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QUELLES SONT LES TECHNIQUES DE PIRATAGE INFORMATIQUE 

Les techniques de piratage informatique ont évolué au fil des années, devenant plus sophistiquées et plus difficiles à détecter.

Les hackers utilisent diverses méthodes pour accéder illégalement à des systèmes informatiques, compromettre des données sensibles et voler des informations. Dans ce texte, nous allons examiner les différentes techniques de piratage informatique.

LES TECHNIQUES DE PIRATAGE INFORMATIQUE 

Le phishing

Le phishing est une technique courante utilisée par les hackers pour tromper les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils se connectent à un site légitime.

Les hackers envoient des e-mails contenant des liens malveillants qui redirigent les utilisateurs vers des sites qui ressemblent à des sites de confiance, mais qui en réalité sont des sites de phishing.

Les hackers peuvent ainsi récupérer des informations confidentielles telles que des noms d’utilisateur, des mots de passe, des numéros de carte de crédit et des données personnelles.

L’ingénierie sociale

L’ingénierie sociale est une technique de piratage qui consiste à manipuler les utilisateurs pour qu’ils révèlent des informations sensibles ou pour qu’ils effectuent des actions qui compromettent leur sécurité.

Les hackers utilisent souvent des tactiques telles que la flatterie, la peur et la culpabilité pour persuader les utilisateurs de partager des informations personnelles ou de télécharger des logiciels malveillants.

L’attaque par force brute

L’attaque par force brute est une technique de piratage qui consiste à tester des millions de combinaisons possibles de mots de passe pour accéder à un compte.

Les hackers utilisent des programmes automatisés pour tester des milliers de combinaisons de mots de passe chaque seconde jusqu’à ce qu’ils trouvent le mot de passe correct. Cette technique est souvent utilisée pour accéder à des comptes protégés par des mots de passe faibles.

Le détournement de session

Le détournement de session est une technique de piratage qui consiste à intercepter une session ouverte sur un site Web ou une application.

Les hackers peuvent alors accéder aux informations stockées dans cette session ouverte et les utiliser à des fins malveillantes. Cette technique est souvent utilisée pour accéder à des comptes de réseaux sociaux ou de messagerie électronique.

Le logiciel malveillant

Les logiciels malveillants sont des programmes informatiques conçus pour accéder illégalement à des systèmes informatiques et compromettre des données sensibles. Les hackers utilisent souvent des logiciels malveillants tels que des virus, des chevaux de Troie et des ransomwares pour accéder aux données stockées sur un ordinateur ou un réseau.

Les logiciels malveillants peuvent également être utilisés pour voler des informations personnelles telles que des numéros de carte de crédit et des identifiants de connexion.

Déni de service (DDoS)

Les attaques DDoS visent à surcharger un système ou un site Web en envoyant une quantité massive de trafic de demande. Cela peut causer une interruption de service ou même une panne complète du système.

Pour se protéger contre les attaques DDoS, les entreprises peuvent utiliser des solutions de mitigation DDoS qui filtrent le trafic malveillant et empêchent les attaques de paralyser leur système.

Les hackers utilisent diverses techniques pour accéder illégalement à des systèmes informatiques et voler des informations.

Il est important de se protéger contre ces techniques en utilisant des logiciels antivirus et en adoptant des pratiques de sécurité en ligne telles que la vérification des liens avant de cliquer et l’utilisation de mots de passe forts. La prévention est la meilleure défense contre le piratage informatique.

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Le collectif de cybercriminels revendique une cyberattaque contre la Fédération française de rugby avant la Coupe du monde

Le chaos informatique frappe la Fédération française de rugby à quelques mois de la Coupe du monde

La Fédération française de rugby est confrontée à un énorme défi alors qu’elle fait face à une cyberattaque impitoyable menée par un collectif de cybercriminels. Cette attaque survient à un moment critique, à moins de trois mois du coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby prévue en septembre prochain. Les conséquences de cette intrusion sont désastreuses et risquent de perturber gravement les préparatifs de l’événement sportif le plus attendu de l’année.

La Fédération française de rugby sous le choc de la cyberattaque

Les pirates informatiques n’ont pas hésité à revendiquer cette attaque, mettant ainsi en lumière les failles de sécurité qui existent au sein de la Fédération française de rugby. Les détails exacts de l’attaque restent encore flous, mais il est clair que les criminels ont réussi à accéder à des informations sensibles et à perturber les systèmes informatiques de l’organisation. Cette intrusion a semé le chaos au sein de la fédération et a pris de court les responsables qui n’avaient pas prévu une telle attaque.

La menace qui plane sur la Coupe du monde de rugby

À quelques mois seulement de la Coupe du monde de rugby, cette cyberattaque soulève de nombreuses questions quant à la sécurité de l’événement. Les organisateurs et les autorités doivent désormais prendre des mesures urgentes pour remédier à cette situation alarmante et protéger les données sensibles de la fédération. Les conséquences de cette attaque pourraient être désastreuses si les mesures appropriées ne sont pas prises rapidement.

L’urgence d’une réponse appropriée et efficace

Face à cette situation critique, la Fédération française de rugby ne peut se permettre de rester les bras croisés. Une réponse immédiate et adéquate est nécessaire pour contrer les pirates informatiques et prévenir toute autre intrusion. Il est essentiel que les responsables de la sécurité informatique travaillent en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour identifier les auteurs de cette attaque et les traduire en justice.

L’importance de la sécurité dans le sport

Cette cyberattaque contre la Fédération française de rugby souligne également l’importance croissante de la sécurité dans le monde du sport. Les organisations sportives, qu’il s’agisse de fédérations, de clubs ou d’événements, doivent prendre des mesures de sécurité renforcées pour se protéger contre les attaques informatiques. La confidentialité des données des athlètes et des fans, ainsi que le bon déroulement des compétitions, dépendent de la sécurité numérique.

La cyberattaque revendiquée par un collectif de cybercriminels contre la Fédération française de rugby tombe à un moment critique, à quelques mois seulement du début de la Coupe du monde de rugby. Les conséquences de cette attaque pourraient perturber sérieusement les préparatifs de cet événement majeur. Il est impératif que la

fédération et les autorités prennent des mesures rapides et efficaces pour contrer cette menace et protéger l’intégrité de la compétition. La sécurité informatique dans le sport devient une priorité absolue pour éviter de telles situations à l’avenir.

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En finir avec les Ransomware en interdisant le paiement de la rançon?

Des nouvelles récentes ont été riches en cyber-attaques « ransomware ». L’interdiction de payer les rançons peut-elle résoudre le problème?

En finir avec les Ransomware en interdisant le paiement de la rançon?

Les serveurs de votre entreprise refusent soudainement de travailler. Toutes les données (y compris vos sauvegardes) sont cryptées et que personne ne peut y accéder. C’est l’arrêt total de l’activité. Le diagnostic tombe rapidement: c’est un ransomware (ransomware). Les pirates vous appellent cryptos en échange d’un remède qui vous permet d’accéder à nouveau à vos données. De plus, les pirates menacent de commencer à révéler vos données si vous ne payez pas. SUITE

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Conseils pour vous protéger des ransomwares

Avez-vous reçu un message douteux qui contient des pièces jointes ? Avez-vous trouvé une clé USB par hasard ? Prenez soin de ransomware ou rançongiciels ! Vos données peuvent être chiffrées et c’est le drame! Voici des conseils pour réduire les risques.

Conseils pour vous protéger des ransomwares

Qu’est-ce qu’un ransomware ou rançongiciels?

De plus en plus, vous recevez des messages douteux contenant des pièces jointes ou des liens qui vous invitent à les ouvrir. Il faut se méfier ! Malvey -Software appelé « rançon » ou « ransomware » peut s’y cacher. Leur objectif ? Cryptez (COD) vos données pour vous faire une rançon. Bien sûr, cela ne garantit pas la récupération de vos données. Il est donc préférable de vous protéger de ce type d’attaque.

Comment vous protéger des ransomwares?

Comment vous protéger des ransomwares?

Bonne attitude N ° 1:
Faites des sauvegardes régulières de vos données (eCura.fr)

C’est la meilleure façon de couper l’herbe sous le pied des pirates qui veulent prendre vos données comme otages! Déplacez la sauvegarde physique de votre réseau (hors du réseau), placez-la dans un endroit sûr et assurez-vous qu’il fonctionne!

Bonne attitude N ° 2:
N’ouvrez pas les messages dont l’origine ou le formulaire est discutable

Ne soyez pas trompé par un simple logo! Pire encore, le pirate a peut-être récupéré certaines de vos données plus tôt (par exemple, les noms de vos clients) et créer des adresses électroniques E qui ressemblent à un détail proche de vos interlocuteurs habituels.

