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Fuite de données chez Direct Assurance : Quels risques pour les clients et prospects ?

Des données bancaires sensibles dans la nature
Direct Assurance, filiale d’Axa, est au cœur d’une nouvelle cyberattaque revendiquée par le collectif de hackers near2tlg. Selon les informations publiées sur le forum BreachForums, cette intrusion a permis l’exfiltration de données sensibles concernant près de 15 000 clients et prospects français, dont les IBAN et RIB de 5 800 personnes. Ce vol de données expose les victimes à des risques accrus de phishing, de fraude bancaire et de vols d’identité.


Une intrusion facilitée par un accès interne
Le 14 novembre, les pirates ont exploité un accès interne appartenant à un employé pour pénétrer les systèmes informatiques de Direct Assurance. Dans leur message sur BreachForums, ils déclarent :

« Aujourd’hui, je vends les données des clients/prospects de Direct Assurance. Direct Assurance a été compromis par @near2tlg avec un accès employé. »

Les données compromises incluent :

  • Les noms et prénoms des clients et prospects,
  • Des adresses e-mail et numéros de téléphone,
  • Des RIB et IBAN, éléments précieux pour les fraudeurs bancaires.

Le collectif a mis ces données en vente en limitant l’accès à trois acheteurs maximum, un créneau ayant déjà été réservé, selon des informations rapportées par le site Zataz.


Une menace récurrente dans le paysage numérique
Le groupe near2tlg n’en est pas à son premier fait d’armes. En 2024, il a multiplié les cyberattaques majeures :

  • Une fuite touchant 1,5 million de patients d’établissements de santé,
  • L’exfiltration de données liées à 900 000 utilisateurs du journal Le Point,
  • Une attaque visant l’opérateur SFR, parmi d’autres.

Ces activités font du collectif l’un des acteurs les plus prolifiques et dangereux de la cybercriminalité en France cette année.


Quels dangers pour les victimes ?
Les conséquences de cette fuite de données sont multiples :

  1. Phishing : Les pirates pourraient utiliser les informations volées pour créer des campagnes de hameçonnage crédibles.
  2. Fraudes bancaires : Les RIB et IBAN permettent d’autoriser des prélèvements frauduleux.
  3. Vol d’identité : Les informations personnelles exposées augmentent le risque d’usurpation d’identité.

Les recommandations pour se protéger
Les victimes, identifiées ou non, doivent prendre des mesures immédiates :

  • Surveiller leurs comptes bancaires pour détecter toute activité suspecte,
  • Ne jamais répondre à des e-mails ou messages demandant des informations confidentielles,
  • Activer une surveillance des prélèvements auprès de leur banque,
  • Modifier les mots de passe associés à leurs comptes numériques.

Direct Assurance dans l’œil du cyclone
Face à cette crise, l’entreprise n’a pas encore publié de déclaration officielle détaillée. Toutefois, elle devra rapidement informer les personnes concernées et prendre des mesures pour limiter les dommages. L’attaque met en lumière une faille critique dans la gestion de la cybersécurité, notamment dans le contrôle des accès internes.

La CNIL pourrait également intervenir pour évaluer si Direct Assurance a respecté ses obligations en matière de protection des données personnelles.

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Fuite de données chez Free : Les informations des clients réellement à vendre ou manœuvre de chantage ?

Un scandale de sécurité aux multiples rebondissements

Début novembre, les abonnés Free ont découvert avec stupeur qu’un piratage massif de données les concernant était peut-être en cours. Des informations personnelles de 19,2 millions d’abonnés, dont les coordonnées bancaires (IBAN) de plusieurs millions d’entre eux, seraient aux mains d’un pirate. Alors que l’affaire continue de faire des vagues, une question reste en suspens : ces données sont-elles réellement à vendre ou s’agit-il d’un coup de bluff ? Les spéculations vont bon train, entre démentis et nouvelles révélations.

