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Fuite de données à La Poste : Quels impacts et réponses ?

La récente fuite de données à La Poste, révélée fin février 2025, a exposé les informations personnelles de 50 000 clients inscrits sur la plateforme « Élection du Timbre ». Cet incident met en lumière des vulnérabilités systémiques et des défis persistants en matière de cybersécurité. Les données compromises incluent noms, adresses électroniques et postales, années de naissance et numéros de téléphone, mais excluent les informations bancaires et mots de passe. La Poste a réagi en fermant le site concerné, en alertant les clients affectés, et en collaborant avec les autorités, notamment la CNIL. Cependant, cet événement soulève des questions sur la gestion des risques cyber au sein des infrastructures critiques et la protection des citoyens face à la recrudescence des attaques ciblant les données personnelles.

Origine et mécanismes de la fuite de données

Le site « Élection du Timbre » comme vecteur d’intrusion

L’attaque a été initiée le 25 février 2025 via une exploitation non précisée du site « Élection du Timbre », un service permettant aux utilisateurs de voter pour leur timbre préféré. Le pirate « h4tr3d w0rld » a extrait un fichier CSV contenant des données actualisées, qu’il a proposé à la vente sur des forums clandestins. Bien que La Poste ait rapidement identifié la source de la brèche et mis le site en maintenance, l’absence de détection précoce interroge sur les protocoles de surveillance déployés. Les analyses internes n’ont pas révélé de compromission des serveurs centraux, suggérant une faille localisée au niveau de l’application web.

Profil et motivations du cybercriminel

L’attaquant, opérant sous le pseudonyme « h4tr3d w0rld »

Le cybercriminel est associé à plusieurs fuites antérieures, dont des attaques contre des plateformes suédoises et russes en 2024. Ses méthodes incluent la négociation via Telegram et la diffusion d’échantillons de données sur des plateformes légales pour attester de leur authenticité. Bien que les motivations financières soient probables, la répétition des cibles institutionnelles françaises pourrait également refléter une dimension idéologique ou une recherche de notoriété au sein des communautés cybercriminelles.

Contexte des incidents récurrents chez La Poste et ses filiales

Antécédents : LockBit et la fuite de 2022

En juillet 2022, La Poste Mobile, filiale spécialisée dans la téléphonie, avait subi une attaque au ransomware LockBit 3.0, entraînant la divulgation de données clients, incluant noms, adresses et numéros de téléphone. Les serveurs opérationnels avaient été protégés, mais des fichiers locaux sur des postes de travail avaient été exfiltrés, révélant des lacunes dans la sécurisation des terminaux employés. Cet incident préfigurait les faiblesses observées en 2025, notamment la centralisation des efforts de protection sur les infrastructures critiques au détriment des applications périphériques.

La mega-fuite de 2024 et ses répercussions

En juillet 2024, une base de données de 1 To comprenant des informations sensibles de La Poste Mobile, Adobe, Adecco et d’autres entreprises a fuité sur Telegram, incluant des numéros de carte bancaire. Contrairement à l’incident de 2025, cette fuite résultait d’une incapacité à vendre les données sur le darknet, poussant les pirates à les diffuser largement. La Poste Mobile avait alors minimisé l’impact, mais l’ampleur des données exposées (incluant des métadonnées de transactions) a nécessité une intervention de la CNIL et des avis d’experts en cybersécurité pour renforcer les mesures de protection.

L’affaire Chronopost de janvier 2025

Quelques semaines avant la fuite de l’« Élection du Timbre », Chronopost, autre filiale de La Poste, signalait une violation ayant exposé des noms, prénoms, adresses et signatures de livraison. Bien que distincte, cette attaque partageait des similitudes tactiques, notamment l’utilisation de phishing ciblé pour accéder aux systèmes. La réponse de Chronopost, incluant une collaboration avec des experts externes et une révision des protocoles d’authentification, illustre une démarche proactive mais tardive au vu de la chronologie des incidents.

