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Cyberattaque : Enquête du Parquet de Paris suite au Piratage Massif des Numéros de Sécurité Sociale

Le Parquet de Paris s’empare de l’affaire après le vol présumé de données touchant potentiellement 33 millions de citoyens français. Cette enquête fait suite aux plaintes déposées par deux prestataires de services, Viamedis et Almerys, et pourrait représenter l’une des plus importantes fuites de données jamais enregistrées en France.

Les Détails de l’Affaire

Les investigations ont débuté à la suite des plaintes émises par Viamedis et Almerys, acteurs majeurs dans le domaine du tiers payant pour les assurances complémentaires santé. Plus de 33 millions de Français sont potentiellement touchés par cette cyberattaque, ce qui représente près de la moitié de la population nationale, selon les informations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

Le Contenu des Données Volées

Les données compromises incluent des informations telles que l’état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale et le nom de l’assureur santé des individus concernés, ainsi que les détails des garanties contractuelles. Cependant, des éléments cruciaux tels que les données bancaires ou médicales ne semblent pas avoir été inclus dans le vol initial.

L’Enquête et les Prochaines Étapes

L’enquête, menée par la Brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire, vise à déterminer les circonstances de l’attaque et les responsabilités éventuelles. Les infractions présumées incluent l’atteinte à un système automatisé de données, la collecte frauduleuse de données personnelles et le recel de délit.

Les Risques Associés

Bien que les données volées ne présentent pas directement de valeur monétaire sur le marché noir, elles pourraient être utilisées pour des attaques de phishing. L’exploitation de ces informations pourrait permettre aux cybercriminels de renforcer leur crédibilité lors de tentatives de fraude en ligne.

La Réponse des Autorités

Almerys a confirmé que l’attaque n’a pas affecté son système d’information central, mais a précisé que les attaquants ont réussi à accéder à des informations via des adresses IP spécifiques. Les autorités encouragent les victimes potentielles à signaler tout incident via le site officiel www.cybermalveillance.gouv.fr.

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Démantèlement Historique : Le FBI et la Police Française Triomphent sur le Botnet QBot

Alors que l’année 2023 progresse, une tendance indéniable émerge dans le monde de la cybersécurité : le démantèlement de réseaux criminels mondiaux. Après une série d’opérations réussies contre Breached Forums, Genesis Market, et de nombreux sites DDoS, ainsi que l’infiltration du ransomware Hive en janvier dernier, le FBI ajoute un autre succès impressionnant à sa liste en mettant hors d’état de nuire un botnet de longue date : QBot.

QBot : Une Menace de Longue Date Éradiquée: Depuis son apparition initiale sous le nom de Qakbot en 2007, ce botnet a fait preuve d’une résilience impressionnante. Connus sous diverses appellations telles que QBot, QuakBot, Pinkslipbo, et TA570, ses créateurs semblaient jouer au jeu du chat et de la souris avec les chercheurs en sécurité. Évoluant continuellement, le botnet ajoutait constamment de nouvelles fonctionnalités et développait des stratégies pour échapper à la détection. Cela a créé une traque perpétuelle.

Finalement, la persévérance a porté ses fruits, et grâce à la coopération acharnée entre le FBI et ses partenaires, dont la Police Française, le botnet a été mis hors d’état de nuire. C’est une victoire bienvenue, témoignant des efforts soutenus pour protéger l’écosystème en ligne contre les menaces persistantes.

Des Millions de Dollars Sauvés grâce à l’Opération Conjuguée: La Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) et le Federal Bureau of Investigation (FBI) ont publié un avis conjoint de cybersécurité (CSA), « Identification and Disruption of QakBot Infrastructure, » pour aider les organisations à détecter et à se protéger contre les activités et les logiciels malveillants liés à QakBot.

Plusieurs nations occidentales, comprenant les États-Unis et la France, ont collaboré pour démanteler la plateforme Qakbot, une action annoncée conjointement par les autorités américaines et françaises le mardi 29 août. Selon le département de la Justice américain, « Le logiciel malveillant Qakbot a infecté plus de 700 000 ordinateurs, facilité le déploiement de rançongiciels et infligé des centaines de millions de dollars de préjudices à des entreprises, des prestataires de soins et des administrations publiques à travers le monde. »

Dans le cadre de cette coopération internationale, la procureure de la République de Paris a révélé que parmi les quelque 700 000 ordinateurs identifiés comme étant infectés, 26 000 se trouvaient en France. Laure Beccuau a ajouté que six serveurs, parmi les 170 à l’origine du logiciel malveillant, étaient situés sur le territoire français.

L’opération, menée le samedi précédent, a impliqué les autorités policières et judiciaires des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, et des Pays-Bas. Cette collaboration a abouti à la saisie de 8,6 millions de dollars en cryptomonnaies, a indiqué la procureure de Paris.

Un Botnet Inopérant : Les Détails de l’Opération: Laure Beccuau a précisé : Dans la nuit du 26 août 2023, le FBI a procédé à la redirection du trafic vers des serveurs sous son contrôle, libérant ainsi toutes les machines du botnet et rendant celui-ci complètement inopérant. L’opération a également entraîné la désactivation d’environ cinquante serveurs répartis entre les quatre pays partenaires, suivi de la mise hors service du reste de l’infrastructure.

Conclusion: Le démantèlement du botnet QBot représente un pas de géant dans la lutte contre les menaces cybernétiques. Cette opération conjointe entre les États-Unis, la France, l’Allemagne, et les Pays-Bas a non seulement sauvé des millions de dollars en préjudices, mais elle a également renforcé la coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité. C’est un rappel puissant que la persévérance et la collaboration sont des atouts essentiels dans la défense de notre écosystème en ligne.