Une cyberattaque en cascade : 19 millions de clients concernés

Le 25 octobre, Free envoie un premier e-mail à certains de ses clients pour les avertir d’une fuite de données. Trois jours plus tard, la société informe une seconde vague de clients, précisant cette fois que des informations bancaires (IBAN) ont été volées pour certains utilisateurs Freebox. Les clients sont appelés à surveiller leurs comptes en cas d’activité suspecte. Pendant ce temps, un pirate utilisant le pseudonyme Drussellx prétend avoir réussi à subtiliser les données de millions de clients, et publie même un échantillon contenant 100 000 lignes de données sur un forum spécialisé.

Le pirate, bien décidé à tirer profit de son butin, fixe le prix initial à 70 000 dollars. Ce montant, explique-t-il, pourrait monter rapidement en cas de refus de coopération de Free, et il menace de rendre les informations publiques si son offre est ignorée. La situation se corse lorsque, quelques jours plus tard, il prétend que les enchères ont atteint 175 000 dollars et qu’un acheteur s’est manifesté. Toutefois, un autre individu proche de Drussellx, sous le pseudonyme YuroSh, avance une version divergente. Il assure que les données n’ont finalement pas été vendues, bien qu’aucune preuve concrète n’accompagne son affirmation.

Sécurité de Free en question : une négligence aux conséquences lourdes ?

Cette cyberattaque met en lumière des failles de sécurité persistantes chez Free. Selon les deux hackers, la protection des données de l’entreprise serait particulièrement laxiste, un fait déjà pointé du doigt par la CNIL en 2022. Free aurait alors été sanctionné pour avoir conservé des mots de passe en texte clair, une pratique risquée pour la sécurité des données. Dans ce contexte, les pirates expliquent avoir utilisé des millions de requêtes pour extraire les informations sensibles, sans rencontrer de véritable résistance de la part des systèmes de sécurité de Free.

Pour certains experts en cybersécurité, cette situation reflète un problème plus global de gestion de la sécurité des données en France, où la protection des informations personnelles reste encore insuffisante. Ils soulignent que les entreprises devraient investir davantage dans des mesures de protection des données, en particulier pour les secteurs sensibles comme celui des télécommunications.

Changement d’IBAN : une protection envisageable ?

Face à cette crise, plusieurs abonnés de Freebox s’interrogent : est-il possible de sécuriser leurs comptes en changeant d’IBAN ? En théorie, un IBAN seul ne suffit pas pour retirer de l’argent sans une autorisation préalable, mais des escrocs pourraient contourner cette sécurité en falsifiant des autorisations de prélèvement. Si un changement de compte est envisageable, il implique de lourdes démarches : transfert des fonds, notification des créanciers, et mise à jour des paiements automatiques. Pour les abonnés ayant subi ce vol de données, cela reste toutefois l’une des seules solutions préventives pour éviter de potentielles fraudes bancaires.

Une affaire qui dévoile une nouvelle facette du piratage : entre chantage et idéologie

Ce scandale prend une tournure inattendue lorsqu’YuroSh, le complice de Drussellx, revendique une motivation plus idéologique que mercantile. Se présentant comme un « hacktiviste », il explique que cette attaque vise à dénoncer la surveillance de masse en France, à l’image des systèmes de vidéosurveillance assistés par IA qui seront déployés pour les Jeux olympiques. Selon lui, ces technologies constituent une menace pour les libertés individuelles, et pirater des données de grande envergure est une manière de « réveiller » l’opinion publique sur les risques liés à la collecte de données.

Cette vision divergente entre Drussellx, motivé par des raisons financières, et YuroSh, animé par une volonté de dénoncer des pratiques de surveillance, rend l’affaire encore plus complexe. En l’absence de confirmation sur la destruction des données, la population reste en alerte, d’autant plus que d’autres voix anonymes, notamment sur le site DataBreaches, affirment que les informations auraient déjà été vendues une première fois.

Les victimes de Free en quête de justice : quels recours ?

Pour les clients affectés, la priorité est de comprendre comment protéger leurs informations personnelles et quelles actions entreprendre contre Free. Selon les autorités, les victimes peuvent porter plainte pour vol de données personnelles, soit directement auprès de la CNIL, soit dans les commissariats et gendarmeries locales. En parallèle, la CNIL devrait examiner les mesures de sécurité de Free et évaluer si des sanctions supplémentaires sont nécessaires en fonction des conclusions de son enquête.

