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Les Nouveautés dans le Monde des Logiciels Malveillants : Emotet, DarkGate et LokiBot

Le monde des logiciels malveillants ?

Le paysage des logiciels malveillants ne cesse d’évoluer. De nouvelles familles apparaissent tandis que d’autres disparaissent. Certaines familles ont une durée de vie courte, tandis que d’autres restent actives pendant longtemps. Pour suivre cette évolution, nous nous appuyons à la fois sur les échantillons que nous détectons et sur nos efforts de surveillance, qui couvrent les botnets et les forums clandestins.

Dark web underground forum

Découvert récemment ?

Au cours de nos recherches, nous avons découvert de nouveaux échantillons d’Emotet, un nouveau chargeur baptisé « DarkGate » et une nouvelle campagne d’infostealer LokiBot. Nous avons décrit ces trois éléments dans des rapports privés, dont cet article contient un extrait.

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre service de signalement de logiciels malveillants, veuillez nous contacter à l’adresse crimewareintel@kaspersky.com.

DarkGate : Un Nouveau Venu dans le Monde Malveillant

En juin 2023, un développeur de logiciels malveillants bien connu a publié une annonce sur un forum populaire du dark web, se vantant d’avoir développé un chargeur sur lequel il travaillait depuis plus de 20 000 heures depuis 2017. Certaines des principales fonctionnalités, qui dépassaient la simple fonction de téléchargement, comprenaient notamment les suivantes :

  • VNC caché
  • Exclusion de Windows Defender
  • Vol d’historique de navigation
  • Proxy inversé
  • Gestionnaire de fichiers
  • Vol de jetons Discord

La liste complète des capacités annoncées est disponible dans notre rapport privé.

L’échantillon que nous avons obtenu ne dispose pas de toutes ces fonctionnalités, mais cela ne signifie pas grand-chose, car elles peuvent être activées ou désactivées dans le programme de construction. Cependant, nous avons pu reconstituer la chaîne d’infection, qui comporte quatre étapes, jusqu’au chargement de la charge finale : DarkGate lui-même.

LokiBot : L’Infostealer Persévérant

LokiBot est un infostealer apparu pour la première fois en 2016 et toujours actif aujourd’hui. Il est conçu pour voler des identifiants de diverses applications, telles que les navigateurs, les clients FTP, et autres. Récemment, nous avons détecté une campagne de phishing ciblant les entreprises de transport maritime et distribuant LokiBot.

Dans les cas que nous avons étudiés, les victimes ont reçu un e-mail semblant provenir d’un contact professionnel et indiquant des frais portuaires à payer. Un document Excel était joint à l’e-mail. Comme prévu, à l’ouverture du document, l’utilisateur était invité à activer les macros. Cependant, il s’agissait d’un avertissement frauduleux, car le document ne contenait aucune macro et tentait d’exploiter la CVE-2017-0199.

Cette vulnérabilité permet d’ouvrir un document distant en fournissant un lien. Cela entraîne le téléchargement d’un document RTF, qui exploite à son tour une autre vulnérabilité, à savoir la CVE-2017-11882. En exploitant cette autre vulnérabilité, LokiBot est téléchargé et exécuté.

Une fois exécuté, LokiBot collecte les identifiants de diverses sources et les enregistre dans une mémoire tampon à l’intérieur du logiciel malveillant, avant de les envoyer au C2. Les données sont envoyées via des requêtes POST compressées avec APLib. Après avoir envoyé des informations système, le logiciel malveillant reste à l’écoute de commandes C2 supplémentaires. Ces commandes peuvent être utilisées pour télécharger d’autres logiciels malveillants, exécuter un enregistreur de frappe, etc.

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Professionnel

Fuite de données chez Pôle Emploi : Des millions de demandeurs d’emploi impactés, enquête en cours

Une fuite de données majeure secoue Pôle Emploi et son prestataire Majorel, mettant en péril les informations personnelles de millions de demandeurs d’emploi. Décryptage des détails de cette brèche sécuritaire qui a mis en vente des données sensibles sur le darknet.

