Dans la course effrénée vers les Jeux olympiques de Paris, la sécurité, notamment dans le domaine cybernétique, reste une préoccupation majeure. Les récents résultats d’un test de cyber-sécurité mené auprès des gendarmes français soulèvent des questions inquiétantes quant à leur préparation face aux menaces en ligne, à seulement 130 jours de l’événement tant attendu.
Test XXL de Cyber-Sécurité pour les Gendarmes d’Île-de-France
Dans une initiative sans précédent, la région Île-de-France a soumis près de 9 000 gendarmes et gendarmes adjoints à un test de cyber-sécurité intensif. Ce test, orchestré par les autorités, visait à évaluer le niveau de vigilance et de préparation des forces de l’ordre face aux attaques informatiques. L’enjeu ? S’assurer que les gendarmes sont prêts à faire face aux cyber-menaces qui pourraient compromettre la sécurité des Jeux olympiques.
Un Piège Ingénieux
Le test a pris la forme d’un e-mail apparemment authentique, promettant des places exclusives pour les épreuves des Jeux olympiques de 2024. Avec un objet accrocheur et une apparence convaincante, l’e-mail a réussi à attirer l’attention de 5 000 destinataires, soit plus de la moitié des gendarmes ciblés. Parmi eux, près de 10% ont cliqué sur le lien frauduleux contenu dans le message, tombant ainsi dans le piège tendu par les initiateurs du test.
Signes Révélateurs de Fraude
Pourtant, même pour les gendarmes les moins attentifs, plusieurs indices auraient dû éveiller les soupçons. L’adresse de l’expéditeur, légèrement altérée, ainsi que le nom du prétendu expéditeur, Xavier Ducept, auraient dû susciter la méfiance. Malgré ces signes, un nombre significatif de gendarmes ont été trompés par la ruse, soulignant ainsi l’importance cruciale d’une formation continue en matière de cyber-sécurité. Dépannage informatique Ville de La Garde
Leçons à Tirer
Cet exercice, bien que révélateur des lacunes en matière de vigilance cybernétique, offre également une précieuse leçon. À l’approche des Jeux olympiques de Paris, il est impératif que les forces de l’ordre renforcent leurs compétences en matière de cyber-sécurité. Seuls des efforts concertés et une sensibilisation accrue permettront de garantir le succès et la sûreté de cet événement historique.
La technologie Airdrop d’Apple compromis : Pékin renforce son contrôle sur les communications des activistes
Dans une tentative de contrôler la diffusion de contenus critiques envers le Parti communiste, la police chinoise affirme avoir développé un outil de piratage avec le soutien gouvernemental, permettant l’accès aux données des utilisateurs d’Airdrop, une fonctionnalité clé des appareils Apple.
La Menace sur Airdrop
Des semaines après l’interdiction faite aux employés gouvernementaux de posséder des appareils étrangers sur leur lieu de travail, la police chinoise fait une déclaration audacieuse concernant sa capacité à compromettre la technologie Airdrop d’Apple. Cette fonctionnalité, initialement conçue pour faciliter le partage de contenus entre les appareils Apple, a attiré l’attention des autorités chinoises en raison de son utilisation prédominante par les militants pro-démocratie.
Le Soutien Gouvernemental
Un institut basé à Pékin, soutenu directement par le gouvernement, aurait réussi à hacker Airdrop, mettant ainsi la main sur des informations sensibles telles que les numéros de téléphone et les adresses électroniques des utilisateurs de cette fonctionnalité. Cette initiative vise à renforcer le contrôle sur les communications des activistes, sans préciser si des arrestations ont déjà eu lieu.
Efficacité et Précision
L’institut soutenu par le gouvernement affirme avoir identifié plusieurs suspects grâce à cet outil, soulignant son efficacité dans la résolution d’affaires et sa capacité à empêcher la propagation de contenus jugés inappropriés. Cependant, les détails sur les actions concrètes résultant de ces identifications restent flous.
« Cela améliore l’efficacité et la précision de la résolution des affaires et empêche la propagation de remarques inappropriées ainsi que de potentielles mauvaises influences« , a déclaré l’institut ayant développé cet outil.
Alors que l’année 2023 progresse, une tendance indéniable émerge dans le monde de la cybersécurité : le démantèlement de réseaux criminels mondiaux. Après une série d’opérations réussies contre Breached Forums, Genesis Market, et de nombreux sites DDoS, ainsi que l’infiltration du ransomware Hive en janvier dernier, le FBI ajoute un autre succès impressionnant à sa liste en mettant hors d’état de nuire un botnet de longue date : QBot.
QBot : Une Menace de Longue Date Éradiquée: Depuis son apparition initiale sous le nom de Qakbot en 2007, ce botnet a fait preuve d’une résilience impressionnante. Connus sous diverses appellations telles que QBot, QuakBot, Pinkslipbo, et TA570, ses créateurs semblaient jouer au jeu du chat et de la souris avec les chercheurs en sécurité. Évoluant continuellement, le botnet ajoutait constamment de nouvelles fonctionnalités et développait des stratégies pour échapper à la détection. Cela a créé une traque perpétuelle.