Réponse institutionnelle et mesures correctives

Procédures d’urgence et notification des clients

Conformément au RGPD, La Poste a notifié la CNIL sous 72 heures et informé individuellement les 50 000 clients affectés via des courriels détaillant les données compromises. Le message incluait des conseils de vigilance face aux risques de phishing et une mise en garde contre les demandes frauduleuses d’informations confidentielles. Cette transparence contraste avec les retards observés lors de l’incident LockBit de 2022, où les clients n’avaient été alertés que trois jours après la divulgation des données.

Renforcement des infrastructures critiques

La Poste a annoncé le déploiement de pare-feux avancés et l’adoption d’une architecture Zero Trust pour ses applications web, limitant les accès aux seuls utilisateurs authentifiés. Des audits de sécurité ont été commandés auprès de cabinets externes, ciblant spécifiquement les filiales historiquement vulnérables comme La Poste Mobile et Chronopost. Ces mesures s’accompagnent d’une migration vers des solutions cloud sécurisées, bien que les détails techniques restent confidentiels.

Collaboration avec les autorités judiciaires

Une plainte a été déposée auprès du Parquet de Paris, mobilisant la Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI). Les investigations s’appuient sur les logs d’accès au site « Élection du Timbre » et les métadonnées des transactions Telegram associées à « h4tr3d w0rld ». Cette coopération interagences inclut Europol, compte tenu du profil international du suspect.

Implications juridiques et recommandations citoyennes

Obligations légales et sanctions potentielles

En vertu de l’article 226-18 du Code pénal, la collecte frauduleuse de données personnelles est passible de cinq ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende. La Poste risque également des sanctions de la CNIL si les enquêtes révèlent des négligences dans la protection des données, comme l’absence de chiffrement des fichiers CSV ou de surveillance proactive des réseaux darknet. Les précédents impliquant France Travail (amende de 2,5 millions € en 2023 pour des failles similaires) pourraient influencer l’ampleur des pénalités.

Conseils pratiques pour les citoyens affectés

Les clients concernés doivent :

  • Modifier leurs mots de passe sur tous les services liés à leur adresse email compromise, en privilégiant des phrases de passe uniques et des gestionnaires sécurisés.
  • Activer l’authentification à deux facteurs (2FA) sur leur compte La Poste et autres plateformes sensibles.
  • Surveiller leurs relevés bancaires pour détecter des prélèvements frauduleux, avec possibilité d’opposition via l’article L133-24 du Code monétaire et financier.
  • Signaler tout phishing à l’adresse signal-spam.fr et à la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr.

Perspectives et enjeux futurs

Vers une standardisation des protocoles de sécurité

Les incidents répétés chez La Poste soulignent la nécessité d’un référentiel de sécurité unifié pour ses filiales, incluant des audits biannuels et des formations obligatoires aux risques cyber pour les employés. L’adoption de normes comme ISO 27001 ou le référentiel ANSSI pourrait renforcer la résilience globale.

Rôle accru de la CNIL dans la prévention

La CNIL a annoncé en mars 2025 le déploiement d’un dispositif d’alerte précoce s’appuyant sur l’IA pour détecter les ventes de données sur le darknet, en partenariat avec des entités comme ZATAZ et Cybermalveillance.gouv.fr. Ce système, couplé à des amendes dissuasives, vise à inciter les entreprises à anticiper les menaces plutôt qu’à réagir a posteriori.

Sensibilisation citoyenne et culture cyber

L’éducation du public reste un pilier essentiel. Des campagnes nationales promouvant les gestionnaires de mots de passe et le 2FA, inspirées des initiatives allemandes ou estoniennes, pourraient réduire l’impact des fuites. Parallèlement, des ateliers pratiques organisés par La Poste dans ses bureaux permettraient de toucher les populations les moins familiarisées avec les enjeux numériques.

La fuite de données de l’« Élection du Timbre » révèle des lacunes opérationnelles et stratégiques au sein de La Poste, malgré des progrès notables dans la transparence et la réactivité post-incident. Alors que les cybermenaces évoluent vers des cibles plus fragmentées et des méthodes hybrides, une approche holistique intégrant technologie, formation et coopération internationale s’impose. Les citoyens, quant à eux, doivent consolider leurs pratiques numériques, transformant la contrainte de vigilance en routine sécurisée. L’équilibre entre innovation et protection restera un défi central pour les institutions à l’ère de l’hyperconnectivité.

