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QUELLES SONT LES TECHNIQUES DE PIRATAGE INFORMATIQUE 

Les techniques de piratage informatique ont évolué au fil des années, devenant plus sophistiquées et plus difficiles à détecter.

Les hackers utilisent diverses méthodes pour accéder illégalement à des systèmes informatiques, compromettre des données sensibles et voler des informations. Dans ce texte, nous allons examiner les différentes techniques de piratage informatique.

LES TECHNIQUES DE PIRATAGE INFORMATIQUE 

Le phishing

Le phishing est une technique courante utilisée par les hackers pour tromper les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils se connectent à un site légitime.

Les hackers envoient des e-mails contenant des liens malveillants qui redirigent les utilisateurs vers des sites qui ressemblent à des sites de confiance, mais qui en réalité sont des sites de phishing.

Les hackers peuvent ainsi récupérer des informations confidentielles telles que des noms d’utilisateur, des mots de passe, des numéros de carte de crédit et des données personnelles.

L’ingénierie sociale

L’ingénierie sociale est une technique de piratage qui consiste à manipuler les utilisateurs pour qu’ils révèlent des informations sensibles ou pour qu’ils effectuent des actions qui compromettent leur sécurité.

Les hackers utilisent souvent des tactiques telles que la flatterie, la peur et la culpabilité pour persuader les utilisateurs de partager des informations personnelles ou de télécharger des logiciels malveillants.

L’attaque par force brute

L’attaque par force brute est une technique de piratage qui consiste à tester des millions de combinaisons possibles de mots de passe pour accéder à un compte.

Les hackers utilisent des programmes automatisés pour tester des milliers de combinaisons de mots de passe chaque seconde jusqu’à ce qu’ils trouvent le mot de passe correct. Cette technique est souvent utilisée pour accéder à des comptes protégés par des mots de passe faibles.

Le détournement de session

Le détournement de session est une technique de piratage qui consiste à intercepter une session ouverte sur un site Web ou une application.

Les hackers peuvent alors accéder aux informations stockées dans cette session ouverte et les utiliser à des fins malveillantes. Cette technique est souvent utilisée pour accéder à des comptes de réseaux sociaux ou de messagerie électronique.

Le logiciel malveillant

Les logiciels malveillants sont des programmes informatiques conçus pour accéder illégalement à des systèmes informatiques et compromettre des données sensibles. Les hackers utilisent souvent des logiciels malveillants tels que des virus, des chevaux de Troie et des ransomwares pour accéder aux données stockées sur un ordinateur ou un réseau.

Les logiciels malveillants peuvent également être utilisés pour voler des informations personnelles telles que des numéros de carte de crédit et des identifiants de connexion.

Déni de service (DDoS)

Les attaques DDoS visent à surcharger un système ou un site Web en envoyant une quantité massive de trafic de demande. Cela peut causer une interruption de service ou même une panne complète du système.

Pour se protéger contre les attaques DDoS, les entreprises peuvent utiliser des solutions de mitigation DDoS qui filtrent le trafic malveillant et empêchent les attaques de paralyser leur système.

Les hackers utilisent diverses techniques pour accéder illégalement à des systèmes informatiques et voler des informations.

Il est important de se protéger contre ces techniques en utilisant des logiciels antivirus et en adoptant des pratiques de sécurité en ligne telles que la vérification des liens avant de cliquer et l’utilisation de mots de passe forts. La prévention est la meilleure défense contre le piratage informatique.

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Conseils pour vous protéger des ransomwares

Avez-vous reçu un message douteux qui contient des pièces jointes ? Avez-vous trouvé une clé USB par hasard ? Prenez soin de ransomware ou rançongiciels ! Vos données peuvent être chiffrées et c’est le drame! Voici des conseils pour réduire les risques.

Conseils pour vous protéger des ransomwares

Qu’est-ce qu’un ransomware ou rançongiciels?