Le Prestataire Victime de l’Attaque: L’entreprise affectée par cette attaque de grande ampleur est Majorel, un acteur majeur dans la gestion des données, la gestion client et les centres d’appels. Née de la fusion entre Arvato et Saham, Majorel compte parmi ses clients des entités telles qu’EEDF, le ministère du logement et Orange. Les informations compromises concernent des données personnelles de près de dix millions de demandeurs d’emploi, exposées illégalement en ligne.

Enquête Ouverte par le Parquet de Paris: Face à cette violation de sécurité, la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a entamé une enquête pour déterminer les circonstances de l’incident. L’introduction et la persistance frauduleuse dans un système automatisé de traitement de données sont au cœur de cette enquête.

Portée de la Fuite de Données: Initialement annoncée par Pôle Emploi comme concernant les personnes inscrites en février 2022 et celles dont l’inscription a cessé depuis moins de douze mois, cette brèche pourrait potentiellement toucher jusqu’à dix millions d’individus. Les noms, prénoms, statuts actuels ou passés en tant que demandeurs d’emploi, ainsi que les numéros de sécurité sociale seraient exposés. Cependant, Pôle Emploi a exclu l’exposition d’informations telles que les adresses e-mail, les numéros de téléphone, les mots de passe et les coordonnées bancaires.

Expertise du Pirate Incontestable: Un pirate notoire, spécialisé dans la vente et l’acquisition de bases de données piratées, a confirmé la présence des données de Pôle Emploi sur le darknet. Cette source affirme que dès le 8 août, une base de données datant de 2022 et comprenant 10,2 millions d’utilisateurs a été mise en vente à 900 dollars.

L’incident de sécurité met en évidence l’ampleur des défis que les organisations telles que Pôle Emploi doivent relever pour protéger les informations sensibles de leurs utilisateurs. L’enquête en cours révélera les failles de sécurité ayant permis cette fuite de données, tandis que les demandeurs d’emploi concernés devront redoubler de vigilance face aux risques potentiels liés à l’exploitation de leurs informations personnelles.

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Attaque informatique Mairie Ransomware

Mairie de Sartrouville Victime d’une Attaque Ransomware : Les Hackers de Medusa Réclament 500 000 Dollars

La mairie de Sartrouville, située en Ile-de-France, a été plongée dans une situation critique le 17 août 2023, lorsque des cybercriminels ont lancé une attaque ransomware contre ses systèmes informatiques. Les conséquences de cette intrusion malveillante ont été significatives et ont suscité des réactions rapides des autorités locales.

Qu’est-ce qui s’est passé et quelles sont les cibles ?

Le 17 août dernier, les serveurs de la mairie de Sartrouville ont été infiltrés par des hackers utilisant le ransomware connu sous le nom de Medusa. Cette attaque a eu pour résultat immédiat la paralysie des activités numériques de la collectivité. Les données essentielles ont été chiffrées, mettant ainsi en péril la continuité des opérations administratives et la sécurité des informations sensibles.

Pourquoi cette attaque est-elle préoccupante ?

Contrairement à une pause estivale, les hackers du groupe Medusa ont choisi le moment opportun pour frapper, accentuant le caractère insidieux de leur intrusion. Bien que la mairie ait maintenu des sauvegardes sur des serveurs externes, la rapidité de l’attaque et la sophistication du ransomware ont abouti à une interruption de 24 heures des services municipaux. Le préjudice financier de cette attaque se chiffre à environ 200 000 euros, reflétant les coûts directs et indirects engendrés par l’interruption des activités.

Les données compromises et les revendications des hackers :

Le groupe de hackers Medusa, bien que peu connu, a rapidement revendiqué la responsabilité de cette attaque. Dans une déclaration, ils ont exigé une rançon colossale de 500 000 dollars (environ 460 000 euros) à la mairie de Sartrouville. La date butoir fixée pour le paiement est le 31 août, sous peine de voir les données volées être rendues publiques sur le darknet. « Ransomware commissariat Hyères« 

Des sources ont indiqué que malgré ces menaces, la mairie de Sartrouville a adopté une position ferme en refusant de céder au chantage des cybercriminels. Cette posture vise à décourager les futures attaques similaires en montrant que les autorités locales ne se plieront pas devant les exigences des hackers.