La révélation de cette affaire montre aussi l’importance d’une meilleure communication et de réelles actions de prévention de la part des entreprises face à des menaces de plus en plus sophistiquées. À une époque où le piratage et les cyberattaques sont en hausse, les consommateurs s’attendent à une plus grande transparence et à des mesures plus proactives pour la sécurisation de leurs informations.

L’avenir de cette affaire reste encore incertain, avec des clients vigilants et une sécurité numérique en question. Et vous, avez-vous été concerné par cette cyberattaque ? Que pensez-vous des mesures de sécurité en France ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires.

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Cybersécurité : Comment Protéger Vos Sauvegardes Contre les Cyberattaques ?

— Article en partenariat avec eCura

Renforcer les sauvegardes face à la menace grandissante des ransomwares

La sécurité des sauvegardes est devenue une priorité cruciale pour les entreprises, face à l’augmentation des cyberattaques sophistiquées. En particulier, les ransomwares ciblent de plus en plus les systèmes de sauvegarde, menaçant la cyber-résilience des organisations. Comment protéger ces dernières lignes de défense contre ces attaques ?

1. Les sauvegardes, dernier rempart contre les cyberattaques

Les sauvegardes jouent un rôle vital lorsqu’une cyberattaque a réussi à franchir toutes les barrières de protection, de détection et de réponse mises en place. En cas de compromission, c’est à partir de ces copies de sécurité que les entreprises peuvent restaurer leurs systèmes et reprendre leur activité.

Cependant, les cybercriminels ont compris l’importance des sauvegardes et ciblent désormais ces infrastructures critiques. Certaines attaques récentes montrent que lorsque les sauvegardes sont atteintes, l’impact pour l’entreprise peut être dévastateur. Le cas de l’enseigne Pimkie, placée en procédure de sauvegarde après une cyberattaque, illustre bien cette vulnérabilité.

2. Le mode opératoire des attaquants

Les cybercriminels utilisent plusieurs méthodes pour compromettre les sauvegardes :

  • Dommages collatéraux : Les sauvegardes peuvent être touchées indirectement, par exemple lorsque le ransomware chiffre des systèmes critiques, y compris les systèmes de gestion des sauvegardes. L’infrastructure elle-même peut être chiffrée, obligeant l’entreprise à la reconstruire avant même de penser à restaurer les données.
  • Ciblage direct des sauvegardes : Dans certaines attaques, les cybercriminels prennent soin de détruire les sauvegardes avant de chiffrer le reste du système d’information, forçant ainsi l’entreprise à payer une rançon. Cela a été observé récemment, lorsqu’un attaquant a réussi à s’infiltrer dans un compte administrateur via l’Active Directory, supprimant ainsi toutes les données sauvegardées.

3. Renforcer la sécurité des sauvegardes : les solutions proposées par eCura.fr

Pour faire face à ces menaces, il est crucial d’adopter une stratégie de protection des sauvegardes robuste et proactive. Voici quelques recommandations :

  • Authentification multi-facteur (MFA) : Pour éviter qu’un attaquant ne compromette un compte d’administration, il est indispensable de renforcer les accès à l’infrastructure de gestion des sauvegardes avec l’authentification multi-facteur (MFA). Cela ajoute une couche supplémentaire de protection, rendant plus difficile la compromission de comptes critiques.
  • Adopter un système d’exploitation différent : Les attaques par ransomware se propageant souvent sur un même type de système d’exploitation, il peut être pertinent de configurer l’infrastructure de sauvegarde sur un système d’exploitation différent. À défaut, une copie du catalogue de sauvegarde peut être stockée sur un autre système pour garantir une restauration rapide en cas d’attaque.
  • Rétention des données et versionnage : En appliquant des mesures de rétention au niveau du stockage, comme l’ajout d’un délai avant la suppression définitive des données ou en conservant des copies (snapshots) des données, il devient possible de récupérer les informations perdues avant que les cybercriminels ne puissent les effacer totalement. Les services d’eCura.fr incluent également une option de versionnage, augmentant encore la sécurité des sauvegardes.
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Piratage chez Boulanger : Faut-il s’inquiéter pour vos données personnelles ?