De plus en plus, vous recevez des messages douteux contenant des pièces jointes ou des liens qui vous invitent à les ouvrir. Il faut se méfier ! Malvey -Software appelé « rançon » ou « ransomware » peut s’y cacher. Leur objectif ? Cryptez (COD) vos données pour vous faire une rançon. Bien sûr, cela ne garantit pas la récupération de vos données. Il est donc préférable de vous protéger de ce type d’attaque.

Comment vous protéger des ransomwares?

Comment vous protéger des ransomwares?

Bonne attitude N ° 1:
Faites des sauvegardes régulières de vos données (eCura.fr)

C’est la meilleure façon de couper l’herbe sous le pied des pirates qui veulent prendre vos données comme otages! Déplacez la sauvegarde physique de votre réseau (hors du réseau), placez-la dans un endroit sûr et assurez-vous qu’il fonctionne!

Bonne attitude N ° 2:
N’ouvrez pas les messages dont l’origine ou le formulaire est discutable

Ne soyez pas trompé par un simple logo! Pire encore, le pirate a peut-être récupéré certaines de vos données plus tôt (par exemple, les noms de vos clients) et créer des adresses électroniques E qui ressemblent à un détail proche de vos interlocuteurs habituels.

Alors gardez beaucoup de vigilant! Certains messages semblent complètement authentiques.

Apprenez à identifier les emails E (ou d’autres formes de récupération de vos données) sur le site à l’Agence nationale pour les systèmes d’information (ANSSI).

Avez-vous des doutes? Contactez directement un informaticien. Services informatique Hyères

Bonne attitude N ° 3:
Apprenez à identifier les extensions douteuses

Vous recevez généralement des fichiers .doc ou .mp4 (par exemple) et le fichier de message que vous êtes dans le doute se termine par un autre type d’extension ? Ne les ouvrez pas ! Voici quelques exemples d’extensions douteuses: .pif, .com, .bat; .Exe, .vbs, .lnk, … Prenez soin de l’ouverture des pièces jointes du type .scr ou .cab. Comme l’agence nationale pour les systèmes d’information (ANSSI) se souvient, ce sont des extensions de compression des campagnes CTB-Locker qui rage entre les individus, les PME ou la mairie.

Bonne attitude N° 4 :
mettez à jour vos principaux outils

On ne vous le dira jamais assez : traitement de texte, lecteur PDF, navigateur, mais aussi antivirus… Veillez à mettre à jour vos logiciels !

Si possible, désactivez les macros des solutions de bureautique qui permettent d’effectuer des tâches de manière automatisée. Cette règle évitera en effet la propagation des rançongiciels via les vulnérabilités des applications.

Considérez que, d’une manière générale, les systèmes d’exploitation en fin de vie, qui ne sont plus mis à jour, donnent aux attaquants un moyen d’accès plus facile à vos systèmes.

Bonne attitude N ° 5 : Utilisez un compte « utilisateur » plutôt qu’un compte « administrateur »

Évitez de naviguer à partir d’un compte administrateur. L’administrateur d’un ordinateur a un certain nombre de privilèges, comme effectuer certaines actions ou accéder à certains fichiers cachés sur votre ordinateur. Préférez l’utilisation d’un compte utilisateur. Cela ralentira, même, découragera le voleur dans ses actes malveillants.

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Le coût des « piratages » professionnelles atteint un niveau record

Les grandes attaques des grandes entreprises et l’exposition de 50 à 65 millions d’enregistrements ont un prix élevé, jusqu’à 401 millions de dollars.

Selon une étude IBM, le coût moyen d’une attaque est de plus de 4 millions de dollars.

Le coût des piratages professionnelles atteint un niveau record

Le coût moyen d’une attaque a maintenant dépassé le barreau fatidique de 4 millions de dollars et a atteint un niveau record en vertu de la crise de la santé. Dans un rapport publié mercredi d’IBM, Big Blue estime que, en 2021, coûte une violation de données typique des entreprises de 4,24 millions USD. Le coût est de 10% supérieur à 2020.

En France, les secteurs les plus touchés sont des services financiers, du secteur pharmaceutique ainsi que de la technologie. Au niveau international, aux secteurs de la santé et des services financiers qui enregistrent les violations les plus chères.