L’enquête en cours et les mesures prises :

Face à cette menace sérieuse, une enquête a été immédiatement lancée et confiée à la Brigade de Lutte contre la Cybercriminalité (BL2C) relevant de la police judiciaire de Paris. Cette unité spécialisée est chargée de démêler les fils de cette attaque sophistiquée et de traquer les responsables derrière l’opération de ransomware.

Grâce à des sauvegardes effectuées sur des serveurs externes, le système informatique de la mairie a été rétabli. Néanmoins, l’impact de cette attaque se fait toujours ressentir, rappelant ainsi la vulnérabilité des institutions publiques face à la menace croissante de la cybercriminalité.

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L’AÉROPORT DE MONTPELLIER FRAPPÉ PAR UNE CYBERATTAQUE : RETARDS DE VOLS ET PERTURBATIONS

L’aéroport de Montpellier a été victime d’une cyberattaque qui a entraîné des retards de vols. Les systèmes informatiques de l’aéroport ont été ciblés par des cybercriminels lors d’une opération menée dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet 2023. Selon une source bien informée, le fonctionnement du site a été perturbé pendant plusieurs heures. Cette attaque a été qualifiée de « très violente » par un responsable de l’aérogare. Tous les programmes et outils numériques internes essentiels au bon fonctionnement de l’aéroport ont été affectés.

Les autorités locales ont rapidement réagi en mobilisant une équipe d’experts en cybersécurité pour évaluer l’ampleur des dégâts et rétablir les services affectés.

Malgré ces problèmes, aucun vol n’a été annulé. Cependant, selon une source travaillant pour l’aéroport, les systèmes ont été hors service pendant plusieurs heures. Emmanuel Brehmer, président du directoire de la société aéroportuaire, n’a pas confirmé explicitement que son organisation avait été visée par des pirates, mais a reconnu des difficultés informatiques ayant entraîné de légers retards dans le trafic.

Les investigations préliminaires ont révélé que l’attaque provenait d’un groupe de hackers sophistiqués, dont les motivations restent encore inconnues.

Le ministère de l’Intérieur et les services de sécurité ont été informés de la situation et des enquêtes devraient être ouvertes afin d’identifier les responsables de cette attaque malveillante. Aucune information n’a été communiquée concernant une éventuelle demande de rançon. L’attaque a contraint le personnel de l’aéroport à effectuer manuellement des opérations normalement automatisées.

Malgré les efforts déployés, la remise en état des systèmes a pris du temps, causant des désagréments considérables aux voyageurs et aux compagnies aériennes.

Heureusement, aucun vol n’a été annulé le dimanche 2 juillet 2023, bien que des retards et des perturbations aient été observés. Selon le quotidien régional, ces problèmes devraient prendre fin le lundi 3 juillet 2023. La source proche de la direction a également assuré que le fonctionnement informatique interne de l’aéroport de Montpellier devrait revenir à la normale dans l’ensemble des services concernés « dans le courant de la semaine ».

Cet incident a souligné la nécessité d’accroître les mesures de sécurité dans les infrastructures critiques afin de prévenir de telles attaques à l’avenir.

Dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet 2023, l’aéroport de Montpellier a été la cible d’une attaque informatique d’envergure, entraînant d’importants retards de vols et perturbations. Cette cyberattaque, d’une violence inouïe, a visé les systèmes informatiques de l’aéroport, paralysant ainsi le bon fonctionnement de ses activités pendant plusieurs heures.

L’aéroport de Montpellier a été la cible d’une attaque informatique, mettant en péril la sécurité des systèmes et des données sensibles.

Des sources bien informées ont confirmé que le site de l’aéroport a été sérieusement perturbé par cette attaque. Les programmes et outils numériques internes, qui sont indispensables au bon déroulement des opérations aéroportuaires, ont été gravement affectés. Toutefois, malgré ces problèmes majeurs, aucun vol n’a été annulé, ce qui est une lueur d’espoir pour les voyageurs.