Alors gardez beaucoup de vigilant! Certains messages semblent complètement authentiques.

Apprenez à identifier les emails E (ou d’autres formes de récupération de vos données) sur le site à l’Agence nationale pour les systèmes d’information (ANSSI).

Avez-vous des doutes? Contactez directement un informaticien. Services informatique Hyères

Bonne attitude N ° 3:
Apprenez à identifier les extensions douteuses

Vous recevez généralement des fichiers .doc ou .mp4 (par exemple) et le fichier de message que vous êtes dans le doute se termine par un autre type d’extension ? Ne les ouvrez pas ! Voici quelques exemples d’extensions douteuses: .pif, .com, .bat; .Exe, .vbs, .lnk, … Prenez soin de l’ouverture des pièces jointes du type .scr ou .cab. Comme l’agence nationale pour les systèmes d’information (ANSSI) se souvient, ce sont des extensions de compression des campagnes CTB-Locker qui rage entre les individus, les PME ou la mairie.

Bonne attitude N° 4 :
mettez à jour vos principaux outils

On ne vous le dira jamais assez : traitement de texte, lecteur PDF, navigateur, mais aussi antivirus… Veillez à mettre à jour vos logiciels !

Si possible, désactivez les macros des solutions de bureautique qui permettent d’effectuer des tâches de manière automatisée. Cette règle évitera en effet la propagation des rançongiciels via les vulnérabilités des applications.

Considérez que, d’une manière générale, les systèmes d’exploitation en fin de vie, qui ne sont plus mis à jour, donnent aux attaquants un moyen d’accès plus facile à vos systèmes.

Bonne attitude N ° 5 : Utilisez un compte « utilisateur » plutôt qu’un compte « administrateur »

Évitez de naviguer à partir d’un compte administrateur. L’administrateur d’un ordinateur a un certain nombre de privilèges, comme effectuer certaines actions ou accéder à certains fichiers cachés sur votre ordinateur. Préférez l’utilisation d’un compte utilisateur. Cela ralentira, même, découragera le voleur dans ses actes malveillants.

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Ransomware sur chaîne d’approvisionnement pour 2022.

Parmi les sujets auxquels nous sommes confrontés en 2022, il sera nécessaire de compter sur la prévalence et d’augmenter l’intensité des attaques de ransomware qui ont une partie monopolisée de la nouvelle en 2021. En fait, ce problème est loin d’être en phase de disparition. Ces menaces deviennent susceptibles de devenir plus dangereuses dans un contexte où les cybercriminels cherchent à avoir un impact maximal.
Les attaques d’escalade via des chaînes d’alimentation sont une tendance importante et troublante. Les cybercriminels cherchent à générer une destruction massive.

Ransomware sur chaîne d’approvisionnement pour 2022

Nous devons nous attendre à un plus grand nombre d’attaques visant à la chaîne d’approvisionnement numérique en 2022, d’autant plus que la déficience actuelle des talents, elle pousse les entreprises à compter encore plus sur les plates-formes, les services et les outils logiciels tiers

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LockBit (Le ransomware)Le retour

Il y a une augmentation des cyberattaques utilisant une forme de ransomware apparu il y a presque deux ans. Mais même si c’est relativement vieux, il continue de se prouver parmi les cybercriminels.

LockBit (Le ransomware)Le retour

Le Ransomware Lockbit existe depuis 2019, mais ses créateurs ajoutent de nouvelles fonctionnalités et annoncent d’attirer de nouvelles sociétés de soeur de cybercriminalité.
Trend Micro Cyber ​​Security chercheurs ont connu une augmentation des campagnes de Ransomware Lockbit depuis début juillet. Ce service ransomware-comme-un, présenté pour la première fois en septembre 2019 a connu un succès relatif, mais a connu une activité renouvelée cet été.
Si le verrouillage est resté dans l’ombre la majeure partie de l’année, il a fait l’un des journaux avec l’attaque contre l’accenture Consulting Corporation. Il semble également avoir bénéficié de la disparition apparente des groupes Ransomware Ransomware et Darkside. Un nombre important de filiales de ces opérateurs se sont tournées vers Lockbit comme une nouvelle façon de mettre en œuvre des attaques de ransomware.
Lockbit a également réussi à suivre des traces d’importants groupes de ransomware en utilisant certaines tactiques, techniques et procédures Autres groupes attaqués. Par exemple, Lockbit utilise désormais la fonction Wake-On-LAN de Ryuk, qui consiste à envoyer des packages pour se réveiller de périphériques hors ligne pour se déplacer latéralement sur le réseau et compromettre autant de machines que possible.
On peut prévoir que les attaques Ransomware Lockbit constituent encore une menace pour un certain temps, d’autant plus que le groupe cherche activement à recruter de nouveaux partenaires. Mais si les groupes ransomware sont persistants, il y a des étapes que les équipes de sécurité de l’information peuvent prendre pour aider les réseaux protéger contre les attaques.

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Le coût des « piratages » professionnelles atteint un niveau record

Les grandes attaques des grandes entreprises et l’exposition de 50 à 65 millions d’enregistrements ont un prix élevé, jusqu’à 401 millions de dollars.

Selon une étude IBM, le coût moyen d’une attaque est de plus de 4 millions de dollars.

Le coût des piratages professionnelles atteint un niveau record

Le coût moyen d’une attaque a maintenant dépassé le barreau fatidique de 4 millions de dollars et a atteint un niveau record en vertu de la crise de la santé. Dans un rapport publié mercredi d’IBM, Big Blue estime que, en 2021, coûte une violation de données typique des entreprises de 4,24 millions USD. Le coût est de 10% supérieur à 2020.

En France, les secteurs les plus touchés sont des services financiers, du secteur pharmaceutique ainsi que de la technologie. Au niveau international, aux secteurs de la santé et des services financiers qui enregistrent les violations les plus chères.

Logiciels malveillants et hameçonnage

IBM estime qu’environ 60% des entreprises se sont tournées vers «Cloud» pour poursuivre leurs activités, bien que le renforcement du contrôle de la sécurité n’ait pas nécessairement suivi. Lorsque l’utilisation de travaux distants a explosé, elle était la même pour les infractions de données dont les quantités ont augmenté de 1 million de dollars – les taux les plus élevés de 4,96 millions de dollars contre 3, 89 millions de dollars.

Le vecteur d’attaque le plus courant des victimes de données d’un transfert de données est un compromis sur les informations d’identification, soit extraits des souches de données soumises, vendues ou obtenues par une attaque de force brute. Une fois que le réseau est infiltré, les informations personnelles identifiables (IPI) sont devenues des clients, notamment des noms et des adresses électroniques, volées dans près de la moitié des cas.

Services informatique Hyères

En 2021, il a fallu un total de 287 jours pour détecter et contenir une violation de données ou 7 jours de plus que l’année précédente. Au total, une organisation moyenne n’enregistrera pas d’entrer dans les 212 jours. Il ne sera donc pas capable de résoudre complètement le problème avant que 75 jours supplémentaires soient passés.

Les infractions de données dans le secteur de la santé ont été les plus chères, avec une moyenne de 9,23 millions de USD suivi des services financiers – 5,72 millions de dollars – et des médicaments, avec 5,04 millions de dollars.

Selon IBM, les entreprises qui utilisent des solutions de sécurité sont basées sur des algorithmes d’intelligence artificielle (AI), l’apprentissage automatique, l’analyse et le cryptage, ont tous diminué le coût potentiel d’une violation qui permet aux entreprises. Économisez en moyenne entre 0,1 25 et 1,49 million de dollars.

« L’augmentation des infractions de données sont une autre dépense supplémentaire pour les entreprises en fonction des changements technologiques rapides lors de la pandémie », a déclaré Chris McCurdy, vice-président de la sécurité IBM. « Bien que le coût des infractions de données ait atteint un niveau record au cours de la dernière année, le rapport a également démontré des signes positifs de l’impact des tactiques de sécurité modernes, telles que l’AI, l’automatisation et l’adoption d’une approche de confiance zéro – qui pourrait être payée en réduisant coûte ces incidents plus tard. « 

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Accenture et attaque de ransomware? Tout est bon!

Parmi les victimes du groupe Lockbit, Accenture, mais l’entreprise garantit que l’attaque est sous contrôle.

Accenture et attaque de ransomware Tout est bon!

Accenture a été parmi les victimes du groupe Lockbit avec un compte à rebours dont les déclencheurs étaient programmés le 11/08/2021.

Dans une déclaration, un porte-parole a minimisé l’incident et a affirmé qu’il n’avait qu’une petite influence sur les affaires de la société. Accenture a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards de dollars l’an dernier et compte plus de 550 000 employés dans plusieurs pays.