N’hésitez pas à laisser un commentaire pour partager vos réflexions sur cet incident et les mesures à prendre pour renforcer la cybersécurité.

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Piratage chez Boulanger : Faut-il s’inquiéter pour vos données personnelles ?

Un piratage d’envergure frappe Boulanger : Que sait-on vraiment ?

Dans la nuit du 6 au 7 septembre 2024, Boulanger, l’enseigne française d’électroménager et de multimédia, a été victime d’une attaque informatique. Selon le communiqué de l’entreprise, seules les données relatives aux livraisons auraient été compromises. « Les données récupérées sont uniquement liées aux livraisons. Aucune donnée bancaire client n’est concernée », précise Boulanger.

Cependant, le manque de transparence soulève des questions parmi les clients, qui doivent eux-mêmes déterminer quelles informations personnelles ont pu être exposées : adresse postale, identité, numéro de téléphone, code de porte, adresses électroniques, et plus encore. La direction de Boulanger a rapidement tenté de rassurer en annonçant que l’incident avait été « circonscrit » et que leurs sites web et applications fonctionnaient normalement, « en toute sécurité ».

Une attaque aux répercussions plus larges ?

Le 6 septembre, un pirate informatique, utilisant les pseudonymes Horror404x ou horrormar44, a revendiqué le vol de plus de 27 millions de données clients de Boulanger sur le forum Breached, un espace en ligne souvent utilisé par les cybercriminels pour échanger des informations piratées. Ce pirate prétend avoir accédé à une vaste quantité de données sensibles, telles que des adresses, des numéros de téléphone, et des codes d’accès. Boulanger a confirmé l’incident le 9 septembre, sans toutefois préciser la nature exacte des données exposées.

Ce même pirate a également affirmé avoir dérobé des informations auprès d’autres enseignes :

  • GrosBill et CyberTek : 685 000 données clients,
  • Cultura : 2,6 millions de clients,
  • DIVIA Mobilité : 248 500 clients,
  • PepeJeans : 2 707 000 clients,
  • « Assurance Retraite » : 375 760 données.

Le cybercriminel cherche-t-il à vendre les données volées ?

Selon les déclarations d’Horror404x, ces données auraient été mises en vente dès le 6 septembre 2024. Les informations volées pourraient potentiellement être utilisées à des fins de phishing, de fraudes ou d’usurpation d’identité.

Une menace déjà identifiée en mars 2024

Ce n’est pas la première fois que Boulanger est la cible de cybercriminels. En mars 2024, une alerte avait déjà été lancée après que des données similaires eurent été diffusées sur le dark web. Cette nouvelle attaque confirme la nécessité d’une vigilance accrue concernant la protection des données personnelles en ligne. Il est essentiel de vérifier les informations avant de les partager sur les réseaux sociaux pour éviter de propager des rumeurs non fondées.

Quelles précautions prendre face à ce type de piratage ?

Pour les clients potentiellement concernés, plusieurs mesures de précaution s’imposent :

  1. Changer immédiatement les mots de passe liés à tous les comptes en ligne.
  2. Surveiller de près les comptes bancaires et les relevés pour détecter toute activité suspecte.
  3. Activer une double authentification (2FA) sur tous les services qui la proposent.
  4. Être vigilant aux tentatives de phishing via e-mails, appels ou SMS.
  5. Suivre les recommandations de votre Prestataire informatique ou d’autres services de veille pour être alerté en cas de fuite de données.
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France Travail, ex-Pôle Emploi : Une Série Noire de Fuites de Données Révèle des Failles de Cybersécurité

Une fois de plus, France Travail, anciennement connu sous le nom de Pôle Emploi, se trouve au cœur d’une affaire de piratage massif de données. Cette troisième fuite de données soulève des questions sérieuses sur la sécurité de cette plateforme pourtant cruciale, détenant une mine d’informations sur ses utilisateurs. Quels sont les risques et les enjeux révélés par cette cyberattaque massive ?