Un piratage d’envergure frappe Boulanger : Que sait-on vraiment ?

Dans la nuit du 6 au 7 septembre 2024, Boulanger, l’enseigne française d’électroménager et de multimédia, a été victime d’une attaque informatique. Selon le communiqué de l’entreprise, seules les données relatives aux livraisons auraient été compromises. « Les données récupérées sont uniquement liées aux livraisons. Aucune donnée bancaire client n’est concernée », précise Boulanger.

Cependant, le manque de transparence soulève des questions parmi les clients, qui doivent eux-mêmes déterminer quelles informations personnelles ont pu être exposées : adresse postale, identité, numéro de téléphone, code de porte, adresses électroniques, et plus encore. La direction de Boulanger a rapidement tenté de rassurer en annonçant que l’incident avait été « circonscrit » et que leurs sites web et applications fonctionnaient normalement, « en toute sécurité ».

Une attaque aux répercussions plus larges ?

Le 6 septembre, un pirate informatique, utilisant les pseudonymes Horror404x ou horrormar44, a revendiqué le vol de plus de 27 millions de données clients de Boulanger sur le forum Breached, un espace en ligne souvent utilisé par les cybercriminels pour échanger des informations piratées. Ce pirate prétend avoir accédé à une vaste quantité de données sensibles, telles que des adresses, des numéros de téléphone, et des codes d’accès. Boulanger a confirmé l’incident le 9 septembre, sans toutefois préciser la nature exacte des données exposées.

Ce même pirate a également affirmé avoir dérobé des informations auprès d’autres enseignes :

  • GrosBill et CyberTek : 685 000 données clients,
  • Cultura : 2,6 millions de clients,
  • DIVIA Mobilité : 248 500 clients,
  • PepeJeans : 2 707 000 clients,
  • « Assurance Retraite » : 375 760 données.

Le cybercriminel cherche-t-il à vendre les données volées ?

Selon les déclarations d’Horror404x, ces données auraient été mises en vente dès le 6 septembre 2024. Les informations volées pourraient potentiellement être utilisées à des fins de phishing, de fraudes ou d’usurpation d’identité.

Une menace déjà identifiée en mars 2024

Ce n’est pas la première fois que Boulanger est la cible de cybercriminels. En mars 2024, une alerte avait déjà été lancée après que des données similaires eurent été diffusées sur le dark web. Cette nouvelle attaque confirme la nécessité d’une vigilance accrue concernant la protection des données personnelles en ligne. Il est essentiel de vérifier les informations avant de les partager sur les réseaux sociaux pour éviter de propager des rumeurs non fondées.

Quelles précautions prendre face à ce type de piratage ?

Pour les clients potentiellement concernés, plusieurs mesures de précaution s’imposent :

  1. Changer immédiatement les mots de passe liés à tous les comptes en ligne.
  2. Surveiller de près les comptes bancaires et les relevés pour détecter toute activité suspecte.
  3. Activer une double authentification (2FA) sur tous les services qui la proposent.
  4. Être vigilant aux tentatives de phishing via e-mails, appels ou SMS.
  5. Suivre les recommandations de votre Prestataire informatique ou d’autres services de veille pour être alerté en cas de fuite de données.
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Fuite de Données à la CAF : Un Pirate Révèle Plus de 60 000 Comptes

Le choc pour les usagers de la CAF : Plus de 60 000 numéros de sécurité sociale exposés par un pirate informatique

Un cybercriminel vient de diffuser en ligne plus de 60 000 numéros de sécurité sociale de citoyens français, accompagnés des mots de passe associés. Ces données permettent un accès direct aux comptes de la Caisse des Allocations Familiales (CAF), une institution essentielle pour de nombreuses familles en France. Ce pirate, qui opère sous un pseudonyme inspiré d’une figure légendaire japonaise, frappe une fois de plus, semant l’inquiétude parmi les usagers et les autorités.

