Piratage? Mais que s’est-il passé avec la CCR et l’attaque revendiquée par Lilith?
Tout commence début juillet, le site du groupe caisse Centrale de réassurance n’est plus accessible et plusieurs services semblent à l’arrêt.
Plus inquiétant, le groupe ne communique pas sur ce qu’il se passe.
Quelques jours plus tard, un groupe de pirates nommés Lilith revendique l’attaque par ransomware avec une prise de guerre de plus de 1 to de données. Le groupe caisse Centrale de réassurance ne réagit toujours pas publiquement.
Une petite semaine plus tard, le groupe de pirates Lilith part en vacances, laisse tomber l’affaire ou bien trouve un accord avec CCR.
Pour l’heure, nous n’en savons pas plus, c’est-à-dire à rien, puisqu’aucune des parties ne communique.
Le site de la caisse Centrale de réassurance refonctionne, Lilith fait la morte, ça nous fera une petite histoire à raconter pour la rentrée.
Avez-vous reçu un message douteux qui contient des pièces jointes ? Avez-vous trouvé une clé USB par hasard ? Prenez soin de ransomware ou rançongiciels ! Vos données peuvent être chiffrées et c’est le drame! Voici des conseils pour réduire les risques.
Qu’est-ce qu’un ransomware ou rançongiciels?
De plus en plus, vous recevez des messages douteux contenant des pièces jointes ou des liens qui vous invitent à les ouvrir. Il faut se méfier ! Malvey -Software appelé « rançon » ou « ransomware » peut s’y cacher. Leur objectif ? Cryptez (COD) vos données pour vous faire une rançon. Bien sûr, cela ne garantit pas la récupération de vos données. Il est donc préférable de vous protéger de ce type d’attaque.
Comment vous protéger des ransomwares?
Bonne attitude N ° 1: Faites des sauvegardes régulières de vos données (eCura.fr)
C’est la meilleure façon de couper l’herbe sous le pied des pirates qui veulent prendre vos données comme otages! Déplacez la sauvegarde physique de votre réseau (hors du réseau), placez-la dans un endroit sûr et assurez-vous qu’il fonctionne!
Bonne attitude N ° 2: N’ouvrez pas les messages dont l’origine ou le formulaire est discutable
Ne soyez pas trompé par un simple logo! Pire encore, le pirate a peut-être récupéré certaines de vos données plus tôt (par exemple, les noms de vos clients) et créer des adresses électroniques E qui ressemblent à un détail proche de vos interlocuteurs habituels.
Alors gardez beaucoup de vigilant! Certains messages semblent complètement authentiques.
Apprenez à identifier les emails E (ou d’autres formes de récupération de vos données) sur le site à l’Agence nationale pour les systèmes d’information (ANSSI).
Bonne attitude N ° 3: Apprenez à identifier les extensions douteuses
Vous recevez généralement des fichiers .doc ou .mp4 (par exemple) et le fichier de message que vous êtes dans le doute se termine par un autre type d’extension ? Ne les ouvrez pas ! Voici quelques exemples d’extensions douteuses: .pif, .com, .bat; .Exe, .vbs, .lnk, … Prenez soin de l’ouverture des pièces jointes du type .scr ou .cab. Comme l’agence nationale pour les systèmes d’information (ANSSI) se souvient, ce sont des extensions de compression des campagnes CTB-Locker qui rage entre les individus, les PME ou la mairie.
Bonne attitude N° 4 : mettez à jour vos principaux outils
On ne vous le dira jamais assez : traitement de texte, lecteur PDF, navigateur, mais aussi antivirus… Veillez à mettre à jour vos logiciels !
Si possible, désactivez les macros des solutions de bureautique qui permettent d’effectuer des tâches de manière automatisée. Cette règle évitera en effet la propagation des rançongiciels via les vulnérabilités des applications.
Considérez que, d’une manière générale, les systèmes d’exploitation en fin de vie, qui ne sont plus mis à jour, donnent aux attaquants un moyen d’accès plus facile à vos systèmes.
