Ransomware: Septembre 2020 sans précédent

La rentrée scolaire a été marquée par un nombre sans précédent de cyberattaques connues impliquant des ransomwares. Le fruit de la connexion entre plusieurs facteurs. Et ceux-ci ne suggèrent aucun règlement réel.

Ransomware: Septembre 2020 sans précédent

En septembre, nous avons enregistré près de 270 attaques de ransomwares dans le monde, une explosion par rapport aux mois précédents, alors que juin et août ont déjà été marqués par une activité intense des cybercriminels. Mais attention aux trompe-l’œil.

En France, nous avons dénombré 10 cas confirmés, auxquels s’ajoute un cas suspect, mais non confirmé à ce moment, vers le 8 août et à peu près le même en juillet. Les attaques confirmées sont répertoriées sur la chronologie que nous mettons à jour régulièrement. Sur Intrinsec, Cyrille Barthélemy rapporte 13 cas «en crise» en septembre contre 10 en août.

Et de préciser que sa capacité d’intervention n’était évidemment pas la même en plein été qu’en début d’année scolaire. Chez I-Tracing, Laurent Besset a noté 9 interventions sur le mois dernier contre 4 en dessous de la précédente. Chez Advens, Benjamin Leroux fait 3 interventions majeures et moins de 5 interventions plus petites. Mais toujours 150 détections de menaces qui pourraient conduire à une détonation de ransomware, principalement Emotet.

Début septembre, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a rapporté avoir traité 104 attaques de ransomwares depuis le début de l’année contre 54 sur l’ensemble de 2019. Et bien sûr, cela ne prend pas en compte les cas hors de son champ d’application.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, le directeur général de GIP Acyma, Jérôme Notin, a encore signalé 1.082 signalements de ransomwares début septembre depuis le lancement de la plateforme le 4 février, avec 44% d’entreprises ou d’associations et 10 % d’administrations ou de communautés. En septembre, Jérôme Notin a enregistré 131 demandes d’assistance, contre 104 en août et 122 en juillet.

En France, à ce stade, il semble difficile de parler d’une explosion. Mais si la tendance à la hausse semble moins prononcée que pour le reste du monde, la menace semble sans doute rester à un niveau élevé.

Il y a au moins deux explications possibles de la situation, qui suggèrent que la menace ne diminuera probablement pas dans un proche avenir. Nous les développons ci-dessous le long de la chronologie.

LIEN

Catégories
Attaque COVID-19 Hôpital informatique Ransomware Technologie

Covid-19: les essais cliniques ralentis par un ransomware

La technologie eResearch basée à Philadelphie a été victime d’une attaque de ransomware. Rédactrice d’une plateforme d’administration d’essais cliniques, elle est fortement impliquée dans la recherche d’un traitement pour Covid-19. Ses clients sont ralentis alors que la course au vaccin s’accélère.

les essais cliniques ralentis par un ransomware

La société américaine eResearch Technology, éditeur de logiciels utilisés dans les essais cliniques, a été frappée par un ransomware, révèle le New York Times. L’incident de sécurité n’a pas affecté les patients impliqués dans les essais cliniques, mais a empêché le bon déroulement des tests.

LE LOGICIEL FAIT LE TEST VACCIN ASTRAZENECA
Le logiciel de la société de biotechnologie est utilisé par de nombreuses entreprises impliquées dans la recherche sur Covid-19. Parmi eux figurent IQVIA, l’organisme de recherche à la tête de l’étude sur le vaccin AstraZeneca, et Bristol Myers Squibb, le fabricant de médicaments, qui dirige un consortium d’entreprises pour développer un test rapide pour le virus.

IQVIA a déclaré dans un communiqué que l’attaque « n’avait eu qu’un impact limité sur la conduite de nos essais cliniques ». La société américaine a ajouté qu’elle n’avait pas « connaissance de données ou d’informations confidentielles sur des patients liées à nos activités d’essais cliniques qui ont été supprimées, compromises ou volées ». Sans donner de nom, elle ajoute que certaines entreprises sont devenues beaucoup plus touchées par ce ransomware.

L’attaque contre la technologie eResearch a commencé il y a deux semaines lorsque les employés ont découvert que les données étaient bloquées par une note de rançon dont la taille n’était pas spécifiée. Pour éviter la propagation de logiciels malveillants, l’entreprise a mis ses systèmes hors ligne et s’est entourée d’experts en cybersécurité. Le FBI a également été informé.