Les Détails de l’Attaque et les Risques Encourus

Les données personnelles de près de 46 millions d’utilisateurs inscrits à France Travail et Cap Emploi au cours des 20 dernières années sont potentiellement compromises suite à cette attaque. Les informations sensibles telles que les noms, prénoms, numéros de sécurité sociale, dates de naissance, identifiants France Travail, adresses mail et postales, ainsi que les numéros de téléphone ont été exposées. Cette fuite pourrait entraîner des cas d’usurpation d’identité, constituant ainsi une menace sérieuse pour la sécurité des citoyens concernés.

L’Enquête en Cours et les Mesures Prises

Face à cette situation préoccupante, une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet de Paris, confiée à la Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité de la Direction de la Police Judiciaire de Paris. Toutes les personnes affectées par cette cyberattaque sont encouragées à déposer plainte, et des mesures de précaution sont recommandées, telles que le changement de mot de passe sur France Travail ainsi que sur d’autres plateformes où le même mot de passe est utilisé.

Les Catégories de Personnes Touchées

Trois catégories de demandeurs d’emploi sont concernées par cette fuite de données. Tout d’abord, les utilisateurs actuellement inscrits sur France Travail sont potentiellement affectés. Ensuite, toutes les personnes ayant été inscrites au cours des 20 dernières années sur la plateforme de France Travail (anciennement Pôle Emploi) sont également concernées. Enfin, même les demandeurs d’emploi non inscrits sur France Travail mais disposant d’un espace sur Fracetravail.fr pourraient être impactés.

La Réponse de France Travail et les Mesures d’Assistance

France Travail s’engage à contacter individuellement toutes les personnes affectées par cette cyberattaque. Des mesures d’assistance sont mises en place, comprenant un formulaire simplifié pour porter plainte en ligne et un numéro de téléphone dédié pour répondre aux questions des victimes. Il est crucial pour les utilisateurs de rester vigilants et de signaler toute activité suspecte.

Cette nouvelle fuite de données met en lumière les lacunes en matière de cybersécurité au sein de France Travail, soulevant des préoccupations quant à la protection des informations personnelles des utilisateurs. Alors que l’enquête suit son cours, il est impératif que des mesures robustes soient mises en place pour renforcer la sécurité des plateformes en ligne et protéger la vie privée des citoyens.

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Formations en cybersécurité spécialisées

La cybersécurité est un domaine en constante évolution qui nécessite une expertise technique de pointe pour protéger les entreprises contre les attaques informatiques.

Les formations en cybersécurité sont donc essentielles pour les professionnels de l’informatique qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine.

Dans ce texte, nous allons présenter quelques-unes des formations les plus importantes en cybersécurité.

Formations en cybersécurité

Formation en sécurité des réseaux

La sécurité des réseaux est l’un des éléments les plus importants de la cybersécurité.

Les professionnels de l’informatique doivent être en mesure de protéger les réseaux contre les attaques externes, telles que les attaques par déni de service, les intrusions et les attaques de phishing.

Les formations en sécurité des réseaux comprennent des sujets tels que les protocoles de sécurité des réseaux, les technologies de chiffrement, la détection des intrusions et les outils de surveillance de réseau.

Formation en sécurité des applications

Les applications sont également une cible privilégiée pour les cyberattaques.

Les professionnels de l’informatique doivent donc être en mesure de sécuriser les applications contre les vulnérabilités et les attaques.

Les formations en sécurité des applications se concentrent sur des sujets tels que les tests de pénétration, les analyses de vulnérabilité, les technologies de sécurité des applications et les pratiques de développement sécurisé.

Formation en sécurité cloud

De plus en plus d’entreprises adoptent des solutions de cloud computing pour stocker et gérer leurs données. Cela signifie que la sécurité cloud est devenue un élément clé de la cybersécurité.