Finalement, la persévérance a porté ses fruits, et grâce à la coopération acharnée entre le FBI et ses partenaires, dont la Police Française, le botnet a été mis hors d’état de nuire. C’est une victoire bienvenue, témoignant des efforts soutenus pour protéger l’écosystème en ligne contre les menaces persistantes.
Des Millions de Dollars Sauvés grâce à l’Opération Conjuguée: La Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) et le Federal Bureau of Investigation (FBI) ont publié un avis conjoint de cybersécurité (CSA), « Identification and Disruption of QakBot Infrastructure, » pour aider les organisations à détecter et à se protéger contre les activités et les logiciels malveillants liés à QakBot.
Plusieurs nations occidentales, comprenant les États-Unis et la France, ont collaboré pour démanteler la plateforme Qakbot, une action annoncée conjointement par les autorités américaines et françaises le mardi 29 août. Selon le département de la Justice américain, « Le logiciel malveillant Qakbot a infecté plus de 700 000 ordinateurs, facilité le déploiement de rançongiciels et infligé des centaines de millions de dollars de préjudices à des entreprises, des prestataires de soins et des administrations publiques à travers le monde. »
Dans le cadre de cette coopération internationale, la procureure de la République de Paris a révélé que parmi les quelque 700 000 ordinateurs identifiés comme étant infectés, 26 000 se trouvaient en France. Laure Beccuau a ajouté que six serveurs, parmi les 170 à l’origine du logiciel malveillant, étaient situés sur le territoire français.
L’opération, menée le samedi précédent, a impliqué les autorités policières et judiciaires des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, et des Pays-Bas. Cette collaboration a abouti à la saisie de 8,6 millions de dollars en cryptomonnaies, a indiqué la procureure de Paris.
Un Botnet Inopérant : Les Détails de l’Opération: Laure Beccuau a précisé : Dans la nuit du 26 août 2023, le FBI a procédé à la redirection du trafic vers des serveurs sous son contrôle, libérant ainsi toutes les machines du botnet et rendant celui-ci complètement inopérant. L’opération a également entraîné la désactivation d’environ cinquante serveurs répartis entre les quatre pays partenaires, suivi de la mise hors service du reste de l’infrastructure.
Conclusion: Le démantèlement du botnet QBot représente un pas de géant dans la lutte contre les menaces cybernétiques. Cette opération conjointe entre les États-Unis, la France, l’Allemagne, et les Pays-Bas a non seulement sauvé des millions de dollars en préjudices, mais elle a également renforcé la coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité. C’est un rappel puissant que la persévérance et la collaboration sont des atouts essentiels dans la défense de notre écosystème en ligne.
Qu’est-ce qui s’est passé à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye ?
La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a récemment été victime d’une attaque informatique. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cet incident ?
Comment la CPI a-t-elle réagi face à cette cyberattaque ?
Comment la CPI a-t-elle réagi à cette cyberattaque et quelles mesures a-t-elle prises pour en atténuer les effets ?
Quels sont les documents sensibles que détient la CPI et pourraient-ils avoir été compromis lors de cette attaque ?
La CPI possède des documents sensibles, tels que des preuves de crimes et des informations sur des victimes et des suspects. Peut-on en savoir plus sur la nature des documents qui ont pu être touchés ?
Qui a revendiqué cette attaque ou qui en est suspecté ?
Y a-t-il des informations sur les auteurs présumés de cette attaque ou sur leurs motivations ?
Comment cette attaque pourrait-elle affecter le fonctionnement de la CPI et ses enquêtes en cours ?
En quoi cette attaque informatique pourrait-elle avoir un impact sur les activités et les enquêtes en cours à la CPI ?
Les autorités fédérales suisses ont révélé jeudi que l’administration suisse craignait que ses données stratégiques aient été touchées lors de l’attaque par rançongiciel récemment subie par l’entreprise Xplain. Selon le Centre national pour la cybersécurité (NCSC), qui coordonne les analyses et les mesures à prendre au sein de l’administration fédérale, des données stratégiques pourraient également être touchées, contrairement aux premières constatations.
Des craintes se manifestent en Suisse quant à une éventuelle violation de données stratégiques à la suite d’une attaque informatique.
À l’heure actuelle, l’administration fédérale suppose que ses systèmes ne sont pas directement accessibles via les systèmes de Xplain, selon les informations dont elle dispose. Toutefois, des analyses approfondies sont en cours pour déterminer quels services et données sont concrètement concernés par cette cyberattaque, a ajouté le NCSC dans un communiqué.
Des mesures de sécurité renforcées sont mises en place en Suisse afin de prévenir de nouvelles attaques et protéger les données critiques.
Divers organismes gouvernementaux, dont l’armée et les douanes, font effectivement partie des clients de Xplain, une entreprise suisse fournissant des logiciels aux autorités spécialisées dans la sécurité intérieure. Suite au cryptage des données volées et au chantage exercé sur l’entreprise, les cybercriminels ont publié une partie de ces informations sur le darknet, d’après le NCSC.