Suite à l’attaque informatique, les autorités ont immédiatement réagi en mobilisant des experts en cybersécurité pour identifier l’origine de l’attaque et rétablir la situation.

Emmanuel Brehmer, président du directoire de la société aéroportuaire, a admis les difficultés rencontrées par l’aéroport, sans toutefois confirmer explicitement qu’il s’agissait d’une attaque de pirates. Les systèmes ont été hors service pendant plusieurs heures, ce qui a entraîné quelques légers retards dans le trafic. La situation a été signalée au ministère de l’Intérieur et aux services de sécurité, qui ont promis d’ouvrir des enquêtes pour identifier les responsables de cette attaque malveillante.

L’aéroport de Montpellier a renforcé ses mesures de sécurité et sa vigilance pour prévenir de futures attaques informatiques et assurer la protection des voyageurs et des infrastructures aéroportuaires.

À ce stade, aucune information n’a été communiquée concernant une éventuelle demande de rançon de la part des cybercriminels. Cependant, les experts en cybersécurité et les autorités compétentes travaillent activement pour rétablir la situation et prévenir de nouvelles attaques. Les employés de l’aéroport ont dû effectuer manuellement certaines opérations qui étaient normalement automatisées, afin de minimiser les conséquences de cette cyberattaque.

L’aéroport de Montpellier a été la cible d’une attaque informatique, entraînant des perturbations dans ses opérations.

Heureusement, aucun vol n’a été annulé le dimanche 2 juillet 2023, bien que des retards et des perturbations aient été observés. Selon les informations rapportées par le quotidien régional, ces problèmes devraient prendre fin le lundi 3 juillet 2023. La direction de l’aéroport, proche des événements, a également rassuré les voyageurs en affirmant que le fonctionnement informatique interne de l’aéroport de Montpellier devrait revenir à la normale dans l’ensemble des services concernés « dans le courant de la semaine ».

Suite à l’attaque informatique, les autorités de l’aéroport de Montpellier ont pris des mesures d’urgence pour contrer la menace.

L’aéroport de Montpellier a été victime d’une cyberattaque d’envergure qui a entraîné des retards de vols et des perturbations importantes. Les autorités compétentes sont mobilisées pour identifier les responsables de cette attaque et renforcer la sécurité informatique de l’aéroport. Les voyageurs sont invités à rester vigilants et à suivre les instructions des compagnies aériennes concernant les éventuels changements ou retards dans les vols. L’aéroport de Montpellier met tout en œuvre pour rétablir la situation dans les meilleurs délais et garantir la sécurité de ses opérations.

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Conseils pour aider à limiter le risque de rançongiciel

Les rançongiciels sont un type de logiciel malveillant qui peut causer des dommages considérables aux entreprises et aux organisations en les bloquant l’accès à leurs données et en demandant une rançon pour les libérer. Cependant, il existe des moyens pour aider à limiter le risque de rançongiciels.

Conseils pour aider à limiter le risque de rançongiciel
  1. Sensibilisation à la sécurité

La sensibilisation à la sécurité est l’un des moyens les plus importants de prévenir les attaques de rançongiciels.


Les employés doivent être formés sur les techniques d’ingénierie sociale et comment repérer les e-mails de phishing et autres messages suspects.

Les employés doivent également être conscients de l’importance de ne pas ouvrir de fichiers joints provenant de sources inconnues ou de télécharger des logiciels non approuvés.

  1. Utilisation d’un logiciel de sécurité

Les entreprises doivent utiliser des logiciels de sécurité efficaces pour protéger leurs réseaux et leurs systèmes contre les attaques de rançongiciels.


Cela inclut des outils tels que des pare-feu, des logiciels antivirus et des logiciels de détection d’intrusion.

Ces outils doivent être mis à jour régulièrement pour assurer leur efficacité contre les nouvelles menaces.

