Une cyberattaque contre l’hôpital de Versailles est la dernière d’une série d’attaques qui ont visé différents hôpitaux. L’attaque, qui s’est déroulée pendant le week-end, a rendu les patients et le personnel de l’hôpital vulnérables aux attaques. L’attaque a commencé par un soi-disant « virus » qui a été rapidement et facilement nettoyé, mais qui a causé des dommages importants aux systèmes informatiques de l’hôpital. Ce type d’attaque est difficilement contrôlable et peut facilement conduire à la perte de données, voire à leur destruction. L’hôpital s’efforce actuellement de restaurer ses systèmes le plus rapidement possible, mais reste dans l’attente d’informations complémentaires.
Le 22 août, le South Ile-de-France Hospital Center (CHSF) était à Corbeil Essonnes, qui garantit la couverture santé de près de 700 000 habitants de Grande Couronne parisienne, également la cible d’une cyberattaque qui a fortement perturbé son opération sur plusieurs semaines. Son activité est revenue près de la normale au milieu de l’octobre. L’attaque a été suivie d’une rançon de 10 millions de dollars, puis réduite à 1 ou 2 millions de dollars. Les pirates avaient fixé un ultimatum le 23 septembre à l’hôpital pour payer la rançon. Après cette période, ils avaient fourni un certain nombre de données confidentielles sur les patients, le personnel ou les partenaires de l’entreprise sur le « Dark Web ».