Accenture, une entreprise de conseil à services et technologies minimise l’importance d’une prétendue attaque de Ransomware, annoncée par Lockbit Group.

De nombreux internautes interrogent le montant des données volées pendant l’attaque et note qu’il n’est pas susceptible que l’attaque vienne du groupe.

Accenture n’a pas répondu aux questions pour déterminer s’il s’agissait d’une attaque effectuée à l’aide d’un employé.

Dans un rapport d’accent publié la semaine dernière, la Société a déclaré que 54% de toutes les victimes de Ransomware ou d’APRESTORT étaient des entreprises dont le chiffre d’affaires annuel était compris entre 1 et 9,9 milliards de dollars.

Accenture propose un certain nombre de services à 91 des 100 meilleures sociétés de classification de la fortune et des centaines d’autres entreprises. Les services informatiques, les technologies de fonctionnement, les services cloudis, la mise en œuvre de la technologie et les conseils ne sont que quelques-uns des services que la société est basée en Irlande offre à ses clients. En juin, la société a acheté Umlaut, une entreprise d’ingénieurs allemands pour élargir sa présence dans le cloud, l’IA et la 5G. Elle a également acquis trois autres entreprises en février.

L’Australian Cyber ​​Security Center a publié un résumé du vendredi indiquant que le groupe Ransomware Lockbit après une petite chute d’opération a été ravivé et intensifié ses attaques.

Selon l’Agence australienne, les membres du Groupe exploitent activement les vulnérabilités existantes dans les produits FORTITITINE FORMIPROXY identifiés par le lancement de la CVE-2018-13379 pour obtenir le premier accès aux réseaux de victimes spécifiques.

« La CCCAA est consciente de nombreux événements impliquant des verrouillements et son successeur » Lockbit 2.0 « en Australie depuis 2020. La majorité des décès connus de la CCAA ont été signalés après juillet 2021, ce qui indique une augmentation nette et significative des victimes nationales par rapport à d’autres variantes de ransomware, « Ajoute le communiqué de presse.

« La CCAA a observé des filiales de lockbit ont mis en œuvre avec succès des ranesomwares sur des systèmes d’entreprise dans divers secteurs, y compris des services professionnels, de la construction, de la fabrication, de la vente au détail et du régime alimentaire. »

En juin, l’équipe de l’intelligence de la menace Poina a publié un rapport qui enquête sur le bit de verrouillage de la structure RAAS et son inclinaison d’acheter un accès au protocole de bureau externe pour les serveurs en tant que vecteur d’attaque initial.

Le groupe exige généralement 85 000 $ en moyenne des victimes et si une tierce partie revient sur les opérateurs de la RAA. Plus de 20% des victimes d’un tableau de bord consulté par les chercheurs d’énergie appartenaient au secteur des logiciels et des services.

« Les services commerciaux et professionnels ainsi que le secteur des transports sont également très ciblés par le groupe Lockbit ».

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Le président des États-Unis Joe Biden signe le décret sur la cybersécurité

Cette semaine, le président des États-Unis a ordonné la création d’un comité dédié aux cyberattaques ainsi que la création de nouvelles normes de sécurité logicielle pour les agences gouvernementales.

En matière de cybercriminalité, les États-Unis ont été confrontés à une cyberattaque massive menée par le groupe Darkside. En utilisant un ransomware, les pirates ont pu fermer l’opérateur pétrolier Colonial Pipeline, qui transporte généralement près de la moitié du carburant du pays. Une attaque qui a fait souffler un vent de panique chez les Américains. Les stations-service à travers le pays ont été prises d’assaut si loin qu’elles commencent une pénurie nationale.

Si la panique n’a pas duré longtemps car le problème a été rapidement résolu, ce nouvel incident démontre clairement la fragilité de l’Oncle Sam face aux cyberattaques. C’est dans ce contexte que le président américain Joe Biden a signé mercredi 12 mai 2021 un décret qui renforcerait la sécurité du pays contre les cyberattaques.

Pour renforcer la cybersécurité aux États-Unis, Joe Biden a annoncé la création d’un comité chargé d’examiner les cyberincidents. Plus précisément, l’organisation enquêtera sur les principaux hacks qui se sont produits dans le pays pour mieux comprendre les détails de l’affaire. Ce nouveau conseil est modelé par le National Transportation Safety Board, qui est chargé d’enquêter sur les accidents aériens, ferroviaires et maritimes, et peut aider à identifier les coupables potentiels en cas d’attaques supplémentaires. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le gouvernement américain est confronté à une cyberattaque. En décembre dernier, un groupe de pirates informatiques a ciblé le gouvernement avec le piratage massif de SolarWinds. Sans divulguer tous les détails de l’incident, Donald Trump affirmait à l’époque avoir des preuves de l’implication russe. Il y a quelques mois à peine, c’était la Chine qui, cette fois, était soupçonnée d’avoir ordonné une cyberattaque visant le géant Microsoft.

Outre la création d’un comité dédié, Joe Biden a également annoncé la création de nouvelles normes logicielles conçues pour sécuriser plus efficacement les agences gouvernementales américaines et empêcher de nouveaux piratages. Ces nouvelles normes comprendront l’utilisation de l’authentification multifactorielle, mais également le renforcement de la sécurité des échanges entre le gouvernement et les entreprises privées.

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Comment la vulnérabilité informatique est-elle mesurée?

Le score CVSS est utilisé presque systématiquement pour évaluer le danger des vulnérabilités. Mais savez-vous quel calcul se cache derrière le score sur 10?

Il faut dire que la cybersécurité regorge de termes spécifiques et autres acronymes (et anglophones, d’ailleurs) pour qualifier les scénarios d’attaque. On parle de RCE, XSS, de « web shell » ou même d’élévation de privilèges. Les balles d’avertissement sont le plus souvent destinées aux spécialistes et n’utilisent que du jargon. Ils soulignent rarement les risques concrets qu’une nouvelle vulnérabilité pose au public.

SUITE… Avec Numerama.com

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Des auteurs de ransomwares arrêtés en Ukraine

La police ukrainienne a arrêté le 9 février plusieurs membres d’un groupe de cybercriminels à l’origine de plusieurs attaques informatiques dans le monde, dont le quotidien Ouest France, la police et des sources proches ont raconté l’affaire ce jeudi.

Cette « opération internationale », menée en coordination avec les policiers français et ukrainiens ainsi qu’avec le FBI, a mis un terme à la diffusion du ransomware appelé « Egregor », décrit la police dans un communiqué.

Piratage informatique

Au moins 150 entreprises ont été attaquées, principalement aux États-Unis et en Europe, avec des pertes estimées à environ 66 millions d’euros, selon les premiers éléments de l’étude publiée par les services de sécurité ukrainiens (SBU). Selon une source proche du dossier, au moins trois personnes ont été arrêtées dans cet acte. Les domiciles des suspects ont été perquisitionnés et le matériel informatique saisi est « toujours utilisé » par les enquêteurs français envoyés sur les lieux, selon la police.

Les solutions de sécurité informatique Hyères

C’est un rapport d’Europol en septembre qui a conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête en France, remise à la sous-direction cybercriminalité (SDLC). Le groupe a pratiqué la technique de la « double extorsion »: d’une part le cryptage et le vol des données de l’entreprise ciblée, d’autre part la menace de publier ces données compromises sur un site internet si l’entreprise refusait de payer une rançon en bitcoins, le la plus célèbre des monnaies virtuelles.

Le ransomware s’est propagé par pré-intrusion « via l’envoi d’e-mails de phishing et un accès à distance Windows mal sécurisé au bureau », a déclaré la police française. Particulièrement sophistiqué, « Egregor » pourrait prendre le contrôle des imprimantes connectées aux ordinateurs infectés et imprimer la rançon, « amplifiant encore l’impact psychologique de l’extorsion », a déclaré la même source.

Plusieurs entreprises françaises ont été visées par «Egregor», dont le quotidien Ouest France, le transporteur Gefco et le géant du jeu vidéo Ubisoft. Deux attaques de ransomware ont été ciblées ces derniers jours contre des hôpitaux de Villefranche-sur-Saône (Rhône) et de Dax (Landes), mais elles ne portent pas la signature «Egregor». Il a travaillé sur le modèle du logiciel à la demande (Raas, Ransomware as a Service): ses créateurs l’ont mis à disposition d’autres hackers, «affiliés», qui ont pris la responsabilité des attaques avant de partager les bénéfices.

Les détenus font partie « plutôt que de l’équipe de conception et de production », a déclaré Catherine Chambon, directrice adjointe de la lutte contre la cybercriminalité à la magistrature centrale. Si Catherine Chambon qualifie l’opération contre «Egregor» de «démantèlement assez efficace», elle exhorte à rester «très prudente et modeste» sur ce qui ressemble à «un brouillard».