Les professionnels de l’informatique doivent être en mesure de comprendre les risques liés à la sécurité cloud et de mettre en place des mesures de sécurité appropriées.

Les formations en sécurité cloud comprennent des sujets tels que les modèles de service cloud, les architectures de sécurité cloud et les outils de sécurité cloud.

Formation en conformité réglementaire

Les réglementations en matière de cybersécurité sont en constante évolution, et il est essentiel que les professionnels de l’informatique soient en mesure de se conformer aux exigences réglementaires en vigueur.

Les formations en conformité réglementaire comprennent des sujets tels que les réglementations de l’industrie, les normes de sécurité, les pratiques de conformité et les outils de gestion de la conformité.

Formation en gestion de la cybersécurité

La gestion de la cybersécurité est un domaine crucial pour les entreprises qui cherchent à protéger leurs données et leurs réseaux.

Les professionnels de l’informatique doivent être en mesure de gérer les risques de sécurité et de mettre en place des stratégies de sécurité efficaces.

Les formations en gestion de la cybersécurité comprennent des sujets tels que la gestion des risques de sécurité, la gouvernance de la sécurité, la gestion de la conformité et les pratiques de gestion de la sécurité.

Formation en forensique numérique

Enfin, les professionnels de la cybersécurité doivent être en mesure d’identifier les attaques et de récupérer les données en cas de cyber-incident.

Certifications en cybersécurité

Les certifications en cybersécurité sont des programmes de formation qui permettent aux professionnels de la sécurité informatique de démontrer leur expertise dans le domaine.

Les certifications les plus connues comprennent les certifications CISSP, CISM, CEH, CompTIA Security+, GIAC, et ISACA.

Ces certifications couvrent des sujets tels que la gestion des risques, la sécurité des réseaux, la cryptographie, la protection des données et la conformité réglementaire.

Formation en cybersécurité pour les PME

Les petites et moyennes entreprises (PME) sont souvent vulnérables aux attaques en ligne en raison de leur manque de ressources et de leur faible budget. Les programmes de formation en cybersécurité pour les PME peuvent aider à sensibiliser les propriétaires d’entreprise et les employés à l’importance de la cybersécurité et à leur donner les compétences nécessaires pour protéger leur entreprise contre les menaces en ligne.

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L’armée américaine lance un concours pour développer des systèmes de cybersécurité basés sur l’IA

Le département américain de la Défense a lancé un concours pour développer des systèmes de cybersécurité capables de défendre automatiquement tout type de logiciel contre les attaques. Le concours, baptisé AI Cyber Challenge, est doté d’une enveloppe globale de 18,5 millions de dollars.

La DARPA lance un concours pour mettre l'IA au service de la cybersécurité

Le département américain de la Défense a lancé un concours pour développer des systèmes de cybersécurité basés sur l’IA. Le concours, baptisé AI Cyber Challenge, est doté d’une enveloppe globale de 18,5 millions de dollars. Les équipes participantes devront développer des systèmes capables de défendre automatiquement tout type de logiciel contre les attaques. Le concours se déroulera en deux phases : une phase de qualification au printemps 2024, puis une phase finale à la DEF CON de 2025. Les équipes gagnantes recevront des prix allant jusqu’à 4 millions de dollars.

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Conseils pour aider à limiter le risque de rançongiciel

Les rançongiciels sont un type de logiciel malveillant qui peut causer des dommages considérables aux entreprises et aux organisations en les bloquant l’accès à leurs données et en demandant une rançon pour les libérer. Cependant, il existe des moyens pour aider à limiter le risque de rançongiciels.

Conseils pour aider à limiter le risque de rançongiciel
  1. Sensibilisation à la sécurité

La sensibilisation à la sécurité est l’un des moyens les plus importants de prévenir les attaques de rançongiciels.


Les employés doivent être formés sur les techniques d’ingénierie sociale et comment repérer les e-mails de phishing et autres messages suspects.

Les employés doivent également être conscients de l’importance de ne pas ouvrir de fichiers joints provenant de sources inconnues ou de télécharger des logiciels non approuvés.