  1. Sauvegarde des données

Les entreprises doivent sauvegarder régulièrement leurs données pour minimiser les dommages causés par les attaques de rançongiciels.
Les sauvegardes doivent être stockées sur des serveurs distants ou sur des disques durs externes protégés par mot de passe. Il est important de tester régulièrement les sauvegardes pour s’assurer qu’elles peuvent être restaurées en cas de besoin.

  1. Mise à jour des systèmes

Les systèmes informatiques doivent être régulièrement mis à jour pour inclure les dernières mises à jour de sécurité et correctifs de vulnérabilité.


Les rançongiciels exploitent souvent des failles de sécurité dans les systèmes non mis à jour pour pénétrer dans les réseaux et causer des dommages.

  1. Gestion des privilèges

La gestion des privilèges est importante pour empêcher les attaquants d’accéder à des informations sensibles ou à des fichiers critiques.


Les comptes utilisateur doivent être configurés avec les privilèges minimum nécessaires pour effectuer leurs tâches, afin de limiter les risques d’accès non autorisé aux données.

Pour aider à limiter le risque de rançongiciel, les entreprises doivent mettre en place une stratégie globale de sécurité informatique qui comprend la sensibilisation des employés, l’utilisation de logiciels de sécurité efficaces, la sauvegarde régulière des données, la mise à jour des systèmes et la gestion des privilèges.


En prenant ces mesures, les entreprises peuvent réduire considérablement le risque de rançongiciels et protéger leurs données et leur réputation.

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Cyberattaque au CHU de Brest!

CHRU de Brest victime d’une cyberattaque majeure : dernières informations

Le Centre hospitalier universitaire de Brest a été victime d’une attaque informatique le jeudi 9 mars. Des cybercriminels se sont introduits dans le système informatique de l’établissement, affectant plusieurs serveurs.

Cyberattaque au CHRU de Brest!
Cyberattaque au CHRU de Brest!

Pas disponibles jusqu’à nouvel ordre

Les services fonctionnent actuellement en mode dégradé, mais les urgences et les interventions sont assurées. En revanche, les communications extérieures, les rendez-vous, les envois de résultats et le site internet ne sont pas disponibles jusqu’à nouvel ordre.

Les patients du CHRU de Brest touchés par une attaque informatique

À ce jour, l’origine de l’attaque n’a pas été revendiquée, et il n’y a pas de fuite de données de santé identifiée.

Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Brest, en France, a été victime d’une attaque informatique le 9 mars 2023. Les cybercriminels ont réussi à infiltrer le système informatique de l’établissement à 20h33, selon un communiqué publié par le CHU. Les serveurs du CHU ont été touchés, ce qui a entraîné une perturbation des services. Les services concernés ont été isolés pour éviter la propagation de la souche malveillante.

Comprendre les causes et les conséquences de la cyberattaque qui a frappé le CHRU de Brest

Le cas du CHU de Brest rappelle celui de l’hôpital public de Barcelone, en Espagne, qui a subi une attaque informatique similaire. Les services ont été perturbés et fonctionnent en mode dégradé. Bien que le système d’information continue de fonctionner, il tourne en mode dégradé. Les systèmes touchés sont isolés pour empêcher la propagation de la souche malveillante. Les appels téléphoniques restent disponibles au 02 98 22 33 33.

Comprendre les causes et les conséquences de la cyberattaque qui a frappé le CHRU de Brest

CHRU de Brest : comment le système informatique a été rétabli après la cyberattaque

Malgré les perturbations, les services d’urgence du CHU de Brest fonctionnent normalement et les interventions ne sont pas déprogrammées. Cependant, il y a des problèmes de communication avec plusieurs services extérieurs, tels que les associations, le SAMU et les envois de résultats. Le CHU de Brest n’est plus en mesure de proposer la télémédecine, la téléconsultation ni la prise de rendez-vous, jusqu’à nouvel ordre. En outre, le site internet de l’établissement est inaccessible.