Logiciels malveillants et hameçonnage

IBM estime qu’environ 60% des entreprises se sont tournées vers «Cloud» pour poursuivre leurs activités, bien que le renforcement du contrôle de la sécurité n’ait pas nécessairement suivi. Lorsque l’utilisation de travaux distants a explosé, elle était la même pour les infractions de données dont les quantités ont augmenté de 1 million de dollars – les taux les plus élevés de 4,96 millions de dollars contre 3, 89 millions de dollars.

Le vecteur d’attaque le plus courant des victimes de données d’un transfert de données est un compromis sur les informations d’identification, soit extraits des souches de données soumises, vendues ou obtenues par une attaque de force brute. Une fois que le réseau est infiltré, les informations personnelles identifiables (IPI) sont devenues des clients, notamment des noms et des adresses électroniques, volées dans près de la moitié des cas.

Services informatique Hyères

En 2021, il a fallu un total de 287 jours pour détecter et contenir une violation de données ou 7 jours de plus que l’année précédente. Au total, une organisation moyenne n’enregistrera pas d’entrer dans les 212 jours. Il ne sera donc pas capable de résoudre complètement le problème avant que 75 jours supplémentaires soient passés.

Les infractions de données dans le secteur de la santé ont été les plus chères, avec une moyenne de 9,23 millions de USD suivi des services financiers – 5,72 millions de dollars – et des médicaments, avec 5,04 millions de dollars.

Selon IBM, les entreprises qui utilisent des solutions de sécurité sont basées sur des algorithmes d’intelligence artificielle (AI), l’apprentissage automatique, l’analyse et le cryptage, ont tous diminué le coût potentiel d’une violation qui permet aux entreprises. Économisez en moyenne entre 0,1 25 et 1,49 million de dollars.

« L’augmentation des infractions de données sont une autre dépense supplémentaire pour les entreprises en fonction des changements technologiques rapides lors de la pandémie », a déclaré Chris McCurdy, vice-président de la sécurité IBM. « Bien que le coût des infractions de données ait atteint un niveau record au cours de la dernière année, le rapport a également démontré des signes positifs de l’impact des tactiques de sécurité modernes, telles que l’AI, l’automatisation et l’adoption d’une approche de confiance zéro – qui pourrait être payée en réduisant coûte ces incidents plus tard. « 

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Le président des États-Unis Joe Biden signe le décret sur la cybersécurité

Cette semaine, le président des États-Unis a ordonné la création d’un comité dédié aux cyberattaques ainsi que la création de nouvelles normes de sécurité logicielle pour les agences gouvernementales.

En matière de cybercriminalité, les États-Unis ont été confrontés à une cyberattaque massive menée par le groupe Darkside. En utilisant un ransomware, les pirates ont pu fermer l’opérateur pétrolier Colonial Pipeline, qui transporte généralement près de la moitié du carburant du pays. Une attaque qui a fait souffler un vent de panique chez les Américains. Les stations-service à travers le pays ont été prises d’assaut si loin qu’elles commencent une pénurie nationale.

Si la panique n’a pas duré longtemps car le problème a été rapidement résolu, ce nouvel incident démontre clairement la fragilité de l’Oncle Sam face aux cyberattaques. C’est dans ce contexte que le président américain Joe Biden a signé mercredi 12 mai 2021 un décret qui renforcerait la sécurité du pays contre les cyberattaques.

Pour renforcer la cybersécurité aux États-Unis, Joe Biden a annoncé la création d’un comité chargé d’examiner les cyberincidents. Plus précisément, l’organisation enquêtera sur les principaux hacks qui se sont produits dans le pays pour mieux comprendre les détails de l’affaire. Ce nouveau conseil est modelé par le National Transportation Safety Board, qui est chargé d’enquêter sur les accidents aériens, ferroviaires et maritimes, et peut aider à identifier les coupables potentiels en cas d’attaques supplémentaires. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le gouvernement américain est confronté à une cyberattaque. En décembre dernier, un groupe de pirates informatiques a ciblé le gouvernement avec le piratage massif de SolarWinds. Sans divulguer tous les détails de l’incident, Donald Trump affirmait à l’époque avoir des preuves de l’implication russe. Il y a quelques mois à peine, c’était la Chine qui, cette fois, était soupçonnée d’avoir ordonné une cyberattaque visant le géant Microsoft.