L’origine du mal

Selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), « Egregor serait lié à la fin de l’activité du groupe d’attaquants derrière le ransomware Maze », notamment à l’origine d’une attaque contre Bouygues Construction en janvier 2020. À son tour,  » Egregor « pourrait-il renaître sous une autre forme? « Il est possible que ce soit la vie d’un ransomware », a répondu Catherine Chambon. «L’idée est de mettre progressivement en sécurité les cybercriminels afin qu’ils se sentent moins impunis. Même si, une fois qu’il y a un crime, il a peu de chances de disparaître ».

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Ryuk LE ransomware 2020?

Anssi a publié un nouveau rapport, cette fois axé sur l’activité ransomware de Ryuk. Particulièrement impliqué dans l’attaque de Sopra Steria en France, ce logiciel malveillant se distingue de la concurrence et ne se contente pas de dupliquer les méthodes de ses concurrents.

Ryuk LE ransomware 2020?

Ryuk est un ransomware actif depuis 2018 et dont les opérateurs sont particulièrement actifs. C’est ce qui a valu le titre de «ransomware le plus rentable» selon le FBI en 2018 et généré plus de 61 millions de dollars de rançon entre février 2018 et octobre 2019.

Cependant, Ryuk n’aborde pas les méthodes qui ont fait le succès de groupes malveillants comme Maze ou Revil: pas de chantage pour le vol de données, pas de place pour montrer les victimes ou les communiqués de presse ici. Pourtant, ce ransomware, qui est actif depuis deux ans maintenant, reste une menace majeure, et Anssi a publié un rapport de statut.

Ryuk est un ransomware dont le but est de crypter les données de la victime pour exiger une rançon. Anssi indique que les cibles privilégiées des opérateurs de ce ransomware sont les grandes entreprises capables de payer les grosses rançons requises, principalement aux États-Unis et au Canada. L’agence note également que les opérateurs de Ryuk ne réservent pas d’autres groupes vis-à-vis des établissements de santé: « en octobre 2020, Ryuk serait responsable de 75% des attaques sur le secteur de la santé qu’il attaquerait depuis le premier semestre 2019 ». Des dizaines d’hôpitaux américains ont été victimes d’une campagne de Ryuk au début d’octobre visant les services dans les hôpitaux de l’UHS. Le FBI et le CISA américain ont également mis en garde contre le risque de nouvelles attaques basées sur Ryuk dans un nouveau communiqué d’information publié fin octobre.

Trickbot, Emotet et le bazar
Comme de nombreux ransomwares, Ryuk n’est que la dernière étape d’une chaîne d’infection multi-malware. Les auteurs du rapport indiquent que l’infection Trickbot, au moins jusqu’en septembre 2020, aurait été le point d’entrée privilégié des opérateurs Ryuk pour s’implanter dans les réseaux d’entreprise. Trickbot, avec Emotet et bien d’autres, est un malware de type chargeur qui se propage généralement via des campagnes de courrier électronique malveillantes pour infecter un appareil cible, puis se propager à travers le réseau interne d’une victime et se déplacer jusqu’à ce qu’il compromette un contrôleur de domaine. La dernière étape est la mise en œuvre du ransomware, le cryptage des machines et la demande de rançon. Et si ce type d’attaque prend généralement du temps, certains opérateurs Ryuk se démarquent par leur rapidité: Anssi indique ainsi que dans certains cas le temps de la première infection et du cryptage est réduit de quelques jours. (2 à 5) en trois heures ».

En 2020, cependant, les opérateurs de Ryuk semblent s’être progressivement tournés vers un nouveau chargeur, connu sous le nom de BazarLoader, actif depuis mars 2020. «Comme TrickBot, Bazar serait utilisé comme un accès en tant que service pour faire des compromis ou même qualifier un SI pour le compte d’autres groupes d’attaquants. On ne sait pas si BazarLoader, comme TrickBot, fonctionne également sur un modèle d’affiliation », précise l’agence, qui précise que le logiciel est principalement distribué par le groupe derrière Trickbot. D’autres chargeurs ont également été identifiés dans des attaques impliquant le malware Ryuk: Buer et Le logiciel Silent Night a également été utilisé dans l’attaque qui a implémenté Ryuk.

Raas ou pas Raas, c’est la question
L’un des points qui sépare Ryuk du reste de l’écosystème de la cybercriminalité des groupes de ransomware est la question du modèle commercial de Ryuk. Pour de nombreux ransomwares apparus ces derniers mois, le modèle économique utilisé est généralement celui de RaaS (Ransomware as a service): le groupe à l’origine des ransomwares commercialise ses logiciels sur des forums clandestins auprès d’autres groupes, qui s’assurent ensuite de les diffuser réseaux informatiques de leurs victimes.

Pour Anssi, Ryuk n’est « pas officiellement un RaaS »: l’agence déclare ainsi qu’elle n’a observé aucune promotion des opérateurs Ryuk sur les forums clandestins. Ryuk est néanmoins exploité par plusieurs acteurs malveillants, selon Anssi. S’il n’est pas vendu au public, il pourrait être mis à la disposition de partenaires de confiance par le créateur du code malveillant, ou il pourrait être exploité indépendamment par plusieurs groupes à l’aide d’outils et de formes de propagation communs. .

Il est donc difficile de savoir qui tire exactement les fils de Ryuk: le rapport de l’agence met en évidence le rôle central joué par deux acteurs malveillants, le groupe WizardSpider derrière Trickbot et le groupe identifié comme UNC1878. Selon FireEye, ce dernier groupe est responsable de 83% des attaques impliquant Ryuk. L’agence note également l’implication d’autres groupes tels que FIN6 dans la prolifération du ransomware Ryuk ainsi que du code et des méthodologies entre Ryuk et un autre ransomware connu sous le nom de Conti. Si Ryuk n’est pas «officiellement un RaaS», il n’en est pas moins un acteur profondément enraciné dans la sphère de la cybercriminalité et avec de nombreux liens avec des groupes tiers.

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Capcom confirme le ransomware et le vol des données

La cyberattaque contre Capcom était en fait une cyberattaque par ransomware combinée à un vol des données. Les données de centaines de milliers de personnes sont compromises.

Plus tôt ce mois-ci, l’éditeur de jeux vidéo japonais Capcom – surtout connu pour ses franchises Street Fighter et Resident Evil – a déclaré avoir été victime d’une cyberattaque avec un piratage de son système d’information.

Les communications de Capcom étaient censées être assez rassurantes, tandis que des rapports commençaient simultanément à circuler sur une cyberattaque de ransomware (Ragnar Locker) et un filtrage de données à partir de réseaux au Japon, aux États-Unis et au Canada.

Plus tôt cette semaine, Capcom a fait une nouvelle communication. L’éditeur confirme avoir été victime d’une cyberattaque par ransomware et ajoute que des données personnelles ont été compromises.

Capcom a pu vérifier que les informations personnelles de neuf employés (anciens et actuels) étaient compromises, ainsi que les informations financières et les rapports de vente. Dans une section de données potentiellement compromise, Capcom classe les cas pour près de 350 000 personnes.

Dans ce cas, il s’agit de clients, de partenaires commerciaux, d’actionnaires ou même d’anciens salariés. Essentiellement au Japon et en Amérique du Nord, ce sont principalement des noms, des adresses électroniques et postales, des numéros de téléphone, des dates de naissance et même des photos.

Toujours dans le registre des données potentiellement compromises, Capcom ajoute que près de 14 000 personnes sont associées aux ressources humaines ainsi qu’à tout un ensemble de documents internes confidentiels.

Une combinaison de ransomware et de vol des données
Rappelons que Capcom avait initialement précisé qu’il n’y avait actuellement aucune indication d’un compromis sur les données clients. Le discours a considérablement changé. En revanche, Capcom – qui s’excuse – évite le risque de compromis avec les données bancaires ou de paiement. Tout simplement parce que Capcom ne stocke pas ces informations en interne.

Capcom travaille avec les forces de l’ordre au Japon et aux États-Unis. Les attaquants derrière le ransomware Ragnar Locker avaient en fait adressé une demande de rançon à Capcom pour le retour de données volées et la fourniture d’un outil de décryptage.

L’enquête sur l’incident de sécurité et les données exfiltrées a été entravée par le cryptage des données sur les serveurs et la suppression des journaux d’accès lors de la cyberattaque. Capcom a visiblement décidé de ne pas céder au chantage des attaquants. Ce n’est pas toujours le cas. En retour, les données exfiltrées sont mises en ligne.

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Mattel a été victime cet été d’un ransomware

Le fabricant de jouets a été victime d’une attaque de ransomware l’été dernier. L’attaque a été rapidement interrompue et n’a eu aucun impact significatif sur l’entreprise.