La méthode du hacker : une menace persistante pour la sécurité des données personnelles

Pour accéder aux services en ligne de la CAF, les utilisateurs doivent fournir leur numéro de sécurité sociale, un identifiant de 13 caractères, ainsi qu’un mot de passe pouvant aller jusqu’à 64 caractères. Le pirate, surnommé « maître bushi », a récemment mis en ligne une base de données contenant 60 369 comptes. Il affirme que ces identifiants donnent accès à des comptes d’usagers, mais précise également que l’ensemble des comptes ne sont peut-être pas fonctionnels.

Cet acte malveillant rappelle une précédente attaque de ce même hacker, qui avait divulgué des informations sensibles liées à « La Banque Postale » ainsi qu’à des milliers de comptes de contribuables français. La récurrence de ces incidents met en lumière les failles de sécurité persistantes au sein des institutions françaises.

Les autorités face à une crise : quelles mesures pour protéger les citoyens ?

La diffusion de ces données pose une question cruciale : les mesures de sécurité actuelles sont-elles suffisantes pour protéger les informations sensibles des citoyens français ? Le piratage des comptes de la CAF pourrait avoir des conséquences graves pour les usagers, notamment en termes de fraude ou de vol d’identité. Les autorités devront prendre des mesures urgentes pour renforcer la sécurité et rassurer les usagers.

Les experts en cybersécurité s’interrogent sur la capacité des institutions à répondre efficacement à ces attaques répétées. Dans ce contexte, la confiance des citoyens envers les services publics est mise à rude épreuve. La réponse à cette crise sera déterminante pour l’avenir de la protection des données en France.

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Walter Butler Appuie le Plan de Sauvetage d’Atos : Un Renouveau en Vue pour le Géant en Difficulté

Le financier Walter Butler apporte son soutien au consortium dirigé par Onepoint dans sa tentative de reprise du géant français des services numériques, Atos. Cette décision marque un tournant majeur dans les efforts visant à redresser la situation financière précaire de l’entreprise. David Layani, à la tête de Onepoint et principal actionnaire d’Atos, voit ainsi son projet de sauvetage renforcé par l’arrivée d’un allié de poids.

Un Soutien Stratégique dans un Moment Crucial

Walter Butler rejoint le consortium à un moment critique pour Atos, qui s’apprête à présenter son plan de refinancement à ses créanciers. Avec une dette s’élevant à près de 4,6 milliards d’euros, dont une grande partie devant être remboursée ou refinancée d’ici fin 2025, les enjeux sont considérables pour l’avenir de l’entreprise. Le soutien financier et stratégique de Butler apporte une lueur d’espoir dans ce contexte difficile.

Un Plan Ambitieux pour Redresser Atos

Le plan de sauvetage élaboré par Onepoint, et désormais appuyé par Walter Butler, vise à maintenir l’intégralité des actifs d’Atos tout en redonnant à l’entreprise une trajectoire de croissance durable. Au cœur de cette stratégie se trouve la restructuration de la dette, une étape cruciale pour assurer la stabilité financière à long terme de l’entreprise.

Une Approche Éprouvée

Butler Industries, la société d’investissement dirigée par Walter Butler, apporte une expertise reconnue en matière de restructuration d’entreprises. Avec plus de 8 milliards d’euros d’actifs sous gestion, l’entreprise a déjà mené à bien plusieurs opérations similaires dans divers secteurs, allant de la défense à l’agroalimentaire. Cette expérience fait de Walter Butler un partenaire précieux dans le processus de redressement d’Atos.

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LDLC Enquête sur un Possible Piratage de Données Affectant 1,5 Million de Clients

Des Révélations Troublantes

LDLC, le spécialiste de l’équipement informatique, est confronté à une situation alarmante. Une annonce sur le darknet a révélé la mise en vente d’un jeu de données prétendument issu du site de LDLC, touchant potentiellement jusqu’à 1,5 million de clients. Cette découverte a déclenché une série d’investigations internes visant à éclaircir les circonstances de cette possible violation des systèmes de la société.

Les Détails du Piratage

D’après les informations disponibles, le jeu de données compromis aurait été subtilisé depuis le site web de LDLC. Ce jeu de données comprendrait des informations sensibles telles que des adresses e-mails, des numéros de téléphone, des noms, et des adresses postales. Cependant, LDLC affirme que les données financières ou sensibles des clients de ses boutiques physiques ne sont pas concernées.