Outre la création d’un comité dédié, Joe Biden a également annoncé la création de nouvelles normes logicielles conçues pour sécuriser plus efficacement les agences gouvernementales américaines et empêcher de nouveaux piratages. Ces nouvelles normes comprendront l’utilisation de l’authentification multifactorielle, mais également le renforcement de la sécurité des échanges entre le gouvernement et les entreprises privées.

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Comment la vulnérabilité informatique est-elle mesurée?

Le score CVSS est utilisé presque systématiquement pour évaluer le danger des vulnérabilités. Mais savez-vous quel calcul se cache derrière le score sur 10?

Il faut dire que la cybersécurité regorge de termes spécifiques et autres acronymes (et anglophones, d’ailleurs) pour qualifier les scénarios d’attaque. On parle de RCE, XSS, de « web shell » ou même d’élévation de privilèges. Les balles d’avertissement sont le plus souvent destinées aux spécialistes et n’utilisent que du jargon. Ils soulignent rarement les risques concrets qu’une nouvelle vulnérabilité pose au public.

SUITE… Avec Numerama.com

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Ryuk LE ransomware 2020?

Anssi a publié un nouveau rapport, cette fois axé sur l’activité ransomware de Ryuk. Particulièrement impliqué dans l’attaque de Sopra Steria en France, ce logiciel malveillant se distingue de la concurrence et ne se contente pas de dupliquer les méthodes de ses concurrents.

Ryuk LE ransomware 2020?

Ryuk est un ransomware actif depuis 2018 et dont les opérateurs sont particulièrement actifs. C’est ce qui a valu le titre de «ransomware le plus rentable» selon le FBI en 2018 et généré plus de 61 millions de dollars de rançon entre février 2018 et octobre 2019.

Cependant, Ryuk n’aborde pas les méthodes qui ont fait le succès de groupes malveillants comme Maze ou Revil: pas de chantage pour le vol de données, pas de place pour montrer les victimes ou les communiqués de presse ici. Pourtant, ce ransomware, qui est actif depuis deux ans maintenant, reste une menace majeure, et Anssi a publié un rapport de statut.

Ryuk est un ransomware dont le but est de crypter les données de la victime pour exiger une rançon. Anssi indique que les cibles privilégiées des opérateurs de ce ransomware sont les grandes entreprises capables de payer les grosses rançons requises, principalement aux États-Unis et au Canada. L’agence note également que les opérateurs de Ryuk ne réservent pas d’autres groupes vis-à-vis des établissements de santé: « en octobre 2020, Ryuk serait responsable de 75% des attaques sur le secteur de la santé qu’il attaquerait depuis le premier semestre 2019 ». Des dizaines d’hôpitaux américains ont été victimes d’une campagne de Ryuk au début d’octobre visant les services dans les hôpitaux de l’UHS. Le FBI et le CISA américain ont également mis en garde contre le risque de nouvelles attaques basées sur Ryuk dans un nouveau communiqué d’information publié fin octobre.

Trickbot, Emotet et le bazar
Comme de nombreux ransomwares, Ryuk n’est que la dernière étape d’une chaîne d’infection multi-malware. Les auteurs du rapport indiquent que l’infection Trickbot, au moins jusqu’en septembre 2020, aurait été le point d’entrée privilégié des opérateurs Ryuk pour s’implanter dans les réseaux d’entreprise. Trickbot, avec Emotet et bien d’autres, est un malware de type chargeur qui se propage généralement via des campagnes de courrier électronique malveillantes pour infecter un appareil cible, puis se propager à travers le réseau interne d’une victime et se déplacer jusqu’à ce qu’il compromette un contrôleur de domaine. La dernière étape est la mise en œuvre du ransomware, le cryptage des machines et la demande de rançon. Et si ce type d’attaque prend généralement du temps, certains opérateurs Ryuk se démarquent par leur rapidité: Anssi indique ainsi que dans certains cas le temps de la première infection et du cryptage est réduit de quelques jours. (2 à 5) en trois heures ».