Mattel a contenu l’attaque d’un ransomware

Le fabricant de jouets américain Mattel a révélé mercredi qu’il avait subi une attaque de ransomware qui paralysait certaines fonctions commerciales. Néanmoins, la société affirme s’être remise de l’attaque sans pertes financières importantes.

Mattel a contenu l’attaque
L’incident a eu lieu le 28 juillet, selon un formulaire trimestriel 10-Q, que la société a déposé plus tôt dans la journée auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.

Mattel a déclaré que l’attaque par ransomware avait initialement réussi et chiffré certains de ses systèmes.

«Après la découverte de l’attaque, Mattel a commencé à mettre en œuvre ses protocoles de réponse et à prendre une série d’actions pour arrêter l’attaque et restaurer les systèmes affectés. Mattel a contenu l’attaque et, bien que certaines fonctions commerciales aient été temporairement affectées, Mattel a rétabli les opérations », explique la société.

Aucun impact sérieux
Depuis plus d’un an, les gangs de ransomwares volent des données et se lancent dans un double stratagème d’extorsion qui menace de publier les données de l’entreprise piratée sur des sites Web publics appelés «sites de fuite» à moins que les victimes ne paient la rançon souhaitée.

Cependant, le fabricant de jouets explique qu’une enquête ultérieure a conclu que le gang de ransomwares derrière le cambriolage de juillet n’avait volé « aucune donnée commerciale sensible ou des données sur les clients, fournisseurs, consommateurs ou employés ». .

Dans l’ensemble, Mattel semble avoir échappé à l’incident avec seulement un bref temps d’arrêt et sans aucune blessure grave, ce qui est rarement suffisant pour être stressé. De nombreux exemples montrent des pertes financières de plusieurs dizaines de milliers de millions de dollars, comme c’est le cas avec Cognizant ou Norsk Hydro. Mattel souligne que l’attaque du ransomware a légèrement « eu aucun impact significatif sur ses opérations ou sa situation financière. »

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Les cybercriminels achètent des publicités Facebook pour piquer leurs victimes

Le producteur d’alcool Campari a été victime d’une attaque de ransomware début novembre. La veille de la date limite de la rançon, les hackers à l’origine de l’attaque ont payé une campagne publicitaire pour discréditer les communications de leurs victimes.

Les cybercriminels achètent des publicités Facebook pour Campari

C’est un spectacle désastreux: les gangs derrière les ransomwares innovent à un rythme alarmant dans leurs façons de faire pression sur leurs victimes, toujours plus nombreuses. Le dernier en date: le producteur d’alcool italien Campari, créateur de l’alcool éponyme et entre autres du Grand Marnier. L’entreprise a communiqué le 3 novembre 2020 à propos d’une cyberattaque qui a paralysé une partie de ses services. On dit qu’il est sorti le 1er novembre, et le groupe affirme avoir « rapidement identifié le virus » et ainsi empêché sa propagation sur tout son réseau informatique. ZDNet a précisé quelques jours plus tard que Campari était affecté par le ransomware Ragna Locker.

Des organisations criminelles auraient volé 2 téraoctets de données sensibles (fichiers bancaires, informations sur les employés, clauses de confidentialité, etc.) avant de crypter tous les systèmes contaminés. Elle a ensuite demandé une rançon de 15 millions de dollars à sa victime en échange de la clé de décryptage et de la promesse de ne pas transmettre les données volées autrement qu’en supprimant sa propre copie. Ironiquement, le prix comprend également un rapport de pénétration sur les réseaux informatiques, où les criminels décrivent leurs faiblesses ainsi que des recommandations d’amélioration!

Ragnar Locker a donné à sa victime jusqu’au 10 novembre pour organiser le paiement, sinon il publierait progressivement les données gratuitement sur leur site dédié, disponible via le réseau anonyme Tor. La société n’a pas communiqué depuis sur les éventuelles négociations. Mais avant la date limite, les rançons ont porté un coup particulièrement bas qu’aucun autre gang ne s’était jusqu’ici permis: ils ont lancé une campagne publicitaire sur Facebook pour tenter de discréditer les défenses de leurs victimes. .

LES PIRATES UTILISENT UN COMPTE HACKED POUR PROUVER UN AUTRE HACKING
Le journaliste Brian Krebs était très intéressé par la campagne publicitaire, payée par Hodson Even Entertainment, propriété du DJ de Chicago Chris Hodson. Contacté par le journaliste, l’Américain a expliqué que son compte avait été piraté et que les hackers avaient prévu un versement de 500 dollars – avec son argent – pour lancer la campagne.

Dans la campagne publicitaire intitulée « Faille de sécurité dans le réseau du groupe Campari », Ragnar Locker cite l’un des communiqués de presse de ses victimes. La société a expliqué: « Pour le moment, nous ne pouvons pas totalement exclure que certaines informations personnelles et professionnelles aient été volées. » Les criminels écrivent qu’il s’agit d’un « énorme mensonge » et qu’ils « confirment que des données confidentielles ont été volées ». « Nous parlons d’une énorme quantité de données », ajoutent-ils.

LA CAMPAGNE PUBLICITAIRE S’EST ARRÊTÉE

Heureusement pour Hodson et Campari, Facebook a apparemment découvert le caractère malveillant de la campagne. Hodson a donc pu récupérer son compte et accéder à quelques statistiques: 7 150 utilisateurs de Facebook ont ​​vu l’annonce et 10% d’entre eux ont cliqué dessus. Le réseau social a collecté 35 $ pour le lancement de la campagne, mais l’a terminé avant un autre paiement de 159 $.

Brian Krebs dit qu’il n’a pas décidé si le gang a lancé la campagne à partir du seul compte d’Hudson ou à partir de plusieurs comptes piratés. Facebook a ouvert une enquête sur l’affaire.

Les opérateurs de ransomwares utilisent des techniques de plus en plus invasives pour faire pression sur leurs victimes, et on se demande où ils veulent s’arrêter. Ce mois-ci, nous vous avons parlé d’Egregor, qui avait imprimé une rançon imprimée par les imprimantes des victimes, d’autres centres d’appels payants pour contacter les partenaires de leurs victimes par téléphone, menaçant presque tous de publier les données. LIEN

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Les façons dont les ransomwares pénètrent dans vos systèmes

Les attaques par ransomwares sont en hausse. Voici les façons dont l’attaque initiale est susceptible de commencer.

Les façons dont les ransomwares pénètrent dans vos systèmes

L’impact des ransomwares continue de croître. Les ransomwares sont le problème de sécurité le plus courant en 2020. Ces attaques représentaient plus d’un tiers des cas jusqu’en septembre de l’année dernière.

Et c’est ainsi que les attaquants pénètrent dans vos systèmes d’information: dans près de la moitié (47%) des cas de ransomware, les pirates ont utilisé l’outil ouvert RDP (Remote Desktop Protocol). qui a été utilisé par de nombreuses entreprises pour aider le personnel à travailler à domicile, mais qui peut également permettre aux attaquants d’entrer s’ils ne sont pas correctement sécurisés.

Plus d’un quart (26%) des cas ont été attribués à des e-mails de phishing, et un petit nombre a utilisé des vulnérabilités spécifiques (17%), y compris – mais sans s’y limiter – Citrix NetScaler CVE-2019- 19781 et Pulse VPN CVE-2019- 11510.

Trois secteurs ont été particulièrement touchés cette année: les services, la santé et les télécommunications. Cela contraste avec les données récentes d’IBM, qui suggéraient que l’industrie manufacturière, le secteur des services professionnels et le secteur public étaient les plus susceptibles d’être touchés.

Ryuk, Sodinokibi et Maze sont les trois variantes de ransomwares les plus problématiques en 2020 et représentent 35% de toutes les cyberattaques. Les ransomwares ont tendance à passer par des périodes d’activité avant de redevenir silencieux, les développeurs chiffrant pour le mettre à niveau avant de reprendre le piratage.

De nombreuses variantes de ransomwares volent désormais les données d’entreprise et menacent de les publier: en particulier en téléchargeant entre 100 Go et 1 To de données privées ou sensibles pour maximiser la pression pour payer la rançon. 42% des cas portant sur une variante connue de ransomware étaient liés à un groupe de ransomwares qui exfiltre et publie des données sur les victimes.

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Ransomware de la semaine- octobre 2020 – Des hôpitaux assiégés

Ransomware de la semaine- octobre 2020 – Des hôpitaux assiégés

Cette semaine, nous avons assisté à une attaque concertée contre le secteur de la santé par des groupes de piratage utilisant le ransomware Ryuk. En outre, nous avons vu certaines grandes entreprises bien connues souffrir d’attaques de ransomwares, qui ont affecté leurs activités commerciales.