Renforcement de la sécurité informatique au CHRU de Brest suite à l’attaque qui a perturbé les soins prodigués

Il n’a pas été révélé si cette attaque était le résultat d’un ransomware ou d’un autre type de logiciel malveillant. Cependant, il n’y a eu aucune fuite de données de santé et aucune donnée n’a été compromise en interne, selon des propos relayés par France 3. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de cette attaque et s’il y a eu une violation de données.

Après la cyberattaque au CHRU de Brest : Les mesures prises pour rétablir les services de santé

Cette attaque informatique souligne l’importance de la sécurité informatique dans les établissements de santé. Les hôpitaux sont souvent des cibles privilégiées des cybercriminels en raison de la nature sensible des données qu’ils stockent. Les hôpitaux doivent être vigilants pour se protéger contre les attaques et mettre en place des plans de continuité d’activité pour minimiser les perturbations en cas d’incident.

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la gendarmerie nationale et sa participation au FIC!

Le ministère des Armées a décidé de ne pas participer au Forum international de la Cybersécurité de Lille, événement phare du secteur de la cyber sécurité.

Il est possible que la gendarmerie prenne ses distances vis-à-vis de Avisa Partners et du Forum international de la cybersécurité!
Il est possible que la gendarmerie prenne ses distances vis-à-vis de Avisa Partners et du Forum international de la cybersécurité!

Relations difficiles

Cette annulation est due à l’augmentation des prix de l’événement et certains évoquent également les relations difficiles entre l’organisateur, Avisa Partners, et le ministère des Armées et la DGSE.

Exhorté à renoncer à l’édition 2023 du FIC

Challenges a révélé que le général Yann Gravêthe, directeur par intérim de la Dicod (Délégation à l’information et à la communication de la Défense), a demandé à toutes les grandes divisions du ministère de renoncer à l’édition 2023 du FIC, prévu pour se tenir du 5 au 7 avril à Lille.

Coorganisé par la gendarmerie

Cette annulation intervient alors que le FIC est coorganisé par la gendarmerie et que le ministère des Armées avait prévu un grand stand pour présenter les services de renseignement sous sa tutelle.

Très forte inflation constatée au FIC

Officiellement, cette décision aurait été motivée par l’augmentation des coûts dans le domaine de l’événementiel (+27% en dix-huit mois).

Les casseroles traînées par Avisa

Cependant, certains remettent en question cette justification et pointent du doigt Avisa, le co-organisateur du salon, pour avoir publié de nombreux articles mensongers dans plusieurs médias et avoir porté plainte contre ceux qui en ont fait état.

La gendarmerie nationale envisage de revoir sa participation au FIC, après que les armées l’aient fait également.

En tant que co-organisatrice avec Avisa Partners du Forum international de la cybersécurité, la gendarmerie a récemment pris une décision importante concernant sa relation avec un groupe d’intelligence économique.

Elle a décidé de prendre ses distances avec cette entité et cherche actuellement à régler la question de leur collaboration future avec les autorités de Matignon.

En parallèle, la gendarmerie travaille sur une doctrine spécifique qui sera destinée à tous les ministères régaliens et qui régira les interactions avec la société dirigée par Matthieu Creux.

La cybersécurité est une préoccupation croissante

Il est important de comprendre l’importance de cette décision pour la gendarmerie, qui est une force de police essentielle en France.

La cybersécurité est une préoccupation croissante dans le monde entier, et la gendarmerie joue un rôle important dans la protection des infrastructures critiques, la lutte contre la cybercriminalité et la prévention des menaces liées à la cybersécurité.

Dans ce contexte, la décision de se distancer d’un groupe d’intelligence économique doit être vue comme un geste fort de la part de la gendarmerie, qui prend très au sérieux les enjeux de sécurité nationale.

Les détails exacts n’ont pas été rendus publics.

La décision de la gendarmerie de se distancer du groupe d’intelligence économique a été prise après une analyse minutieuse de leur collaboration passée.

Bien que cette collaboration ait été fructueuse dans le passé, la gendarmerie a finalement décidé qu’il était dans son intérêt de prendre ses distances avec cette entité pour des raisons de sécurité et d’éthique.