Les responsables suisses enquêtent sur l’ampleur de la cyberattaque et tentent de déterminer les éventuelles conséquences.
Samedi, plusieurs administrations fédérales ont confirmé l’attaque, mais se sont montrées rassurantes en soulignant que Xplay leur fournit uniquement des logiciels et ne conserve pas les données.
Xplain, qui a déposé plainte, a accusé le groupe de ransomware Play d’être à l’origine de cette attaque. Le directeur de l’entreprise, Andreas Löwinger, a déclaré dans un communiqué envoyé à l’AFP : « Nous n’avons eu aucun contact avec le groupe PLAY et nous ne paierons pas de rançon ! »
Les entreprises suisses sont appelées à renforcer leurs mesures de protection des données et à surveiller de près toute activité suspecte.
Comme dans d’autres pays, les cyberattaques contre les entreprises, les administrations et les universités se multiplient en Suisse. Récemment, le groupe de pirates informatiques Play a ciblé deux médias, CH Media et NZZ.
Le récent piratage de Thales prend maintenant un renversement beaucoup plus problématique. Bien que Locbkit n’ait apparemment pas fait de demande de rançon au groupe français, les données récupérées lors du piratage sont maintenant en ligne sur le forum collectif. Les experts en cybersécurité de l’entreprise cherchent désormais à évaluer l’étendue des dommages.
Cyberattaques de Thales: Lockbit publie les données volées de Thales sur le web
Il n’a fallu que quelques jours aux pirates les plus productifs pour le moment pour effectuer leur menace. Le 2 novembre, nous avons appris que Lockbit 3.0, qui a acquis une certaine réputation en 2022, a attaqué le navire amiral des armes françaises. Les éléments de l’affaire étaient encore relativement vagues. Thales affirme avoir reçu une requête de rançon à ce jour.
Lockbit, à son tour, prétend être à l’origine de l’attaque, mais n’avait encore fourni aucune preuve de ces réclamations. Cela se fait maintenant comme l’ont découvert nos collègues de Franceinfo. Ce dernier a en fait trouvé la trace des données volées sur le groupe sur le forum collectif russe. Cela signifie analyser lesdites données pour évaluer l’étendue des dommages. Les données concernant les Thales, que le groupe Lockbit 3.0 avait réclamé le vol, a été envoyée en ligne à Darkweb jeudi, nous avons appris vendredi de Defense and Technology Group, pour qui il n’y a pas de « influence sur ses activités ». « Le 10 novembre 2022, un groupe d’extorsion et ransomicine (Lockbit 3.0) a publié des données relatives à Thales sur sa plateforme », a déclaré ce dernier dans un communiqué, confirmant les informations de Franceinfo. Ils ont mis leurs menaces. Le groupe de pirates russes Lockbit 3.0 a publié vendredi sur le sombre Web de données confidentielles concernant la société Thalès, victime d’une cyberattaque le 31 octobre, selon France Info. Cela n’a aucune « influence sur les activités de l’entreprise », dit-elle.
Il n’y a «aucune contribution» dans les systèmes d’information du groupe, a déclaré Thales
Les pirates avaient indiqué de leurs cyberattaques que « toutes les données disponibles seraient publiées » après un défilé compte jusqu’au 7 novembre. Le groupe électronique français spécialisé dans l’espace, la défense et la sécurité a assuré que la France n’a pas reçu de demande de rançon.
Pour le moment, ils semblent relativement modérés. En fait, Thales ne montre pas un véritable signe de préoccupation et préfère plutôt montrer un look pour une nouvelle violation « en mobilisant systématiquement ses équipes d’experts en sécurité, la protection des données de nos parties prenantes est notre priorité absolue. Cependant, la société a déclaré qu’aucune de ses activités n’a été affectée par l’attaque.
De sa part, la carte Insolence Lockbit joue comme d’habitude. Le groupe avait annoncé la publication des données le 7 novembre, il est clair qu’il tenait une promesse. À partir de maintenant, ce dernier offre son aide aux clients de Thalès et appelle une plainte contre la société et soutient qu’elle a « largement négligé les règles de confidentialité ». Plus que jamais, le collectif est toujours le groupe de pirates le plus important pour le moment, absolument pour regarder de près.
C’est la deuxième fois cette année que la société française, spécialisée dans l’aérospatiale, est victime du partage de données après un piratage du groupe Lockbit 3.0.
Il n’y a « aucune pénétration » dans les systèmes d’information du groupe, a déclaré Thales, qui induit « deux sources probables de vol d’information ». Le premier a été identifié: il s’agit de « l’histoire d’un partenaire sur un portail d’échange dédié » créé avec Thales, selon le groupe, pour qui cela a conduit au dévoilement d’une information de volume « limitée ». La recherche pour identifier la deuxième source de vol se poursuit.