La plus grande nouvelle cette semaine est que le gouvernement américain a averti le secteur de la santé qu’il existe « des informations crédibles sur une menace accrue et imminente de cybercriminalité pour les hôpitaux et les prestataires de soins de santé américains ». À la suite de ces attaques, nous avons vu six hôpitaux ciblés cette semaine, dont l’hôpital Wyckoff, l’Université du Vermont Health Systems, le Sky Lakes Medical Center et St. Louis. Lawrence Health System.

Nous avons également été informés d’attaques de ransomwares contre des sociétés bien connues, telles que le fabricant de meubles SteelCase, la société de conseil informatique française Sopra Steria et la société d’électricité italienne Enel Group.

Enfin, un représentant de REvil connu sous le nom de UNKN a déclaré qu’ils avaient gagné 100 millions de dollars en un an et que le tristement célèbre gang de labyrinthe avait commencé à fermer son opération de ransomware.

Maintenant que le week-end approche, il est important que toutes les entreprises surveillent les activités suspectes sur leur réseau Windows et leurs contrôleurs de domaine et réagissent de manière proactive si quelque chose est découvert.

LIEN

Les contributeurs et ceux qui ont livré de nouvelles nouvelles et histoires sur les ransomwares cette semaine incluent: @PolarToffee, @VK_Intel, @struppigel, @BleepinComputer, @malwrhunterteam, @malwareforme, @ demonslay335, @jorntvdw, @Seifreed, @FourOctets , @, @Ionut_Ilascu, @DanielGallagher, @fwosar, @MarceloRivero, @Malwarebytes, @Amigo_A_, @GrujaRS, @ 0x4143, @ fbgwls245, @siri_urz, @Mandiant et @IntelAdvanced.

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Ransomware: Septembre 2020 sans précédent

La rentrée scolaire a été marquée par un nombre sans précédent de cyberattaques connues impliquant des ransomwares. Le fruit de la connexion entre plusieurs facteurs. Et ceux-ci ne suggèrent aucun règlement réel.

Ransomware: Septembre 2020 sans précédent

En septembre, nous avons enregistré près de 270 attaques de ransomwares dans le monde, une explosion par rapport aux mois précédents, alors que juin et août ont déjà été marqués par une activité intense des cybercriminels. Mais attention aux trompe-l’œil.

En France, nous avons dénombré 10 cas confirmés, auxquels s’ajoute un cas suspect, mais non confirmé à ce moment, vers le 8 août et à peu près le même en juillet. Les attaques confirmées sont répertoriées sur la chronologie que nous mettons à jour régulièrement. Sur Intrinsec, Cyrille Barthélemy rapporte 13 cas «en crise» en septembre contre 10 en août.

Et de préciser que sa capacité d’intervention n’était évidemment pas la même en plein été qu’en début d’année scolaire. Chez I-Tracing, Laurent Besset a noté 9 interventions sur le mois dernier contre 4 en dessous de la précédente. Chez Advens, Benjamin Leroux fait 3 interventions majeures et moins de 5 interventions plus petites. Mais toujours 150 détections de menaces qui pourraient conduire à une détonation de ransomware, principalement Emotet.

Début septembre, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a rapporté avoir traité 104 attaques de ransomwares depuis le début de l’année contre 54 sur l’ensemble de 2019. Et bien sûr, cela ne prend pas en compte les cas hors de son champ d’application.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, le directeur général de GIP Acyma, Jérôme Notin, a encore signalé 1.082 signalements de ransomwares début septembre depuis le lancement de la plateforme le 4 février, avec 44% d’entreprises ou d’associations et 10 % d’administrations ou de communautés. En septembre, Jérôme Notin a enregistré 131 demandes d’assistance, contre 104 en août et 122 en juillet.

En France, à ce stade, il semble difficile de parler d’une explosion. Mais si la tendance à la hausse semble moins prononcée que pour le reste du monde, la menace semble sans doute rester à un niveau élevé.

Il y a au moins deux explications possibles de la situation, qui suggèrent que la menace ne diminuera probablement pas dans un proche avenir. Nous les développons ci-dessous le long de la chronologie.

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L’été meurtrier 2 (toujours pas le film), un ransomware.

La rentrée scolaire a été marquée par un nombre sans précédent de cyberattaques connues impliquant des ransomwares. Le fruit de la connexion entre plusieurs facteurs. Et ceux-ci ne suggèrent aucun règlement réel.

L’été meurtrier 2 (toujours pas le film), un ransomware.

En septembre, nous avons enregistré près de 270 attaques de ransomwares dans le monde, une explosion par rapport aux mois précédents, alors que juin et août étaient déjà marqués par une activité intense des cybercriminels. Mais attention aux trompe-l’œil.
En France, nous avons dénombré 10 cas confirmés, auxquels s’ajoute un cas suspect, mais non confirmé à ce moment, vers le 8 août et à peu près le même en juillet. Les attaques confirmées sont répertoriées sur la chronologie que nous mettons à jour régulièrement. Sur Intrinsec, Cyrille Barthélemy rapporte 13 cas «en crise» en septembre contre 10 en août.

Et de préciser que sa capacité d’intervention n’était évidemment pas la même en plein été qu’en début d’année scolaire. Chez I-Tracing, Laurent Besset a noté 9 interventions sur le mois dernier contre 4 en dessous de la précédente. Chez Advens, Benjamin Leroux fait 3 interventions majeures et moins de 5 interventions plus petites. Mais toujours 150 détections de menaces qui pourraient conduire à une détonation de ransomware, principalement Emotet.

Début septembre, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a rapporté avoir traité 104 attaques de ransomwares depuis le début de l’année contre 54 sur l’ensemble de 2019. Et bien sûr, cela ne prend pas en compte les cas hors de son champ d’application.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, Jérôme Notin, PDG de GIP Acyma, a encore signalé début septembre 1.082 signalements de ransomwares à ce jour depuis le lancement de la plateforme le 4 février, avec 44% d’entreprises ou d’associations et 10 % d’administrations ou de communautés. En septembre, Jérôme Notin a enregistré 131 demandes d’assistance, contre 104 en août et 122 en juillet.

En France, à ce stade, il semble difficile de parler d’une explosion. Mais si la tendance à la hausse semble moins prononcée que pour le reste du monde, la menace semble sans doute rester à un niveau élevé.

Il y a au moins deux explications possibles de la situation, qui suggèrent que la menace ne diminuera probablement pas dans un proche avenir. Nous les développons ci-dessous le long de la chronologie.

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L’été meurtrier (pas le film), un ransomware.

Plusieurs entreprises ont été touchées, dont certaines ont décidé de traverser Rubicon en payant une rançon. Dans le même temps, les cybercriminels se structurent et se professionnalisent.

L’été meurtrier (pas le film), un ransomware.

Il est difficile de trouver une semaine sans voir une ou plusieurs entreprises victimes de ce fléau. En juillet, Netwalker était soupçonné d’avoir gravement perturbé l’activité MMA de la compagnie d’assurance, tout comme le groupe de construction Rabot Dutilleul. Une succursale d’Orange Business Services a été attaquée par Nefilim et a volé 350 Mo de données. Comment ne pas mentionner Garmin, dont la production a été arrêtée pendant deux jours, ainsi que ses sites Web, ses applications mobiles, ses appels téléphoniques, son chat en ligne et sa messagerie.

Et le mois d’août n’a pas été plus paisible, au contraire. Les vacances ont été gâchées pour Carlson Wangonlit Travel by Ragnar Locker ransomware. 30 000 PC auraient été bloqués et 2 To de données volées. Autre spécialiste du voyage dans les troubles, l’une des marques sur la compagnie de croisière Carnival a été visée par une attaque. La litanie se poursuit avec le groupe Maze, qui regroupe plusieurs sociétés Canon, LG et Xerox. Récemment, la société coréenne de semi-conducteurs SK Hynix a été touchée par ce gang. Le groupe derrière Sodinokibi, quant à lui, a poursuivi Brown-Forman, la société mère de Jack Daniel. Le fournisseur de services complets Spie a eu du mal à se débarrasser du ransomware Nefilim. 4 sites de production ont été fermés par MOM, propriétaire des compotes Materne et des crèmes MontBlanc. LIEN

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Pourquoi la menace des Ransomwares peut s’aggraver

Le début d’année a été clairement lucratif pour les ransomwares en France. L’Anssi et la plateforme Cybermalveillance le soulignent. Surtout, ce n’est qu’un début!

L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) et la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) du ministère de la Justice viennent de publier un guide visant à sensibiliser les entreprises et les collectivités à la menace des ransomwares.