Réactions et Mesures de Sécurité

Suite à cette révélation, LDLC a réagi rapidement en lançant une enquête interne approfondie. Dans un communiqué transmis à la presse, l’entreprise a affirmé que des mesures de protection supplémentaires ont été mises en place pour renforcer la sécurité des données et minimiser les éventuelles conséquences pour les clients affectés. De plus, LDLC recommande à ses clients d’être vigilants face à d’éventuelles tentatives de phishing ou de demandes d’informations personnelles.

L’Importance des Enquêtes en Cours

Les investigations sont toujours en cours pour déterminer l’ampleur exacte de cette violation et ses origines potentielles. LDLC est en contact avec les autorités gouvernementales et les régulateurs compétents, notamment en ce qui concerne le respect du RGPD (Règlement général sur la protection des données). Cependant, aucune confirmation définitive n’a encore été donnée quant à la véracité de la fuite de données.

Perspectives Futures

LDLC, l’un des premiers acteurs de la vente en ligne dans le domaine de l’informatique et du high-tech, doit désormais faire face à cette menace sérieuse pour la confidentialité de ses clients. La confirmation ou l’infirmation de cette fuite de données aura un impact significatif sur la confiance des consommateurs et sur les mesures de sécurité informatique de l’entreprise.

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Cyberattaque : Enquête du Parquet de Paris suite au Piratage Massif des Numéros de Sécurité Sociale

Le Parquet de Paris s’empare de l’affaire après le vol présumé de données touchant potentiellement 33 millions de citoyens français. Cette enquête fait suite aux plaintes déposées par deux prestataires de services, Viamedis et Almerys, et pourrait représenter l’une des plus importantes fuites de données jamais enregistrées en France.

Les Détails de l’Affaire

Les investigations ont débuté à la suite des plaintes émises par Viamedis et Almerys, acteurs majeurs dans le domaine du tiers payant pour les assurances complémentaires santé. Plus de 33 millions de Français sont potentiellement touchés par cette cyberattaque, ce qui représente près de la moitié de la population nationale, selon les informations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

Le Contenu des Données Volées

Les données compromises incluent des informations telles que l’état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale et le nom de l’assureur santé des individus concernés, ainsi que les détails des garanties contractuelles. Cependant, des éléments cruciaux tels que les données bancaires ou médicales ne semblent pas avoir été inclus dans le vol initial.

L’Enquête et les Prochaines Étapes

L’enquête, menée par la Brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire, vise à déterminer les circonstances de l’attaque et les responsabilités éventuelles. Les infractions présumées incluent l’atteinte à un système automatisé de données, la collecte frauduleuse de données personnelles et le recel de délit.

Les Risques Associés

Bien que les données volées ne présentent pas directement de valeur monétaire sur le marché noir, elles pourraient être utilisées pour des attaques de phishing. L’exploitation de ces informations pourrait permettre aux cybercriminels de renforcer leur crédibilité lors de tentatives de fraude en ligne.

La Réponse des Autorités

Almerys a confirmé que l’attaque n’a pas affecté son système d’information central, mais a précisé que les attaquants ont réussi à accéder à des informations via des adresses IP spécifiques. Les autorités encouragent les victimes potentielles à signaler tout incident via le site officiel www.cybermalveillance.gouv.fr.

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Rabbit R1 : La Révolution des Assistants IA Dévoilée au CES 2024

Au Consumer Electronics Show (CES) 2024, le Rabbit R1 émerge comme une innovation majeure, transcendant les limites du simple smartphone. Ce dispositif, propulsé par l’intelligence artificielle (IA), introduit le Large Action Model (LAM), une avancée révolutionnaire développée par Rabbit pour redéfinir l’expérience des assistants virtuels.

R1 de Rabbit : L’Évolution Conversationnelle de l’Interaction Homme-Machine

Se positionnant en concurrent direct d’Alexa et Siri, le R1 va au-delà des attentes en gérant de manière fluide toutes les tâches d’un assistant virtuel. L’interface unique favorise une expérience conversationnelle, libérant les utilisateurs des contraintes de l’écran. Mais qu’est-ce que le Large Action Model, et comment transforme-t-il cette interaction ?