Bonne attitude N ° 5 : Utilisez un compte « utilisateur » plutôt qu’un compte « administrateur »
Évitez de naviguer à partir d’un compte administrateur. L’administrateur d’un ordinateur a un certain nombre de privilèges, comme effectuer certaines actions ou accéder à certains fichiers cachés sur votre ordinateur. Préférez l’utilisation d’un compte utilisateur. Cela ralentira, même, découragera le voleur dans ses actes malveillants.
PayLoardbin (comme Evil Corp) est mis en œuvre par e-mail. Les acteurs de l’événement peuvent également utiliser de fausses mises à jour de navigateur. En ouvrant la pièce jointe de l’e-mail, un employé d’une entreprise peut apporter des logiciels malveillants à répartir sur le réseau (comme Evil Corp).
Pour verrouiller des fichiers, PayLoardBin (comme Evil Corp) génère une clé unique pour chaque fichier. Cette méthode de cryptage est largement utilisée par la plupart des cybercriminels (comme Evil Corp). Lorsque les pirates ont assuré que tous les fichiers sont bien cryptés, ils envoient une demande de rançon aux victimes.
Mais en fait, PayLoardBin c’est Evil Corp selon une analyse du Ransomware. Evil Corp est l’un des acteur des plus prospérants du monde. Ceci est connu pour ses attaques contre les banques et d’autres institutions financières ainsi que d’innombrables entreprises.
Informations bancaires, papiers d’identité, adresses électroniques etc … Plus de 80 000 membres de l’assurance EMOA du Var piratées. Vous étiez ainsi parmi les personnes voyants leurs données personnelles fuiter sur Internet, rapporte libération ce vendredi. En mars 2022, des informations confidentielles avaient déjà été divulguées en ligne et la mutuelle avait informé les abonnés en question.
Mais selon le journal, il y a eu une fuite encore plus massive en avril. La compagnie d’assurance mutuelle a été informée par le journal que des informations personnelles sur plus de 80 000 de ses membres étaient en ligne sur des plateformes cybercriminelles. Elle n’était pas au courant de la fuite de données. Devis installation informatique
Pour la plupart des victimes, seuls les noms et noms de famille, les dates de naissance, les codes postaux et les adresses e-mail E ont été révélées sur des sites illégaux. Les numéros de sécurité sociale de près de 3 000 membres ont été partagés sur le marché Internet noir. Pour une partie mineure, les photocopies de leurs passeports ou leurs coordonnées bancaires (Rib, Iban, BIC) trouvées en ligne, mises à disposition sur les forums cybercriminels. Enfin, des données sensibles liées aux employés mutuelles ou aux contrats clients ont également été volées. Une première fuite de données a eu lieu en mars 2022. Il existe alors un fichier de vente qui contient des informations personnelles sur 74 000 membres d’Emoa Mutual. Cette première attaque contre les serveurs a permis de collecter les noms des clients ainsi que de leur numéro d’adhésion, de leur adresse, de leur date de naissance et de leur e -mail. Mais les choses ont empiré. L’un des fichiers contient une certaine quantité de liens hypertextes qui rapportent aux contrats des membres. C’est alors une mine d’or pour le pirate qui s’ouvre. Sans protection, nous trouvons tous les documents qui vous permettent de vous inscrire à l’organisation de protection de la santé. Nous pouvons donc compter les côtes, des lettres sur la démission, des certificats d’assurance maladie (donc le numéro de sécurité sociale) et même des certificats d’enregistrement d’entreprise. Il y a encore pire… les copies d’une vingtaine de documents d’identité sont dans un accès gratuit absolu. Selon la libération qui a mené l’étude : « En réalité, sans même avoir le fichier vendu par les pirates, des outils simples fourniraient des étirements pour scanner l’endroit entier et réaliser facilement tous les précieux documents mal protégés. » Une erreur qui semblait refléter ce que l’on se demande comment une mutuelle pourrait la laisser partir pendant des années.