L’attaque a été contenue
«Personne n’est satisfait de ces expériences, mais elles ont été contenues», a déclaré Drew Bustos, vice-président du marketing chez eResearch Technology. Il a déclaré que la société commençait à remettre ses systèmes en ligne et prévoyait de remettre les systèmes restants en ligne dans les prochains jours.

EResearch Technology n’a pas précisé le nombre d’essais cliniques concernés, mais le logiciel est utilisé dans des essais de médicaments en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Il a été utilisé dans les trois quarts des essais qui ont conduit à l’approbation du médicament par la Food and Drug Administration (FDA) en 2019, selon son site Web.

LA RECHERCHE MÉDICALE, UNE MINE D’OR POUR LES HACKERS
Ce n’est pas un hasard si les cybercriminels attaquent les entreprises de biotechnologie. Les données scientifiques liées à la recherche sur les vaccins et les médicaments sont d’une grande valeur, en particulier en période de crise sanitaire.

En juillet dernier, la biotech américaine Moderna – qui a créé le premier vaccin expérimental contre Covid-19 – a été ciblée par des pirates chinois. L’Espagne a également accusé la Chine d’être à l’origine d’une campagne de cyber-attaque visant des laboratoires de recherche. LIEN

Catégories
Android Apple Association Attaque Bitcoins COVID-19 Ekans Entreprise de construction Etude EvilQuest GandCrab Hakbit Hôpital hyères informatique Mac MacOS maze Nefilim NetWalker Non classé Orange prix Ragnar Locker Ransomware revil Sécurité Shade sodinokibi Technologie ThiefQuest vidéo

L’été meurtrier 2 (toujours pas le film), un ransomware.

La rentrée scolaire a été marquée par un nombre sans précédent de cyberattaques connues impliquant des ransomwares. Le fruit de la connexion entre plusieurs facteurs. Et ceux-ci ne suggèrent aucun règlement réel.

L’été meurtrier 2 (toujours pas le film), un ransomware.

En septembre, nous avons enregistré près de 270 attaques de ransomwares dans le monde, une explosion par rapport aux mois précédents, alors que juin et août étaient déjà marqués par une activité intense des cybercriminels. Mais attention aux trompe-l’œil.
En France, nous avons dénombré 10 cas confirmés, auxquels s’ajoute un cas suspect, mais non confirmé à ce moment, vers le 8 août et à peu près le même en juillet. Les attaques confirmées sont répertoriées sur la chronologie que nous mettons à jour régulièrement. Sur Intrinsec, Cyrille Barthélemy rapporte 13 cas «en crise» en septembre contre 10 en août.

Et de préciser que sa capacité d’intervention n’était évidemment pas la même en plein été qu’en début d’année scolaire. Chez I-Tracing, Laurent Besset a noté 9 interventions sur le mois dernier contre 4 en dessous de la précédente. Chez Advens, Benjamin Leroux fait 3 interventions majeures et moins de 5 interventions plus petites. Mais toujours 150 détections de menaces qui pourraient conduire à une détonation de ransomware, principalement Emotet.

Début septembre, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a rapporté avoir traité 104 attaques de ransomwares depuis le début de l’année contre 54 sur l’ensemble de 2019. Et bien sûr, cela ne prend pas en compte les cas hors de son champ d’application.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, Jérôme Notin, PDG de GIP Acyma, a encore signalé début septembre 1.082 signalements de ransomwares à ce jour depuis le lancement de la plateforme le 4 février, avec 44% d’entreprises ou d’associations et 10 % d’administrations ou de communautés. En septembre, Jérôme Notin a enregistré 131 demandes d’assistance, contre 104 en août et 122 en juillet.

En France, à ce stade, il semble difficile de parler d’une explosion. Mais si la tendance à la hausse semble moins prononcée que pour le reste du monde, la menace semble sans doute rester à un niveau élevé.

Il y a au moins deux explications possibles de la situation, qui suggèrent que la menace ne diminuera probablement pas dans un proche avenir. Nous les développons ci-dessous le long de la chronologie.