En 2020, cependant, les opérateurs de Ryuk semblent s’être progressivement tournés vers un nouveau chargeur, connu sous le nom de BazarLoader, actif depuis mars 2020. «Comme TrickBot, Bazar serait utilisé comme un accès en tant que service pour faire des compromis ou même qualifier un SI pour le compte d’autres groupes d’attaquants. On ne sait pas si BazarLoader, comme TrickBot, fonctionne également sur un modèle d’affiliation », précise l’agence, qui précise que le logiciel est principalement distribué par le groupe derrière Trickbot. D’autres chargeurs ont également été identifiés dans des attaques impliquant le malware Ryuk: Buer et Le logiciel Silent Night a également été utilisé dans l’attaque qui a implémenté Ryuk.

Raas ou pas Raas, c’est la question
L’un des points qui sépare Ryuk du reste de l’écosystème de la cybercriminalité des groupes de ransomware est la question du modèle commercial de Ryuk. Pour de nombreux ransomwares apparus ces derniers mois, le modèle économique utilisé est généralement celui de RaaS (Ransomware as a service): le groupe à l’origine des ransomwares commercialise ses logiciels sur des forums clandestins auprès d’autres groupes, qui s’assurent ensuite de les diffuser réseaux informatiques de leurs victimes.

Pour Anssi, Ryuk n’est « pas officiellement un RaaS »: l’agence déclare ainsi qu’elle n’a observé aucune promotion des opérateurs Ryuk sur les forums clandestins. Ryuk est néanmoins exploité par plusieurs acteurs malveillants, selon Anssi. S’il n’est pas vendu au public, il pourrait être mis à la disposition de partenaires de confiance par le créateur du code malveillant, ou il pourrait être exploité indépendamment par plusieurs groupes à l’aide d’outils et de formes de propagation communs. .

Il est donc difficile de savoir qui tire exactement les fils de Ryuk: le rapport de l’agence met en évidence le rôle central joué par deux acteurs malveillants, le groupe WizardSpider derrière Trickbot et le groupe identifié comme UNC1878. Selon FireEye, ce dernier groupe est responsable de 83% des attaques impliquant Ryuk. L’agence note également l’implication d’autres groupes tels que FIN6 dans la prolifération du ransomware Ryuk ainsi que du code et des méthodologies entre Ryuk et un autre ransomware connu sous le nom de Conti. Si Ryuk n’est pas «officiellement un RaaS», il n’en est pas moins un acteur profondément enraciné dans la sphère de la cybercriminalité et avec de nombreux liens avec des groupes tiers.

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Mattel a été victime cet été d’un ransomware

Le fabricant de jouets a été victime d’une attaque de ransomware l’été dernier. L’attaque a été rapidement interrompue et n’a eu aucun impact significatif sur l’entreprise.

Mattel a contenu l’attaque d’un ransomware

Le fabricant de jouets américain Mattel a révélé mercredi qu’il avait subi une attaque de ransomware qui paralysait certaines fonctions commerciales. Néanmoins, la société affirme s’être remise de l’attaque sans pertes financières importantes.

Mattel a contenu l’attaque
L’incident a eu lieu le 28 juillet, selon un formulaire trimestriel 10-Q, que la société a déposé plus tôt dans la journée auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.

Mattel a déclaré que l’attaque par ransomware avait initialement réussi et chiffré certains de ses systèmes.

«Après la découverte de l’attaque, Mattel a commencé à mettre en œuvre ses protocoles de réponse et à prendre une série d’actions pour arrêter l’attaque et restaurer les systèmes affectés. Mattel a contenu l’attaque et, bien que certaines fonctions commerciales aient été temporairement affectées, Mattel a rétabli les opérations », explique la société.