Minimiser l’influence potentielle sur les clients « Thales travaille en étroite collaboration avec le partenaire en question et fournit les ressources et le soutien technique nécessaires pour minimiser tout impact potentiel sur les clients et les parties prenantes affectées », a ajouté la clôture.
Le groupe russe de Lockbit 3.0 avait perturbé la fonction du centre hospitalier du sud-francilais (CHSF) à Corbeil-Esonnes en lançant une cyberattaque spectaculaire en août. Il a demandé une rançon de 10 millions de dollars, puis a publié des données de patients, de personnel et de partenaires.
Pas de rançon -request Pour l’attaque contre Thales, les pirates ont menacé de publier « toutes les données disponibles » le 7 novembre, selon eux « très sensible, confidentiel, à haut risque », citant le fonctionnement de la société, Documents commerciaux, des dossiers comptables, client , Fichiers clients, logiciels. Thales dit qu’il a « fait l’objet de toute nouvelle rançon ».
L’annonce du dévoilement des données volées semblait être des investisseurs alarminants: le cours Thales -Aktie était en baisse de 7,57%, à 113,55 euros, vendredi après-midi à la Bourse de Paris, sur un marché ascendant. C’est la deuxième fois cette année que la société française est victime d’un piratage massif, après une première attaque en janvier. Les mêmes cybercriminels avaient déjà été capables de données appropriées, et Thales ne semblait pas avoir à faire chanter la demande de rançon. Des centaines de fichiers zip, le dernier daté du 1er janvier 2022, avaient été publiés par des pirates informatiques. C’étaient des outils internes, y compris le code informatique.
Le groupe de pirates Lockbit 3.0 a déjà fait plusieurs victimes en France. Ils sont particulièrement à l’origine d’une importante cyberattaque contre l’hôpital Corbeil-Assonnes, où ils ont demandé une rançon en échange de non-publication des données volées. Récemment, l’hôtel de ville de Chaville (Hauts-de-Seine) a également été touché.
Un projet conjoint sur Cybercampus avec plusieurs acteurs privés montre les attaques en Ukraine depuis le début de la guerre et propose de télécharger des fichiers pour éviter les attaques.
Une plate-forme française montre des cyber-menaces contre l’Ukraine
Nous pouvons parler d’une première initiative conjointe depuis le lancement de Cyber Campus en février. Une plate-forme de collaboration montre les cyber-menaces les plus importantes qui ont émergé depuis l’invasion de l’Ukraine de la Russie. Plus qu’un simple lieu d’information montre que ce portail est des rapports sur les derniers logiciels malveillants.
Encore mieux, tout gestionnaire informatique d’une entreprise peut télécharger des fichiers contenant des informations malveillantes utilisées en Ukraine pour sécuriser davantage le système de protection informatique. Par conséquent, un montant électronique ou un lien frauduleux utilisé auparavant dans le conflit peut être détecté par un logiciel, une fois mis à jour. Tous les rapports et fichiers à télécharger peuvent être trouvés dans la section Portal Share. LIEN
Akka Technologies, un groupe d’ingénierie et de conseil français, a été frappé par une attaque de ransomware qui affectent une bonne partie de l’entreprise et les 21 000 employés.
Le groupe d’ingénierie français Akka est affecté par une attaque au ransomware
Akka est l’un des plus grands conseils technologiques et technologiques européens. Il vient d’être acheté par le groupe suisse Adecco, qui l’a retiré début mai à la Bourse. Adecco fusionnera l’entreprise avec sa filiale MODIS, qui se spécialise également dans l’ingénierie, pour créer un nouveau géant de service en technologie capable de rivaliser avec des acteurs plus importants dans le secteur tels que Cap Gemini.
Ingénierie, pour créer un nouveau géant de service dans une technique capable de concurrencer les plus grands acteurs du secteur en tant que Cap Gemini.
Il s’agit d’une attaque de ransomware où le pirate trouve les données sur sa victime et revendique une rançon pour donner les clés pour déchiffrer. Akka Technologies ne veut pas donner de détails sur l’étendue de l’attaque pour ne pas informer l’attaquant.
Parmi les sujets auxquels nous sommes confrontés en 2022, il sera nécessaire de compter sur la prévalence et d’augmenter l’intensité des attaques de ransomware qui ont une partie monopolisée de la nouvelle en 2021. En fait, ce problème est loin d’être en phase de disparition. Ces menaces deviennent susceptibles de devenir plus dangereuses dans un contexte où les cybercriminels cherchent à avoir un impact maximal. Les attaques d’escalade via des chaînes d’alimentation sont une tendance importante et troublante. Les cybercriminels cherchent à générer une destruction massive.
Ransomware sur chaîne d’approvisionnement pour 2022
Nous devons nous attendre à un plus grand nombre d’attaques visant à la chaîne d’approvisionnement numérique en 2022, d’autant plus que la déficience actuelle des talents, elle pousse les entreprises à compter encore plus sur les plates-formes, les services et les outils logiciels tiers
Le ministère de la Justice est ciblé par un ransomware
Le ministère français de la Justice victime d’un ransomware. C’est ce que propose le youtubeur « Defend Intelligence » sur Twitter. Selon ses sources, des données ont été compromises et les pirates menacent de les publier le 10 février 2022 si la rançon requise n’est pas payée par les autorités.