  1. Utilisation d’un logiciel de sécurité

Les entreprises doivent utiliser des logiciels de sécurité efficaces pour protéger leurs réseaux et leurs systèmes contre les attaques de rançongiciels.


Cela inclut des outils tels que des pare-feu, des logiciels antivirus et des logiciels de détection d’intrusion.

Ces outils doivent être mis à jour régulièrement pour assurer leur efficacité contre les nouvelles menaces.

  1. Sauvegarde des données

Les entreprises doivent sauvegarder régulièrement leurs données pour minimiser les dommages causés par les attaques de rançongiciels.
Les sauvegardes doivent être stockées sur des serveurs distants ou sur des disques durs externes protégés par mot de passe. Il est important de tester régulièrement les sauvegardes pour s’assurer qu’elles peuvent être restaurées en cas de besoin.

  1. Mise à jour des systèmes

Les systèmes informatiques doivent être régulièrement mis à jour pour inclure les dernières mises à jour de sécurité et correctifs de vulnérabilité.


Les rançongiciels exploitent souvent des failles de sécurité dans les systèmes non mis à jour pour pénétrer dans les réseaux et causer des dommages.

  1. Gestion des privilèges

La gestion des privilèges est importante pour empêcher les attaquants d’accéder à des informations sensibles ou à des fichiers critiques.


Les comptes utilisateur doivent être configurés avec les privilèges minimum nécessaires pour effectuer leurs tâches, afin de limiter les risques d’accès non autorisé aux données.

Pour aider à limiter le risque de rançongiciel, les entreprises doivent mettre en place une stratégie globale de sécurité informatique qui comprend la sensibilisation des employés, l’utilisation de logiciels de sécurité efficaces, la sauvegarde régulière des données, la mise à jour des systèmes et la gestion des privilèges.


En prenant ces mesures, les entreprises peuvent réduire considérablement le risque de rançongiciels et protéger leurs données et leur réputation.

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la gendarmerie nationale et sa participation au FIC!

Le ministère des Armées a décidé de ne pas participer au Forum international de la Cybersécurité de Lille, événement phare du secteur de la cyber sécurité.

Il est possible que la gendarmerie prenne ses distances vis-à-vis de Avisa Partners et du Forum international de la cybersécurité!
Il est possible que la gendarmerie prenne ses distances vis-à-vis de Avisa Partners et du Forum international de la cybersécurité!

Relations difficiles

Cette annulation est due à l’augmentation des prix de l’événement et certains évoquent également les relations difficiles entre l’organisateur, Avisa Partners, et le ministère des Armées et la DGSE.

Exhorté à renoncer à l’édition 2023 du FIC

Challenges a révélé que le général Yann Gravêthe, directeur par intérim de la Dicod (Délégation à l’information et à la communication de la Défense), a demandé à toutes les grandes divisions du ministère de renoncer à l’édition 2023 du FIC, prévu pour se tenir du 5 au 7 avril à Lille.

Coorganisé par la gendarmerie

Cette annulation intervient alors que le FIC est coorganisé par la gendarmerie et que le ministère des Armées avait prévu un grand stand pour présenter les services de renseignement sous sa tutelle.

Très forte inflation constatée au FIC

Officiellement, cette décision aurait été motivée par l’augmentation des coûts dans le domaine de l’événementiel (+27% en dix-huit mois).

Les casseroles traînées par Avisa

Cependant, certains remettent en question cette justification et pointent du doigt Avisa, le co-organisateur du salon, pour avoir publié de nombreux articles mensongers dans plusieurs médias et avoir porté plainte contre ceux qui en ont fait état.

La gendarmerie nationale envisage de revoir sa participation au FIC, après que les armées l’aient fait également.

En tant que co-organisatrice avec Avisa Partners du Forum international de la cybersécurité, la gendarmerie a récemment pris une décision importante concernant sa relation avec un groupe d’intelligence économique.

Elle a décidé de prendre ses distances avec cette entité et cherche actuellement à régler la question de leur collaboration future avec les autorités de Matignon.