Aucun impact sérieux
Depuis plus d’un an, les gangs de ransomwares volent des données et se lancent dans un double stratagème d’extorsion qui menace de publier les données de l’entreprise piratée sur des sites Web publics appelés «sites de fuite» à moins que les victimes ne paient la rançon souhaitée.

Cependant, le fabricant de jouets explique qu’une enquête ultérieure a conclu que le gang de ransomwares derrière le cambriolage de juillet n’avait volé « aucune donnée commerciale sensible ou des données sur les clients, fournisseurs, consommateurs ou employés ». .

Dans l’ensemble, Mattel semble avoir échappé à l’incident avec seulement un bref temps d’arrêt et sans aucune blessure grave, ce qui est rarement suffisant pour être stressé. De nombreux exemples montrent des pertes financières de plusieurs dizaines de milliers de millions de dollars, comme c’est le cas avec Cognizant ou Norsk Hydro. Mattel souligne que l’attaque du ransomware a légèrement « eu aucun impact significatif sur ses opérations ou sa situation financière. »

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Ransomware de la semaine- octobre 2020 – Des hôpitaux assiégés

Ransomware de la semaine- octobre 2020 – Des hôpitaux assiégés

Cette semaine, nous avons assisté à une attaque concertée contre le secteur de la santé par des groupes de piratage utilisant le ransomware Ryuk. En outre, nous avons vu certaines grandes entreprises bien connues souffrir d’attaques de ransomwares, qui ont affecté leurs activités commerciales.

La plus grande nouvelle cette semaine est que le gouvernement américain a averti le secteur de la santé qu’il existe « des informations crédibles sur une menace accrue et imminente de cybercriminalité pour les hôpitaux et les prestataires de soins de santé américains ». À la suite de ces attaques, nous avons vu six hôpitaux ciblés cette semaine, dont l’hôpital Wyckoff, l’Université du Vermont Health Systems, le Sky Lakes Medical Center et St. Louis. Lawrence Health System.

Nous avons également été informés d’attaques de ransomwares contre des sociétés bien connues, telles que le fabricant de meubles SteelCase, la société de conseil informatique française Sopra Steria et la société d’électricité italienne Enel Group.

Enfin, un représentant de REvil connu sous le nom de UNKN a déclaré qu’ils avaient gagné 100 millions de dollars en un an et que le tristement célèbre gang de labyrinthe avait commencé à fermer son opération de ransomware.

Maintenant que le week-end approche, il est important que toutes les entreprises surveillent les activités suspectes sur leur réseau Windows et leurs contrôleurs de domaine et réagissent de manière proactive si quelque chose est découvert.

LIEN

Les contributeurs et ceux qui ont livré de nouvelles nouvelles et histoires sur les ransomwares cette semaine incluent: @PolarToffee, @VK_Intel, @struppigel, @BleepinComputer, @malwrhunterteam, @malwareforme, @ demonslay335, @jorntvdw, @Seifreed, @FourOctets , @, @Ionut_Ilascu, @DanielGallagher, @fwosar, @MarceloRivero, @Malwarebytes, @Amigo_A_, @GrujaRS, @ 0x4143, @ fbgwls245, @siri_urz, @Mandiant et @IntelAdvanced.

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Ransomware: Septembre 2020 sans précédent

La rentrée scolaire a été marquée par un nombre sans précédent de cyberattaques connues impliquant des ransomwares. Le fruit de la connexion entre plusieurs facteurs. Et ceux-ci ne suggèrent aucun règlement réel.

Ransomware: Septembre 2020 sans précédent

En septembre, nous avons enregistré près de 270 attaques de ransomwares dans le monde, une explosion par rapport aux mois précédents, alors que juin et août ont déjà été marqués par une activité intense des cybercriminels. Mais attention aux trompe-l’œil.

En France, nous avons dénombré 10 cas confirmés, auxquels s’ajoute un cas suspect, mais non confirmé à ce moment, vers le 8 août et à peu près le même en juillet. Les attaques confirmées sont répertoriées sur la chronologie que nous mettons à jour régulièrement. Sur Intrinsec, Cyrille Barthélemy rapporte 13 cas «en crise» en septembre contre 10 en août.

