À la Nouvelle-Orléans, la propagation rapide des ransomwares a contraint le personnel de la ville à fermer la plupart des systèmes informatiques. Le maire a même déclaré une urgence dans son administration. Le FBI enquête.
À la fin de la semaine dernière, la ville de la Nouvelle-Orléans aux États-Unis a dû décider d’arrêter et d’arrêter tous ses ordinateurs, la cible d’une cyberattaque particulièrement virulente utilisant un ransomware (ou ransomware). Pour rappel, ces programmes informatiques qui sont déjà à l’origine d’incidents graves (on se souvient des dégâts causés par WannaCry ou NotPetya) bloquent l’accès aux machines, chiffrent les données et nécessitent le paiement d’une rançon en échange de la clé qui permet de retrouver l’accès à son ordinateur.
C’est donc un logiciel de ce type qui n’a été utilisé que quelques heures dans les systèmes informatiques de l’administration de la ville de Louisiane, obligeant LaToya Cantrell, maire de la ville, à déclarer une urgence au sein de son administration. Rien de moins.