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Comment une cyberattaque pourrait paralyser notre pays

Les cyberattaques sont devenues une menace de plus en plus répandue pour les gouvernements, les entreprises et les individus. Une cyberattaque peut avoir des conséquences graves et potentiellement catastrophiques sur l’infrastructure d’un pays. Dans cet article, nous examinerons comment une cyberattaque pourrait paralyser le pays en explorant les différentes vulnérabilités et impacts possibles.

Comment une cyberattaque pourrait paralyser notre pays

La vulnérabilité des systèmes critiques

Les systèmes critiques, tels que les réseaux électriques, les systèmes de transport et les réseaux de communication, sont devenus de plus en plus dépendants de la technologie et de l’Internet.

Cela signifie que ces systèmes sont également de plus en plus vulnérables aux cyberattaques. Les cybercriminels peuvent exploiter les vulnérabilités des systèmes pour les paralyser ou les perturber gravement, ce qui peut entraîner des conséquences dramatiques pour la société.

Les conséquences sur les services essentiels

Une cyberattaque contre les systèmes critiques peut entraîner des conséquences dramatiques pour les services essentiels, tels que l’énergie, l’eau, le transport et la communication.

Les coupures d’électricité peuvent causer des pannes de système de chauffage, de climatisation et de sécurité, tandis que les coupures de réseau de communication peuvent paralyser les services d’urgence et les communications vitales.

Les conséquences économiques

Une cyberattaque peut également avoir des conséquences économiques importantes pour le pays.

Les attaques contre les entreprises peuvent entraîner des pertes financières importantes, des coûts de réparation élevés et une perte de confiance des investisseurs. Les secteurs clés de l’économie peuvent être gravement touchés, notamment l’industrie, les services financiers, le transport et le tourisme.

Les conséquences sur la sécurité nationale

Une cyberattaque peut également avoir des conséquences graves pour la sécurité nationale.

Les cyberattaques peuvent être utilisées pour voler des informations sensibles, tels que des données militaires, des secrets commerciaux, des données personnelles, ou même pour perturber les infrastructures stratégiques. Cela peut avoir un impact sur la sécurité nationale, la stabilité politique et les relations internationales.

Les mesures de prévention

Il est essentiel que les gouvernements et les entreprises prennent des mesures pour prévenir les cyberattaques. Les systèmes doivent être renforcés contre les vulnérabilités et les failles de sécurité. Des protocoles de sécurité doivent être mis en place pour protéger les informations sensibles et les infrastructures critiques.

Des programmes de formation et de sensibilisation doivent être mis en place pour aider les utilisateurs à comprendre les risques liés à la cybersécurité et à adopter des pratiques de sécurité efficaces.

La nécessité d’une coopération internationale

Enfin, la prévention des cyberattaques nécessite une coopération internationale.

Les gouvernements et les entreprises doivent travailler ensemble pour développer des normes de cybersécurité communes et partager des informations sur les menaces et les vulnérabilités. La coopération internationale est essentielle pour faire face à cette menace mondiale et pour prévenir les cyberattaques qui pourraient paralyser le pays

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Données personnelles d’environ 80 000 membres de l’assurance Varoise mutuelle EMOA ont été piratées

Informations bancaires, papiers d’identité, adresses électroniques etc … Plus de 80 000 membres de l’assurance EMOA du Var piratées. Vous étiez ainsi parmi les personnes voyants leurs données personnelles fuiter sur Internet, rapporte libération ce vendredi. En mars 2022, des informations confidentielles avaient déjà été divulguées en ligne et la mutuelle avait informé les abonnés en question.

Données personnelles d’environ 80 000 membres de l’assurance Varoise mutuelle EMOA ont été piratées

Mais selon le journal, il y a eu une fuite encore plus massive en avril. La compagnie d’assurance mutuelle a été informée par le journal que des informations personnelles sur plus de 80 000 de ses membres étaient en ligne sur des plateformes cybercriminelles. Elle n’était pas au courant de la fuite de données. Devis installation informatique

Pour la plupart des victimes, seuls les noms et noms de famille, les dates de naissance, les codes postaux et les adresses e-mail E ont été révélées sur des sites illégaux. Les numéros de sécurité sociale de près de 3 000 membres ont été partagés sur le marché Internet noir. Pour une partie mineure, les photocopies de leurs passeports ou leurs coordonnées bancaires (Rib, Iban, BIC) trouvées en ligne, mises à disposition sur les forums cybercriminels. Enfin, des données sensibles liées aux employés mutuelles ou aux contrats clients ont également été volées. Une première fuite de données a eu lieu en mars 2022. Il existe alors un fichier de vente qui contient des informations personnelles sur 74 000 membres d’Emoa Mutual. Cette première attaque contre les serveurs a permis de collecter les noms des clients ainsi que de leur numéro d’adhésion, de leur adresse, de leur date de naissance et de leur e -mail. Mais les choses ont empiré. L’un des fichiers contient une certaine quantité de liens hypertextes qui rapportent aux contrats des membres. C’est alors une mine d’or pour le pirate qui s’ouvre. Sans protection, nous trouvons tous les documents qui vous permettent de vous inscrire à l’organisation de protection de la santé. Nous pouvons donc compter les côtes, des lettres sur la démission, des certificats d’assurance maladie (donc le numéro de sécurité sociale) et même des certificats d’enregistrement d’entreprise. Il y a encore pire… les copies d’une vingtaine de documents d’identité sont dans un accès gratuit absolu. Selon la libération qui a mené l’étude : « En réalité, sans même avoir le fichier vendu par les pirates, des outils simples fourniraient des étirements pour scanner l’endroit entier et réaliser facilement tous les précieux documents mal protégés. » Une erreur qui semblait refléter ce que l’on se demande comment une mutuelle pourrait la laisser partir pendant des années.