Catégories
Android Apple Attaque Bitcoins COVID-19 Ekans Entreprise de construction EvilQuest GandCrab Hôpital hyères informatique Mac MacOS maze Nefilim NetWalker Orange prix Ragnar Locker Ransomware revil Sécurité Shade sodinokibi Technologie ThiefQuest

L’été meurtrier (pas le film), un ransomware.

Plusieurs entreprises ont été touchées, dont certaines ont décidé de traverser Rubicon en payant une rançon. Dans le même temps, les cybercriminels se structurent et se professionnalisent.

L’été meurtrier (pas le film), un ransomware.

Il est difficile de trouver une semaine sans voir une ou plusieurs entreprises victimes de ce fléau. En juillet, Netwalker était soupçonné d’avoir gravement perturbé l’activité MMA de la compagnie d’assurance, tout comme le groupe de construction Rabot Dutilleul. Une succursale d’Orange Business Services a été attaquée par Nefilim et a volé 350 Mo de données. Comment ne pas mentionner Garmin, dont la production a été arrêtée pendant deux jours, ainsi que ses sites Web, ses applications mobiles, ses appels téléphoniques, son chat en ligne et sa messagerie.

Et le mois d’août n’a pas été plus paisible, au contraire. Les vacances ont été gâchées pour Carlson Wangonlit Travel by Ragnar Locker ransomware. 30 000 PC auraient été bloqués et 2 To de données volées. Autre spécialiste du voyage dans les troubles, l’une des marques sur la compagnie de croisière Carnival a été visée par une attaque. La litanie se poursuit avec le groupe Maze, qui regroupe plusieurs sociétés Canon, LG et Xerox. Récemment, la société coréenne de semi-conducteurs SK Hynix a été touchée par ce gang. Le groupe derrière Sodinokibi, quant à lui, a poursuivi Brown-Forman, la société mère de Jack Daniel. Le fournisseur de services complets Spie a eu du mal à se débarrasser du ransomware Nefilim. 4 sites de production ont été fermés par MOM, propriétaire des compotes Materne et des crèmes MontBlanc. LIEN

Catégories
Attaque Hôpital informatique Ransomware Sécurité

Une femme meurt des suites d’un ransomware

Une femme est décédée jeudi en Allemagne après une attaque de ransomware qui visait à tort un hôpital. En raison de la paralysie du système informatique, le patient a dû être transféré dans un autre établissement mais n’a pas survécu.

Une femme meurt des suites d’un ransomware

Ce que les experts en cybersécurité craignaient depuis longtemps est enfin arrivé. Une femme est décédée suite à une attaque de malware. Arrivée aux urgences d’un hôpital de Düsseldorf, en Allemagne, elle n’a pas pu être prise en charge par des médecins car le système informatique était paralysé par un ransomware ou un ransomware.

Au total, 30 serveurs d’hôpitaux de Düsseldorf ont été infectés par un ransomware, qui a crypté les disques durs et laissé des instructions adressées à l’Université Heinrich Heine, à laquelle l’établissement est affilié. L’hôpital n’était pas la cible des pirates et a été accidentellement pris dans l’attaque. Le patient a dû être transféré dans un hôpital de la ville voisine de Wuppertal, à 32 kilomètres. Les médecins n’ont pas pu commencer le traitement pendant une heure et elle n’a pas survécu.

Les auteurs risquent d’être tués
La police a contacté les auteurs de l’attaque pour les informer de la situation. Ils ont alors immédiatement fourni la clé de cryptage pour bloquer les serveurs concernés. L’hôpital rapporte qu’il n’a subi aucune perte de données et que les systèmes sont redémarrés. L’attaque aurait exploité un bogue dans un produit Citrix (CVE-2019-19781).

Ce n’est pas la première attaque de ransomware dans un hôpital, car d’autres ont déjà forcé les médecins à transférer des patients vers d’autres établissements. Cependant, il peut s’agir du premier décès lié aux logiciels malveillants, directement ou indirectement. Une enquête est en cours pour établir le lien de causalité. Dans ce cas, les auteurs pourraient être accusés de meurtre.

SOURCES:

Hôpital: une femme meurt des suites d’un ransomware
Futura-Sciences

Une femme est décédée jeudi en Allemagne après une attaque de ransomware qui visait à tort un hôpital.
Ransomware: une attaque soupçonnée de provoquer un …
ZDNet France