Les détails exacts de cette décision et de la collaboration passée entre les deux entités n’ont pas été rendus publics.

Décision en cours d’arbitrage à Matignon

Cependant, il est important de noter que cette décision n’est pas définitive et que l’avenir de la collaboration entre la gendarmerie et le groupe d’intelligence économique est en cours d’arbitrage à Matignon.

Il est possible que les deux entités puissent travailler ensemble à l’avenir, en fonction des résultats de cet arbitrage et des discussions en cours.

Assurer la sécurité et l’éthique dans toutes les collaborations

En outre, la gendarmerie travaille sur une doctrine spécifique qui sera destinée à tous les ministères régaliens et qui régira les interactions avec la société dirigée par Matthieu Creux.

Cette doctrine sera essentielle pour assurer la sécurité et l’éthique dans toutes les collaborations entre la gendarmerie et d’autres entités, en particulier dans le domaine de la cybersécurité.

La gendarmerie prend très au sérieux les enjeux de cybersécurité

La décision de la gendarmerie de se distancer d’un groupe d’intelligence économique doit être vue comme un geste fort en faveur de la sécurité nationale et de l’éthique.

Bien que les détails exacts de la collaboration passée n’aient pas été rendus publics, il est clair que la gendarmerie prend très au sérieux les enjeux de cybersécurité et travaille dur pour assurer la sécurité de la France et de ses citoyens.

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L’Emotet Bank Trojan continue d’évoluer

L’Emotet Bank Trojan continue d’évoluer

L’Emotet Bank Trojan est un malware bancaire qui a été découvert pour la première fois en 2014.

Depuis lors, il a continué d’évoluer et de se développer, devenant l’un des logiciels malveillants les plus coûteux et les plus destructeurs pour les secteurs public et privé, les entreprises et les particuliers.

Au cours de l’année dernière, les chercheurs en sécurité ont observé une augmentation de l’utilisation de techniques d’infection alternatives par les logiciels malveillants.

L’Emotet Bank Trojan en particulier, a été remarqué pour sa capacité à se propager par le biais d’e-mails de spam et à utiliser des formats d’adresse IP non conventionnels pour échapper aux radars de détection.

Carte bancaire stockées dans le navigateur Chrome

Le 6 juin dernier, les chercheurs de la sécurité de Proofpoint ont découvert un nouveau module d’Emotet Bank Trojan qui est capable de voler des données de carte bancaire stockées dans le navigateur Chrome.

Ces informations sont ensuite transférées aux serveurs de commande et de contrôle.

L’EMOT utilise des fonctionnalités similaires à celles utilisées par les vers pour se propager à d’autres ordinateurs connectés. Cela lui permet de mieux se propager et de rester caché aux programmes anti-malware.

Selon le département américain de la sécurité intérieure, l’EMOT est l’un des logiciels malveillants les plus chers et les plus destructeurs pour les entreprises, les particuliers et les secteurs publics et privés, et les coûts de nettoyage peuvent coûter plus d’un million de dollars.

Apparence d’un montant électronique légitime

Pour se propager, l’EMOT utilise principalement des e-mails de spam. Ces e-mails peuvent contenir un support de marque pour prendre l’apparence d’un montant électronique légitime.

L’EMOT peut essayer de persuader les utilisateurs de cliquer sur des fichiers malveillants à l’aide d’un discours visant à essayer l’utilisateur, avec « votre facture », « des informations de paiement », ou peut-être une prochaine livraison d’un package connu.

Différentes versions d’EMOT sont déjà sorties, utilisant des fichiers JavaScript malveillants et des documents qui prennent en charge les macros pour regagner la charge utile du virus des serveurs de contrôle et de contrôle (C&C) fabriqués par les cybercriminels.

Il est crucial pour les entreprises et les particuliers de se protéger contre l’EMOT et les autres logiciels malveillants en utilisant des programmes de sécurité efficaces et en étant conscient des e-mails et des fichiers suspects.

En cas de doute, il est toujours préférable de contacter une entreprise spécialisée en sécurité informatique pour obtenir de l’aide et des conseils.