En parallèle, la gendarmerie travaille sur une doctrine spécifique qui sera destinée à tous les ministères régaliens et qui régira les interactions avec la société dirigée par Matthieu Creux.

La cybersécurité est une préoccupation croissante

Il est important de comprendre l’importance de cette décision pour la gendarmerie, qui est une force de police essentielle en France.

La cybersécurité est une préoccupation croissante dans le monde entier, et la gendarmerie joue un rôle important dans la protection des infrastructures critiques, la lutte contre la cybercriminalité et la prévention des menaces liées à la cybersécurité.

Dans ce contexte, la décision de se distancer d’un groupe d’intelligence économique doit être vue comme un geste fort de la part de la gendarmerie, qui prend très au sérieux les enjeux de sécurité nationale.

Les détails exacts n’ont pas été rendus publics.

La décision de la gendarmerie de se distancer du groupe d’intelligence économique a été prise après une analyse minutieuse de leur collaboration passée.

Bien que cette collaboration ait été fructueuse dans le passé, la gendarmerie a finalement décidé qu’il était dans son intérêt de prendre ses distances avec cette entité pour des raisons de sécurité et d’éthique.

Les détails exacts de cette décision et de la collaboration passée entre les deux entités n’ont pas été rendus publics.

Décision en cours d’arbitrage à Matignon

Cependant, il est important de noter que cette décision n’est pas définitive et que l’avenir de la collaboration entre la gendarmerie et le groupe d’intelligence économique est en cours d’arbitrage à Matignon.

Il est possible que les deux entités puissent travailler ensemble à l’avenir, en fonction des résultats de cet arbitrage et des discussions en cours.

Assurer la sécurité et l’éthique dans toutes les collaborations

En outre, la gendarmerie travaille sur une doctrine spécifique qui sera destinée à tous les ministères régaliens et qui régira les interactions avec la société dirigée par Matthieu Creux.

Cette doctrine sera essentielle pour assurer la sécurité et l’éthique dans toutes les collaborations entre la gendarmerie et d’autres entités, en particulier dans le domaine de la cybersécurité.

La gendarmerie prend très au sérieux les enjeux de cybersécurité

La décision de la gendarmerie de se distancer d’un groupe d’intelligence économique doit être vue comme un geste fort en faveur de la sécurité nationale et de l’éthique.

Bien que les détails exacts de la collaboration passée n’aient pas été rendus publics, il est clair que la gendarmerie prend très au sérieux les enjeux de cybersécurité et travaille dur pour assurer la sécurité de la France et de ses citoyens.

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Ransomware: comment les pirates le font, et comment se protéger!

Les ransomwares peuvent filtrer une personne pour l’endettement ou faire couler une entreprise. Se protéger d’eux est un gros problème, d’autant plus que les cybercriminels développent des versions toujours plus virulentes et convaincantes de leurs outils.

«Les ransomwares représentent actuellement la menace informatique la plus grave pour les entreprises et les institutions. Cet avertissement vient de l’ANSSI, l’agence française à la pointe de la cybersécurité. Il faut dire que si les ransomwares (ou ransomwares en anglais) sont utilisés depuis plusieurs décennies pour extorquer quelques centaines d’euros aux particuliers, ils attaquent de plus en plus les grandes entreprises. En conséquence, les cinq principaux gangs concentrent l’attention des médias sur leurs principales opérations, mais le ransomware d’identification du site de référence présente plus de 800 ransomwares différents, dont la majorité sont des individus ciblés.

Lorsqu’ils contaminent avec succès un système, les cybercriminels ont besoin d’une rançon pour être restaurés. Il s’élève à plusieurs centaines d’euros pour les particuliers et peut dépasser dix millions d’euros pour les grands groupes.

Ces opérations sont rentables avec un bénéfice annuel estimé à 2 milliards de dollars. Sur la base de ce succès, les principaux gangs contrôlant les ransomwares sont désormais en mesure de « lancer des attaques avec un niveau de sophistication équivalent aux opérations d’espionnage informatique gérées par l’État », a expliqué l’ANSSI.LIEN