Et de préciser que sa capacité d’intervention n’était évidemment pas la même en plein été qu’en début d’année scolaire. Chez I-Tracing, Laurent Besset a noté 9 interventions sur le mois dernier contre 4 en dessous de la précédente. Chez Advens, Benjamin Leroux fait 3 interventions majeures et moins de 5 interventions plus petites. Mais toujours 150 détections de menaces qui pourraient conduire à une détonation de ransomware, principalement Emotet.

Début septembre, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a rapporté avoir traité 104 attaques de ransomwares depuis le début de l’année contre 54 sur l’ensemble de 2019. Et bien sûr, cela ne prend pas en compte les cas hors de son champ d’application.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, le directeur général de GIP Acyma, Jérôme Notin, a encore signalé 1.082 signalements de ransomwares début septembre depuis le lancement de la plateforme le 4 février, avec 44% d’entreprises ou d’associations et 10 % d’administrations ou de communautés. En septembre, Jérôme Notin a enregistré 131 demandes d’assistance, contre 104 en août et 122 en juillet.

En France, à ce stade, il semble difficile de parler d’une explosion. Mais si la tendance à la hausse semble moins prononcée que pour le reste du monde, la menace semble sans doute rester à un niveau élevé.

Il y a au moins deux explications possibles de la situation, qui suggèrent que la menace ne diminuera probablement pas dans un proche avenir. Nous les développons ci-dessous le long de la chronologie.

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L’été meurtrier 2 (toujours pas le film), un ransomware.

La rentrée scolaire a été marquée par un nombre sans précédent de cyberattaques connues impliquant des ransomwares. Le fruit de la connexion entre plusieurs facteurs. Et ceux-ci ne suggèrent aucun règlement réel.

L’été meurtrier 2 (toujours pas le film), un ransomware.

En septembre, nous avons enregistré près de 270 attaques de ransomwares dans le monde, une explosion par rapport aux mois précédents, alors que juin et août étaient déjà marqués par une activité intense des cybercriminels. Mais attention aux trompe-l’œil.
En France, nous avons dénombré 10 cas confirmés, auxquels s’ajoute un cas suspect, mais non confirmé à ce moment, vers le 8 août et à peu près le même en juillet. Les attaques confirmées sont répertoriées sur la chronologie que nous mettons à jour régulièrement. Sur Intrinsec, Cyrille Barthélemy rapporte 13 cas «en crise» en septembre contre 10 en août.

Et de préciser que sa capacité d’intervention n’était évidemment pas la même en plein été qu’en début d’année scolaire. Chez I-Tracing, Laurent Besset a noté 9 interventions sur le mois dernier contre 4 en dessous de la précédente. Chez Advens, Benjamin Leroux fait 3 interventions majeures et moins de 5 interventions plus petites. Mais toujours 150 détections de menaces qui pourraient conduire à une détonation de ransomware, principalement Emotet.

Début septembre, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a rapporté avoir traité 104 attaques de ransomwares depuis le début de l’année contre 54 sur l’ensemble de 2019. Et bien sûr, cela ne prend pas en compte les cas hors de son champ d’application.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, Jérôme Notin, PDG de GIP Acyma, a encore signalé début septembre 1.082 signalements de ransomwares à ce jour depuis le lancement de la plateforme le 4 février, avec 44% d’entreprises ou d’associations et 10 % d’administrations ou de communautés. En septembre, Jérôme Notin a enregistré 131 demandes d’assistance, contre 104 en août et 122 en juillet.

En France, à ce stade, il semble difficile de parler d’une explosion. Mais si la tendance à la hausse semble moins prononcée que pour le reste du monde, la menace semble sans doute rester à un niveau élevé.

Il y a au moins deux explications possibles de la situation, qui suggèrent que la menace ne diminuera probablement pas dans un proche avenir. Nous les développons ci-dessous le long de la chronologie.