Et il semble qu’il y ait plus qu’une simple urgence: depuis le début de l’année, Anssi dit avoir traité 104 attaques de ransomwares, contre 54 en 2019 dans son ensemble. Et l’agence souligne que « ces chiffres ne donnent pas un aperçu complet des ransomwares actuels affectant le territoire national ». Comme nous le signalait le CERT de Capgemini sur Twitter – «il faut compter toutes [les attaques] gérées par les équipes du CERT en dehors d’Anssi» – mais aussi une confirmation que les cas connus, même dans les médias, ne représentent pas qu’une fraction des cyberattaques avec un ransomware. Et pourtant, ne serait-ce que pour la France, la liste des incidents connus peut déjà paraître très longue.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, Jérôme Notin, PDG de GIP Acyma, rapporte 1.082 signalements de ransomwares à ce jour depuis le lancement de la plateforme le 4 février, auprès de 44% d’entreprises ou d’associations et 10% d’administrations ou de collectivités. Hélas, plusieurs éléments convergent pour suggérer que la vague est loin d’être terminée.

La publication de ce guide par Anssi et DACG constitue un premier indice: il n’y aurait guère de raison de l’être si l’agression des cybercriminels semble être en déclin. Il est évident qu’il s’agit d’une tentative des autorités pour empêcher que la chute ne s’aggrave qu’une source déjà perceptible par rapport à fin 2019.

Trop de systèmes vulnérables
Deuxième indice: certains messages semblent encore avoir du mal à passer, laissant des routes ouvertes aux attaquants. Cela commence par un patch, en particulier pour certains équipements sensibles. Le moteur de recherche spécialisé Onyphe a récemment identifié 15 systèmes Citrix Netscaler Gateway pour les entreprises du Fortune 500 touchées par la vulnérabilité CVE-2019-19871 exposées à Internet, mais aussi 659 Cisco ASA affectés par la CVE-2020- 3452, tous les mêmes 5 serveurs VPN Pulse Secure ou près de soixante systèmes SAP affectés par la vulnérabilité CVE-2020-6287.

Au cours de l’été, nous avons même observé un groupe affecté par une attaque de cyber-ransomware exposant un système affecté par l’une de ces vulnérabilités, malgré des messages et des rappels qui ont duré plusieurs semaines. Et cela sans prendre en compte les services RDP disponibles en ligne sans authentification de la couche réseau (NLA). Autant de points d’entrée sans même parler de phishing.

Les attaques de ransomwares actuelles et la cybercriminalité économique empruntent plus généralement aux APT, a souligné Ivan Kwiatkowski des équipes de recherche et d’analyse de Kaspersky dans nos colonnes début février. Concrètement, cela signifie que l’attaque s’étend très profondément dans le système d’information jusqu’à ce qu’elle obtienne des privilèges dignes d’un administrateur et fournisse un accès très large aux données de l’entreprise compromise.

Passer d’une cible à une autre
Cela donne lieu à un premier risque: le risque de propagation – immédiate ou ultérieure – de l’attaque à des tiers en dehors de la victime d’origine, des clients ou des partenaires. Il existe un soupçon de connexion entre la cyberattaque de Maze contre Xerox et HCL Technologies, sur laquelle aucune des parties ne souhaite commenter. Mais en 2019, la start-up Huntress Labs a détaillé trois incidents dans lesquels des ordinateurs de clients de fournisseurs de services gérés ont été compromis par un ransomware via des outils de gestion à distance. Et ça ne s’arrête pas là.

Les données volées par les cybercriminels avant que leur ransomware ne soit déclenché peuvent être une mine d’or pour les futures campagnes de phishing hautement ciblées … et faciliter l’utilisation d’informations authentiques récupérées lors de l’attaque précédente. Une seule liste de milliers d’adresses e-mail avec quelques éléments personnels supplémentaires peut être un formidable point de départ.

À la mi-juillet, Brett Callow d’Emsisoft a attiré notre attention sur un cas aussi suspect: Nefilim a revendiqué la responsabilité d’une attaque contre Stadler en mai; NetWalker en a revendiqué un sur Triniti Metro début juillet; l’une des captures d’écran de ce dernier était un dossier nommé … «lettres Stadler». Pour l’analyste, «ces composés semblent trop souvent être des coïncidences». Et ce, même si NetWalker fait confiance aux «partenaires», alors que Nefilim opérerait plutôt dans le vide. Car rien ne dit qu’un des partenaires NetWalker n’a pas regardé les données que Nefilim a précédemment publiées pour les utiliser dans le cadre de l’attaque sur Triniti Metro …

Un espoir: la limitation des ressources disponibles
Récemment, de nouveaux groupes de cybercriminalité sont apparus qui combinent le cryptage et le vol de données avec la menace de divulgation pour soutenir leurs efforts d’extorsion. Mais la capacité des cybercriminels à exploiter toutes les pistes qu’ils obtiennent n’est pas illimitée. Des appels aux «partenaires» ont lieu régulièrement sur les forums qu’ils visitent. Et les profils recherchés ont un haut niveau de compétence: bien que les outils disponibles gratuitement ne manquent pas, la phase de reconnaissance manuelle avant la mise en œuvre et la détonation du ransomware nécessite une certaine expertise. Cependant, rien ne garantit que certains spécialistes des étapes intermédiaires des attaques n’interviendront pas pour différents groupes.

De toute évidence, toutes ces voies ne doivent pas être exploitées en même temps: la lenteur de nombreuses organisations à fermer les portes d’entrée qu’elles laissent ouvertes sur Internet n’aide que les cybercriminels. Attention donc: un répit peut donner l’impression de se retirer de la menace, du moment qu’il ne s’agit que d’une illusion. Et une chose semble certaine: il n’est pas temps de se détendre.

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L’UE fournit dix conseils pour protéger les hôpitaux contre les cyberattaques

Le gendarme européen de la cybersécurité a été alerté en début d’année sur la sécurité informatique dans les hôpitaux. Liste des recommandations à suivre pour assurer la sécurité de leur réseau informatique.

L’UE fournit dix conseils pour protéger les hôpitaux contre les cyberattaques

Les hôpitaux deviennent une cible de plus en plus tentante pour les cybercriminels. D’autant moins depuis la crise sanitaire, qui place le réseau hospitalier et le marché de la santé au premier plan des risques croissants de cyberattaques.

La taille des réseaux hospitaliers, l’importance vitale du parc de PC dans les réseaux qui restent opérationnels, car la manière dont une grande partie des systèmes informatiques liés à la santé fonctionnent sur des systèmes d’exploitation non pris en charge signifie que la protection des hôpitaux contre les cyberattaques devient de plus en plus compliquée tâche aujourd’hui.

Les pirates informatiques en profitent, soit pour distribuer des ransomwares, soit pour tenter de voler des informations personnelles sensibles aux patients. Pour lutter contre ces menaces croissantes, l’ENISA, l’agence européenne de cybersécurité, a publié en début d’année une liste de recommandations destinées aux responsables informatiques des hôpitaux. Bien que cette liste s’adresse principalement au secteur de la santé, la plupart des recommandations émises par Bruxelles ont une portée plus large.

« Protéger les patients et assurer la résilience de nos hôpitaux est une partie essentielle du travail de l’Agence pour rendre le secteur européen de la santé cyber-sûr », a déclaré Juhan Lepassaa, PDG de l’ENISA, entre autres. Le document intitulé «Directives pour la passation de marchés pour la cybersécurité dans les hôpitaux» recommande dix bonnes pratiques pour rendre le secteur de la santé plus résilient aux cyberattaques.

Impliquer le service informatique dans les achats
Cela semble évident, mais impliquer l’informatique dans l’approvisionnement dès le départ garantit que la cybersécurité est prise en compte dans toutes les phases du processus d’approvisionnement technologique. Ce faisant, des recommandations peuvent être faites sur la manière dont les nouvelles technologies s’intègrent dans le réseau existant et quelles mesures de sécurité supplémentaires peuvent être nécessaires.

Mettre en place un processus d’identification et de gestion des vulnérabilités
Nous vivons dans un monde imparfait, et il existe des produits qui contiennent des vulnérabilités, connues ou non encore découvertes. Avoir une stratégie en place pour faire face aux vulnérabilités tout au long du cycle de vie d’un appareil peut aider l’équipe de sécurité à se tenir au courant des problèmes de sécurité potentiels.

Développer une politique de mise à jour matérielle et logicielle
Les chercheurs en sécurité découvrent souvent de nouvelles vulnérabilités dans les appareils et les systèmes d’exploitation. Cependant, le réseau informatique de l’hôpital a toujours été incapable de garantir l’utilisation des correctifs – et c’est l’une des raisons pour lesquelles le ransomware WannaCry a eu un tel impact sur le NHS, le service public de la santé à travers le canal.

Le document, publié par Bruxelles, recommande donc aux services informatiques de déterminer le moment le plus approprié pour appliquer les correctifs dans chaque segment du réseau, ainsi que de déterminer des solutions pour les machines qui ne peuvent pas être réparées, par ex. Segmentation.