Lockbit 2.0 Groupe de rançongiciel, connu pour avoir attaqué Thales, en veillant à ce qu’elle ait réussi à hérir le ministère de la Justice. Le compte à rebours dans le soutien menace de publier des documents car ils auraient non plus sûr lors de l’attaque dans un délai de deux semaines.
Un gros compte à rebours rouge, ils menacent de publier des document
Sur son site, le groupe de cybercriminels prétend avoir attaqué des organisations italiennes et danoises ou espagnoles. Lors de la dernière mise à jour de ses victimes présumées, en plus du site Web du ministère de la Justice, il a indiqué que la municipalité de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) serait également concernée. Contacté par Libération, Eric Berdoats, maire, confirmer: « Nous étions le sujet du vendredi dernier tôt le matin d’un cyberrataker qui a paralysé tous nos systèmes. » Une plainte a été soumise au procureur de Paris.
le ministère de la Justice ciblé par Le groupe de rançongiciel Lockbit
Le responsable choisi ne veut pas indiquer si une demande de rançon a été reçue. Cependant, il est appelé aucune couverture de données pour le moment. « Petit à petit, nous reviendrons dans l’activité, nous réussirons ici à la fin de la semaine pour restaurer tout », continue-t-il. La mairie doit encore racheter des serveurs et « réinvestir dans une nouvelle infrastructure ». Un prix qui dépasserait les cent mille euros. Pour rappel, en décembre, plusieurs maisons de ville de Seine-Saint-Denis ciblent également une attaque de Rankong. Selon Kaspersky Cyberscurity Company, Ransomware Lockbit « est un logiciel malveillant conçu pour bloquer l’accès aux utilisateurs avec des systèmes informatiques et soulever le blocage en échange d’une rançon ». C’est une attaque privilégiée sur les entreprises cibles ou d’autres organisations. Premièrement appelé « Virus.ABCD », le programme Lockbit sera utilisé dans des attaques identifiées depuis septembre 2019. «Les États-Unis, la Chine, l’Inde, l’Indonésie et l’Ukraine sont déjà ciblés dans le passé de ces types d’attaques», ajoute la société. De même pour plusieurs pays européens.
Le FSB affirme qu’il a répondu à l’appel des « autorités américaines compétentes », après avoir souligné « le chef de l’association criminelle et son implication » dans les cyberattaques.
Le FSB a démantelé le groupe de cybercriminels, une requête formulée par les Etats-Unis, principale victime de REvil.La Russie a démantelé, à la demande des États-Unis, le groupe de hackers REvil.Renforcement de la coopération entre Moscou et Washington dans la lutte contre la cybercriminalité.REvil, un rançongiciel des plus célèbres, qui a extorqué des millions d’euros à des centaines d’entreprises, notamment françaises.La Russie annonce l’arrestation du gang de rançongiciel REvil.
L’intelligence russe a organisé l’arrestation dans sa superficie de 14 cybercriminels soupçonnés de faire partie de la célèbre bannière Wil. Rarissime, cette chirurgie de la police suit un appel des autorités américaines. Normalement, Moscou refuse de coopérer avec des pouvoirs étrangers et la Russie est considérée comme un refuge pour certains réseaux cybercoises. Si ce type de coopération est reproduit, ce serait un changement important dans la lutte contre la cybercriminalité. Un message d’attente spécial tandis que les lignes sont ces logiciels qui cryptent vos données pour nécessiter une rançon, est devenue l’une des menaces informatiques les plus importantes dans le monde, n’a pas éjecté ce fléau. « Ces personnes ont développé des logiciels malveillants, organisé le vol de fonds sur les comptes bancaires des citoyens étrangers et leur dépôt, notamment en achetant des propriétés Internet coûteuses », explique FSB dans sa déclaration.
Ce 14 janvier marque 2022 un tournant dans la lutte contre la cybercriminalité? Le service de sécurité fédéral de la Fédération de Russie (FSB) a annoncé le succès d’un certain nombre d’arrestations dans quatre villes du pays (Moscou, Saint-Pétersbourg, Leningrad et Lipetsk) … à la demande des États-Unis.
Dans leur recherche, 14 personnes soupçonnées de faire partie du gangui-à-tête, l’un des plus célèbres opérateurs Rankoning qui ont extorqué des millions d’euros sur des centaines d’entreprises, notamment français et américains. L’opération a donc tiré une fonction finale sur les dommages des révisions.
Entre 2019 et 2020, les attaques de «Ransomware» destiné aux autorités publiques avec plus de 30% d’augmentation.
Au cours de cette période, des services nationaux de la police et de la gendarmeriet enregistrés entre 1 580 et 1 870 procédures relatives aux attaques de forages de rang. Ce sont des logiciels malveillants qui verrouillent des ordinateurs ou de l’ensemble du système informatique, puis demandent une rançon aux victimes. En cas de paiement, les victimes doivent recevoir une clé de déchiffrement pour reprendre l’accès aux données.