Le Modèle Large Action (LAM) : Une Avancée Majeure dans l’IA des Assistants Virtuels

Développé par Rabbit, le LAM se révèle être le pivot du R1. En éliminant la complexité des API, Rabbit a enseigné à ce modèle à agir de manière humaine lors de l’interaction avec des applications, offrant une fiabilité et une rapidité inégalées. Cette innovation ouvre de nouvelles perspectives pour les assistants IA et les systèmes d’exploitation.

Fonctionnement du R1 : Une Interface Conversationnelle Inédite

Le LAM, formé par des humains, maîtrise diverses applications, des icônes aux recherches. Jesse Lyu, PDG de Rabbit, souligne l’applicabilité universelle de ces connaissances. Le mode d’entraînement permet aux utilisateurs d’enseigner au modèle, consolidant ainsi son adaptabilité.

L’IA au cœur du R1 : Redéfinir l’Interaction Homme-Machine

L’engouement autour du R1 est palpable, qualifiant même l’appareil de « moment iPhone pour l’ère de l’IA ». Il s’agit d’une réelle avancée dans la manière dont les humains interagissent avec la technologie, déclenchant des attentes élevées.

Spécifications du Rabbit R1 : Concentré de Technologie à 199 $

Compact, vibrant, de couleur orange, le R1 offre un écran tactile de 2,88 pouces, une caméra rotative et un bouton facilitant les interactions. Conçu avec Teenage Engineering, il intègre un processeur MediaTek puissant, 4 Go de mémoire et 128 Go de stockage. À 199 $, le R1 promet une révolution dans le domaine des assistants IA personnels.

Vue sur Presse83.fr

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Cyberattaque à la Polyclinique du Cotentin : 3 300 Personnes Victimes de la Violation de Leurs Données

Dans une récente tourmente numérique, la Polyclinique du Cotentin, à Equeurdreville-Hainneville près de Cherbourg, se retrouve en proie à une cyberattaque, exposant les données de 3 300 personnes à un risque de violation. Une plongée dans les détails de cette intrusion numérique inquiétante.

Les Faits : Une Polyclinique Prise en Otage

Les tenants de l’attaque et la réponse de la direction

Le 16 novembre 2023, la Polyclinique du Cotentin est ciblée par une cyberattaque revendiquée par le groupe criminel « Lockbit ». Les données ont été cryptées, avec la menace de publication par les assaillants. La directrice, Béatrice Le Goupil, assure que les données bancaires sont indemnes, mais la sécurité des informations personnelles des patients et du personnel est compromise.

Les Implications : Violation des Données Sensibles

Les détails sur les informations compromises

Malgré les efforts déployés pour contenir l’incident, la Polyclinique confirme une possible « violation » des données personnelles. Les informations sensibles telles que l’identité, les numéros de sécurité sociale et de téléphone, ainsi que la raison du séjour à la polyclinique, sont potentiellement exposées. Le personnel, avec environ 400 membres, voit également des données de ressources humaines en péril.
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Réponse et Transparence : Une Communication Maîtrisée

La réaction de la direction face à la situation

Béatrice Le Goupil se veut rassurante malgré la gravité de la situation. Elle souligne l’absence de piratage des données bancaires et explique que les patients ne sont pas tous touchés de la même manière. Une liste exhaustive est établie pour une communication transparente avec les personnes concernées.

Les Enjeux de la Sécurité des Données : Une Menace Persistante

Les défis actuels dans la protection des informations sensibles

Cette attaque souligne les défis croissants auxquels sont confrontés les établissements de santé en matière de cybersécurité. La question de la vulnérabilité des systèmes d’information devient cruciale dans un contexte où les données médicales et personnelles sont de plus en plus ciblées.

L’Appel à la Vigilance Numérique

Les leçons à tirer de cet incident

La cyberattaque à la Polyclinique du Cotentin est un rappel poignant de la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité numérique. Les institutions de santé doivent redoubler d’efforts pour protéger les données sensibles des patients et du personnel dans un paysage numérique de plus en plus complexe et menaçant.