Renforcez les contrôles de sécurité pour la communication sans fil
L’accès aux réseaux hospitaliers doit être limité par des contrôles stricts, ce qui signifie que le nombre d’appareils connectés doit être surveillé et connu afin que tout appareil inattendu ou indésirable essayant d’y accéder soit identifié. Le document publié par les autorités européennes recommande que le personnel non autorisé n’ait pas accès au Wi-Fi et que les mots de passe réseau soient conçus pour être forts et difficiles à déchiffrer.

Création de politiques de test plus strictes
Les hôpitaux qui acquièrent de nouveaux produits informatiques devraient établir un ensemble minimum de tests de sécurité à effectuer sur les nouveaux appareils ajoutés aux réseaux – y compris des tests de pénétration, une fois ajoutés au réseau, pour prendre en compte les tentatives des pirates. abuser.

Créez des plans d’affaires pour la continuité
Des plans de continuité des activités doivent être élaborés chaque fois qu’une défaillance du système menace de perturber les services hospitaliers de base – qui dans ce cas sont les soins aux patients – et le rôle du prestataire dans ces cas. doit être bien défini.

Prendre en compte les problèmes d’interopérabilité
La capacité des machines à transmettre des informations et des données est essentielle au bon fonctionnement des hôpitaux, mais elle peut être compromise en cas de cyberattaque ou de temps d’arrêt. L’hôpital doit avoir des plans de sauvegarde au cas où cette opération serait compromise.

Autoriser le test de tous les composants
Les systèmes doivent être testés régulièrement pour s’assurer qu’ils offrent une bonne sécurité en combinant convivialité et sécurité – par exemple, le service informatique doit s’assurer que les utilisateurs n’ont pas changé des mots de passe complexes pour des mots de passe plus simples. Tout cela doit être pris en compte lors des tests, explique le document fourni par l’ENISA.

Autoriser l’audit des réseaux informatiques
La conservation des journaux des tests et de l’activité du réseau permet de suivre plus facilement ce qui s’est passé et comment les attaquants ont accédé au système en cas de compromission, ainsi que d’évaluer quelles informations ont été compromises. «La sécurisation des journaux est l’une des tâches de sécurité les plus importantes», explique le document.

SOURCES:

ZDNET.FR

ZDNET.COM

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Officiellement personne ne paie de rançon


Sécurité: les attaques de ransomwares ciblant Garmin et CarlsonWagonLit ont apparemment porté leurs fruits pour les cybercriminels. Dans les deux cas, les preuves suggèrent que les entreprises ont effectivement payé les rançons requis.

Officiellement personne ne paie de rançon

La société Garmin a été prise pour cible le 23 juillet par des attaquants utilisant le ransomware WastedLocker, un correctif apparu en mai 2020 et apparemment lié au groupe Evil Corp. L’attaque a complètement incarné les systèmes de l’entreprise, qui offrent des services GPS utilisés à la fois dans plusieurs appareils connectés et dans des applications utilisées dans l’aviation. La semaine dernière, Garmin a annoncé un « retour progressif aux opérations » après une longue semaine de silence radio.

Comme le rapporte Bleeping Computer, cela n’est pas dû au retour à la normale, notamment à la compétence et à la prévoyance des équipes informatiques de l’entreprise: le magazine britannique explique qu’il a pu accéder au logiciel de décryptage utilisé par les équipes Garmin pour récupérer ‘accès aux business units.

«Une fois que ce package de récupération a été déballé, il contient divers installateurs de logiciels de sécurité, une clé de déchiffrement, un déchiffreur WastedLocker et un script pour les exécuter», explique Bleeping Computer, notant que la clé de déchiffrement et le déchiffreur ont probablement été obtenus grâce au paiement d’une rançon.

Bleeping Computer rapporte également que le package comprend des références à Emsisoft et Coveware, deux sociétés américaines de cybersécurité spécialisées dans les ransomwares. Coveware fait une offre de soutien aux victimes de ransomwares, et une étude de Propublica l’année dernière a révélé que l’entreprise se positionnait souvent comme un médiateur dans les négociations entre victimes et attaquants. Emsisoft propose de développer un logiciel de décryptage pour les victimes qui ont réussi à récupérer la clé de cryptage de l’attaquant mais qui préfèrent éviter d’utiliser le logiciel de décryptage fourni par l’attaquant. Les deux sociétés ont donc probablement aidé Garmin à récupérer la clé de cryptage et à récupérer les machines affectées par les ransomwares.

Le montant exact de la rançon versée par Garmin n’est pas connu, mais selon des sources internes de l’entreprise citées par la presse américaine, les attaquants ont initialement demandé 10 millions de dollars.

Garmin a mis la main dans le pot de confiture, mais ils peuvent se réconforter en pensant qu’ils ne sont pas les seuls cette semaine. En fait, la société Carlson Wagonlit Travel (CWT) a également été ciblée sur les ransomwares: cette fois, il s’agit d’un groupe utilisant le ransomware RagnarLocker. Vendredi dernier, le groupe CWT s’est contenté d’évoquer « une attaque informatique » et a refusé de commenter le sujet tel que rapporté par LeMagIT.

Mais les chercheurs en sécurité ont découvert, jeudi 30 juillet, sur le service VirusTotal, un échantillon de produits de rançon RagnarLocker contenant une rançon spécifiquement adressée à CWT. Cela a été téléchargé sur le service de découverte le 27 juillet. Le chercheur de MalwareHunterTeam, JamesWT, qui a découvert l’échantillon, retrace également les transactions qui ont eu lieu à l’adresse bitcoin fournie par l’attaquant en rançon. Et cela indique avoir reçu un paiement de 414 bitcoins, soit 4,5 millions de dollars par. 28 juillet: sur la blockchain Bitcoin, toutes les transactions sont enregistrées et sont accessibles au public.

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Carlson Wagonlit Travel paie pour débloquer la situation

La société CWT, spécialisée dans les voyages d’affaires, a été victime du ransomware Ragnar Locker et aurait payé 4,5 millions de dollars pour reprendre ses activités normales.

Carlson Wagonlit Travel a choisi la voie des négociations depuis Ragnar Locker.

Constatons-nous un pic de l’activité des ransomwares cet été? C’est la question que l’on peut se poser à la lumière des différents cas. Le dernier après Garmin, Carlson Wagonlit Travel (CWT), spécialiste des voyages d’affaires, a également été attaqué par un ransomware. Selon Reuters, la société a payé 4,5 millions de dollars pour redémarrer les 30 000 PC recroquevillés par l’attaque. De plus, les hackers auraient téléchargé 2 To de données, dont certaines sont considérées comme sensibles (informations de facturation, souscriptions d’assurance, comptes, etc.).

Si CWT a confirmé avoir subi un «cyber incident», la société nie le vol de données. Un moyen de rassurer les clients qui comprend de nombreuses grandes entreprises comme Axa Equitable, Abbot Laboratories, AIG, Amazon, Facebook ou Estée Lauder. Le groupe a ouvert une enquête sur les attaques et les évasions, mais la reprise aurait été particulièrement rapide.

Ragnar Locker et une négociation de rançon publique
Selon JameWT de l’équipe Malware Hunter, le ransowmare impliqué est Ragnar Locker. Ce dernier n’est pas étranger et utilise les vulnérabilités RDP dans Microsoft Windows. Dernièrement, il a même réussi à se camoufler comme une machine virtuelle. Le poids lourd de l’énergie portugais EDP (Energias de Portugal) en avait fait les frais: des cyber-hackers parvenaient à accéder à 10 To de données sensibles, et une rançon de près de 11 millions de dollars (1580 bitcoins) avait alors été demandée.

Dans le cas de CWT, les pirates ont initialement exigé le paiement de 10 millions de dollars en bitcoin. Nos collègues de Reuters ont pu observer l’échange entre les pirates et le responsable de la société (dans ce cas le CFO) dans un groupe de discussion public en ligne. DAF a expliqué que la société avait été durement touchée par la pandémie de Covid-19 et avait donc accepté de payer 4,5 millions de dollars soit 414 bitcoins. Le paiement a été réglé le 28 juillet. Avec humour, les hackers ont même donné à CWT quelques conseils de sécurité « fermer RDP et autres services, mettre en place une liste blanche IP (rdp / ftp), installer un EDR, avoir au moins 3 administrateurs fonctionnant 24h / 24… ». Après Garmin, l’affaire CWT montre que de plus en plus d’entreprises n’hésitent pas à payer une rançon pour reprendre rapidement leurs activités. Les effets de la pandémie de Covid-19 ont affaibli les entreprises et elles ne peuvent pas se permettre une longue procédure.

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