Selon l’estimation élevée, le nombre de procédures ouvertes en relation avec le ransomware a augmenté en moyenne de 3% de chaque année jusqu’en 2019, puis accéléré (+ 32%) entre 2019 et 2020. Néanmoins, cette étude, les procédures commerciales et les institutions ne représentent que 15%. d’attaques sur les systèmes de traitement de données automatisés enregistrés entre 2016 et 2020.
Le secteur industriel (qui représente 7% de l’économie française) est particulièrement touché: il représente 15% des victimes enregistrées. Les pouvoirs publics, l’éducation, la santé et l’action sociale sont surreprésentés: 20% des victimes, dont seulement 13% des institutions de la France. Dans ce secteur, les autorités locales sont particulièrement attaquées (85% des autorités publiques en 2020).
La rançon requise par les pirates hachistes deviennent plus importantes et demandées souvent à Cryptomonnaie, selon l’étude. La valeur médiane des montants enregistrés auprès de la police et de la gendarmerie a augmenté d’env. 50% par an entre 2016 et 2020, à 6 375 € pour 2020.
Le ministère de la Défense belge a confirmé identifié une attaque informatique de type Log4j.
Les autorités belges subissent une cyberattaque de Log4jLog4Shell
Le ministère Belge de la Défense joue une transparence en admettant une victime d’un piratage basé sur l’erreur Log4Shell. Le fonctionnement de ce dernier intégrant des logiciels malveillants Dridex.
Aujourd’hui, le ministère belge de la Défense a annoncé qu’elle avait été victime d’une attaque contre la vulnérabilité de Log4Shell. Le piraterie aurait eu lieu la semaine dernière et « certaines activités de département de la Défense ont été paralysées depuis plusieurs jours. »
Le porte-parole du Fonds a confirmé ces informations. « La défense a découvert jeudi une attaque sur son réseau informatique reporté sur Internet. Des mesures de quarantaine ont été rapidement prises pour isoler les parties touchées. La priorité est de garder le réseau de défense opérationnelle. En outre, il est dit: » Cette attaque suit l’exploitation de la vulnérabilité log4j, publiée la semaine dernière. «
Les chercheurs de la sécurité ont mis en évidence des personnes qui constituent une partie importante de l’écosystème de cybercrimination
Les intermittent de la cybercriminalité
Programmes de phishing, campagnes de logiciels malveillantes et autres opérations utilisent un nombre total de travailleurs ombragers. Pour leur offrir de meilleures opportunités de travail légitimes pourraient aider à réduire le crime?
Une collaboration de recherche avec l’Université technique tchèque à Prague et GoSecure et SecureWorks entreprises de sécurité Cyber a analysé les activités des personnes en marge de la cybercriminalité, les projets sous – jacents tels que la création de sites Web, finissent par être utilisés pour des attaques de phishing, les affiliés Systèmes pour diriger le trafic sur les sites Web compromis ou contrefaits ou écrire sur le code trouvé dans les logiciels malveillants.
Les gens sur l’origine de ces projets font parce qu’il est un moyen facile de gagner de l’argent. Mais faire ce travail, ils jettent les bases de campagnes malveillantes pour les cyber-criminels.
Un regard sur le web L’étude, Mass Effect: Comment Opporitistic travailleurs conduisent dans la cybercriminalité et présenté au Black Hat États-Unis, trouve ses origines dans une analyse de l’Université technique tchèque qui a révélé des roues geost, un botnet et une campagne de logiciels malveillants Android comme des centaines infectés de milliers d’utilisateurs. Ce travail a permis aux chercheurs d’examiner les journaux pour certaines des personnes impliquées.
Ils ont pu trouver des traces de personnes dans ces journaux sur des forums en ligne et d’autres plates-formes de discussion et avoir une idée de leurs motivations.
«Nous avons commencé à comprendre que même s’ils étaient impliqués dans la diffusion de programmes malveillants, ils n’étaient pas nécessairement cerveaux, mais plutôt des travailleurs informels, ceux qui travaillent sur de petits projets», a déclaré Masarah Forfait-Clouston, chercheur de sécurité à Gosécur.
Bien que ces personnes sont au bas de la hiérarchie, ils exécutent des tâches utiles pour les cyber-criminels à des sites d’utilisation et d’outils, ils créent des activités malveillantes, y compris le phishing et les logiciels malveillants communication.
« Ils essaient de gagner leur vie et peut – être le salaire du crime mieux, donc ils vont là – bas, » a déclaré Sebastian Garcia, professeur adjoint à l’Université technique tchèque, affirmant que nous devons accorder plus d’ attention aux personnes qui oscillent entre la cybercriminalité et l’ activité juridique.
« Il y a beaucoup de gens dans ces forums publics que les sociétés de sécurité ne se rapportent pas, mais ce sont ceux qui soutiennent la majorité du travail, la création de pages web pour les e – mails de phishing, l’ APK, le cryptage, les logiciels malveillants, mulet, » dit – il.
L’arbre qui dissimule la forêt « Si nous nous concentrons toujours sur des cerveaux » délinquants motivés « qui ont vraiment développé le Botnemetten et les moyens de gagner de l’argent avec tout cela, nous oublions les travailleurs », avertit M. Paquet-Clouston. « En tant que société, nous oublions souvent que beaucoup de gens sont impliqués et que ce n’est pas nécessairement des personnes très motivées, mais plutôt ceux qui finissent par faire l’activité », a-t-elle déclaré.
Mais cela ne signifie pas nécessairement que les personnes impliquées dans ces systèmes doivent être traitées comme des cybercriminels de vol élevé, en particulier lorsque certains ne savent même pas que leurs compétences sont utilisées pour la cybercriminalité.
En fait, il serait possible de donner à bon nombre de ces personnes la possibilité d’utiliser leurs avantages de compétences plutôt que de les utiliser pour l’aider à la criminalité.
Les grandes attaques des grandes entreprises et l’exposition de 50 à 65 millions d’enregistrements ont un prix élevé, jusqu’à 401 millions de dollars.
Selon une étude IBM, le coût moyen d’une attaque est de plus de 4 millions de dollars.
Le coût des piratages professionnelles atteint un niveau record
Le coût moyen d’une attaque a maintenant dépassé le barreau fatidique de 4 millions de dollars et a atteint un niveau record en vertu de la crise de la santé. Dans un rapport publié mercredi d’IBM, Big Blue estime que, en 2021, coûte une violation de données typique des entreprises de 4,24 millions USD. Le coût est de 10% supérieur à 2020.
En France, les secteurs les plus touchés sont des services financiers, du secteur pharmaceutique ainsi que de la technologie. Au niveau international, aux secteurs de la santé et des services financiers qui enregistrent les violations les plus chères.
Logiciels malveillants et hameçonnage
IBM estime qu’environ 60% des entreprises se sont tournées vers «Cloud» pour poursuivre leurs activités, bien que le renforcement du contrôle de la sécurité n’ait pas nécessairement suivi. Lorsque l’utilisation de travaux distants a explosé, elle était la même pour les infractions de données dont les quantités ont augmenté de 1 million de dollars – les taux les plus élevés de 4,96 millions de dollars contre 3, 89 millions de dollars.
Le vecteur d’attaque le plus courant des victimes de données d’un transfert de données est un compromis sur les informations d’identification, soit extraits des souches de données soumises, vendues ou obtenues par une attaque de force brute. Une fois que le réseau est infiltré, les informations personnelles identifiables (IPI) sont devenues des clients, notamment des noms et des adresses électroniques, volées dans près de la moitié des cas.
En 2021, il a fallu un total de 287 jours pour détecter et contenir une violation de données ou 7 jours de plus que l’année précédente. Au total, une organisation moyenne n’enregistrera pas d’entrer dans les 212 jours. Il ne sera donc pas capable de résoudre complètement le problème avant que 75 jours supplémentaires soient passés.
Les infractions de données dans le secteur de la santé ont été les plus chères, avec une moyenne de 9,23 millions de USD suivi des services financiers – 5,72 millions de dollars – et des médicaments, avec 5,04 millions de dollars.
Selon IBM, les entreprises qui utilisent des solutions de sécurité sont basées sur des algorithmes d’intelligence artificielle (AI), l’apprentissage automatique, l’analyse et le cryptage, ont tous diminué le coût potentiel d’une violation qui permet aux entreprises. Économisez en moyenne entre 0,1 25 et 1,49 million de dollars.
« L’augmentation des infractions de données sont une autre dépense supplémentaire pour les entreprises en fonction des changements technologiques rapides lors de la pandémie », a déclaré Chris McCurdy, vice-président de la sécurité IBM. « Bien que le coût des infractions de données ait atteint un niveau record au cours de la dernière année, le rapport a également démontré des signes positifs de l’impact des tactiques de sécurité modernes, telles que l’AI, l’automatisation et l’adoption d’une approche de confiance zéro – qui pourrait être payée en réduisant coûte ces incidents plus tard. «
Les chercheurs de la Sentinelone CyberSecurity Society ont reconstitué la récente cyberattack contre le système ferroviaire iranien dans un nouveau rapport qui découvre un nouvel acteur malveillant – qu’ils s’appellent « MeteorExpresss ».
Malware Data Destroyeur en Iran Wiper Meteor
Le 9 juillet, les médias locaux locaux ont commencé à signaler une cybercrattage sur le système ferroviaire iranien, avec des pirates qui changent d’affichage dans les stations en demandant aux passagers d’appeler « 64411 », le numéro de téléphone du guide suprême.
Les services ferroviaires ont été interrompus et aujourd’hui, plus tard les attaquants du ministère iranien des Transports. Selon Reuters, le portail et les sous-sports du ministère ont cassé une attaque sur les ordinateurs et le développement urbain de l’ordinateur.
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Les États-Unis veulent mettre en place une task force centrale basée à Washington qui regroupera tous les cas de ransomware. Une méthode déjà mise en place pour travailler sur les affaires de terrorisme.
Dans ce contexte chargé, les États-Unis ont indiqué qu’ils entendaient revoir leur approche de la cybercriminalité. Selon un responsable américain interrogé par Reuters, les États-Unis souhaitent mettre en place un groupe de travail centralisé basé à Washington pour coordonner les efforts des gouvernements locaux en cas de ransomware.
Les États-Unis cherchent ainsi à acquérir une vision plus large du phénomène et de l’implication des différents acteurs de l’écosystème de la cybercriminalité en obligeant les procureurs et enquêteurs à centraliser les informations découvertes lors de leur enquête dans une cellule. Cette unité aura pour objectif de collecter et de recouper des informations techniques et des détails sur les cas impliquant des ransomwares, mais aussi des cas connexes liés à l’écosystème de la cybercriminalité créé autour de cette activité : botnets, échanges de crypto-monnaie, services d’hébergement pare-balles et blanchiment d’argent seront également de la partie. les vues de ce groupe de travail spécialisé.
La méthode n’est pas nouvelle et a déjà été mise en œuvre par les États-Unis dans des affaires de terrorisme et certains phénomènes criminels qui affectent directement la sécurité nationale. La paralysie des services de Colonial Pipelines a choqué le pays et montre à quel point les attaques de ransomware peuvent affecter l’infrastructure nationale, considérée comme critique.
Aux États-Unis, les gros titres des ransomwares arrivent chaque semaine : après l’attaque qui a paralysé le Colonial Pipeline, c’est le géant de l’alimentation JBS qui a porté le plus gros fardeau du groupe Revil cette semaine. Dans le même temps, le conglomérat japonais Fujifilm a annoncé cette semaine avoir été touché par une attaque de ransomware qui l’a contraint à suspendre l’activité de son système informatique. Dans plusieurs cas, les attaquants ont réussi à extorquer des rançons aux entreprises concernées : on a appris que le pipeline colonial avait exempté une rançon de 4,4 millions de dollars pour obtenir la clé de décryptage utilisée par les pirates qui avaient paralysé son système.
En France, la récente épidémie de ransomware a incité les autorités à reconsidérer leurs méthodes d’enquête. Si les attaques de ransomwares ne sont pas traitées par le parquet national contre le terrorisme, la section J3 du parquet de Paris a en revanche une compétence nationale sur les affaires liées à la cybercriminalité, ce qui permet de centraliser les informations sur les attaques de ransomwares.
Le lieutenant-colonel Fabienne Lopez, chef du service de cyber-enquête de la gendarmerie, C3N, expliquait fin 2020 que chaque service d’enquête travaillant sur ces sujets s’était spécialisé dans différentes « familles » de ransomware, « à la demande de la section J3 du parquet de Paris ». L’échange d’informations entre les différents services est organisé, notamment par la création d’une base de données commune permettant le partage d’informations.En raison du caractère international de ces études, les enquêteurs sont également liés aux services d’Europol, qui travaillent également à leur niveau pour permettre l’échange d’informations sur les cas de ransomware. Un tournant amorcé en 2020 pour faire face à la reprise des attaques, comme le rapportait Le Monde en début d’année.
L’Anssi et les services de renseignement travaillent également de leur côté pour identifier et traquer les groupes à l’origine des cyberattaques. L’échange d’informations entre ces agences et les tribunaux est en revanche plus compliqué, mais la nouvelle loi sur le renseignement, adoptée cette semaine par l’Assemblée nationale, prévoit plusieurs articles visant à faciliter le transfert d’informations des agences et administrations publiques. pour les services de renseignement.
Le 4 mars, le site spécialisé Intelligence Online a annoncé une fuite massive de données de la part des services de renseignement militaires et étrangers français (DGSE). Selon les médias, les coordonnées de près de 5 000 personnes ainsi que des données médicales sensibles ont été piratées. Le site Web explique: «Selon nos archives, la base de données contient les mêmes données pour au moins 1 767 militaires. Ces derniers peuvent être identifiés par leur affiliation à la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale de Toulon ». Intelligence Online précise qu’un millier d’entre eux sont situés à Evreux et que 230 sont explicitement liés à la base aérienne 105. Cette base abrite notamment l’unité aérienne du service d’action de la DGSE. Des fichiers de près de 500 000 noms circulent sur un forum référencé par les moteurs de recherche. Ces noms sont associés à des données sensibles telles que le groupe sanguin, le médecin traitant, l’assurance maladie et même les mots de passe. Selon Liberation Cheknews, ces données sont similaires à des échantillons prélevés dans un laboratoire d’analyses médicales entre 2015 et octobre 2020.
Le site Intelligence Online, spécialisé dans les activités des personnels de renseignement, fait état d’une fuite majeure au sein de l’armée française. Selon lui, les données médicales de près de 5 000 personnes ont été piratées. Les informations sur les membres de la DGSE sont également concernées.