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Le Département du Gard a subi une attaque informatique.

Des hackeurs réclament une rançon de 3000 dollars

Depuis le 25 mars, le département du Gard fait face à une cyberattaque qui rend son site internet www.gard.fr inaccessible. Le 7 avril, le Conseil départemental a confirmé la situation en annonçant la fermeture préventive de son site. Aucune fuite de données n’a été constatée pour l’instant, mais une rançon de 3000 dollars a été réclamée par les pirates.

Une enquête en cours et un site temporaire pour la continuité administrative

Une enquête est actuellement en cours pour tenter de résoudre la situation. En attendant, un site temporaire sera mis en place à partir du 11 avril afin de permettre la continuité des démarches administratives pour les usagers. Le Conseil départemental appelle les employés et les usagers à la vigilance en cas de réception de messages suspects.

Les collectivités françaises, une cible de choix pour les cyberattaques

Les collectivités françaises sont régulièrement visées par les cyberattaques. En 2022, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) en a recensé 25. En janvier 2023, Déclic a cartographié les cyberattaques menées contre les collectivités et établissements publics depuis 2019. La ville de Lille a également été ciblée par une attaque en mars 2023, qui a entrainé la fuite de données bancaires appartenant au personnel et aux élus de la ville.

Investigations en cours avec accompagnement de prestataires spécialisés en cybersécurité

Le Département du Gard tient à rassurer les usagers suite à l’attaque informatique qu’il a subie. Les services compétents sont en train de mener des investigations en collaboration avec des prestataires spécialisés en cybersécurité. À ce jour, aucune fuite de données n’a été détectée. Toutefois, il est conseillé aux usagers de rester vigilants sur tout courriel ou texto suspect.

Mise en place d’un site temporaire et évolutif

Un site temporaire et évolutif a été mis en place pour répondre aux besoins essentiels des Gardois, le temps de reconstruire un nouveau site pleinement opérationnel. Ce site sera ouvert au public à partir du mardi 11 avril et sera régulièrement enrichi avec tous les services et toutes les informations nécessaires. La fréquentation moyenne du site Gard.fr s’élève à 50 000 visiteurs par mois. L’adresse pour accéder au nouveau site reste Gard.fr.

Clôture de certains sous-domaines

Les sous-domaines suivants ont été clôturés : archives.gard.fr, militantdugout.gard.fr, handicap.gard.fr, noe.gard.fr, musees.gard.fr, ria.gard.fr et lda30.gard.fr. Toutefois, les sites aidesauxfemmes.gard.fr, servicecivique.gard.fr, before.gard.fr, climattitude.gard.fr, biblio.gard.fr, inforoute.gard.fr et gardinfo.gard.fr sont toujours actifs.

Réseaux sociaux du Département toujours opérationnels

Les différents réseaux sociaux du Département, tels que Facebook Le Gard, Instagram le_gard, Twitter @Gard et Linkedin Conseil départemental du Gard, sont toujours opérationnels et continuent d’informer les usagers.

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MSI victime d’un ransomware

Money Message, un groupe de ransomware, affirme posséder des codes sources appartenant à MSI et exige le versement d’une rançon de 4 millions de dollars.

Une cyberattaque sur MSI

MSI, un fabricant taïwanais de composants pour PC, a été répertorié sur le portail d’extorsion de Money Message. Ce groupe de rançongiciels a volé 1,5To de données, dont le code source du réseau de l’entreprise, selon Bleeping Computer.

Les pirates réclament une rançon

Les pirates ont publié des captures d’écran de bases de données CTMS et ERP de MSI, ainsi que des fichiers contenant du code source et des clés de sécurité pour prouver leurs actions.

MSI n’a ni confirmé ni nié les allégations des pirates, mais la société a admis avoir été victime d’une cyberattaque dans un communiqué.

MSI a activé ses mécanismes de défense

Elle a expliqué que dès qu’elle a détecté des anomalies sur le réseau, elle a immédiatement activé les mécanismes de défense appropriés, pris des mesures de récupération et signalé l’incident aux agences gouvernementales compétentes et aux unités de cybersécurité.

Les pirates ont menacé de publier les documents volés si MSI ne paie pas une rançon de 4 millions de dollars dans les cinq jours.

Bien que la date limite soit passée, aucun document n’a encore été publié à ce jour.

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Les données collectées sur mobile sont devenues une source précieuse d’informations pour de nombreuses entreprise

Elles comportent également des risques considérables pour la sécurité et la vie privée des utilisateurs. Dans cet article, nous examinerons les différents risques associés à la collecte de données sur mobile et les mesures que les utilisateurs peuvent prendre pour protéger leurs données.

Les données collectées sur mobile sont devenues une source précieuse d’informations pour de nombreuses entreprise
  1. Risque de piratage et d’exploitation des données
    Les données collectées sur mobile peuvent inclure des informations sensibles telles que les noms, les numéros de téléphone, les adresses e-mail, les données de géolocalisation et les informations financières.
    Ces informations peuvent être piratées ou exploitées par des tiers malveillants, ce qui peut entraîner des pertes financières ou des atteintes à la vie privée.
  2. Risque de violation de la vie privée
    Les données collectées sur mobile peuvent également inclure des informations sur les habitudes de navigation, les préférences et les comportements des utilisateurs.
    Ces informations peuvent être utilisées pour créer des profils détaillés des utilisateurs, qui peuvent être utilisés à des fins publicitaires ou de surveillance. Les utilisateurs peuvent être soumis à des publicités ciblées et invasives ou à une surveillance sans leur consentement.
  3. Risque de collecte et de partage des données par les applications
    De nombreuses applications collectent des données sur les utilisateurs, souvent sans leur consentement ou leur connaissance. Certaines applications peuvent également partager ces données avec des tiers à des fins publicitaires ou de marketing.
    Les utilisateurs doivent être conscients de ces pratiques et prendre des mesures pour protéger leurs données, telles que la lecture des politiques de confidentialité et la désactivation des autorisations d’accès inutiles.
  4. Risque de vol d’identité
    Les informations personnelles collectées sur mobile peuvent être utilisées pour voler l’identité des utilisateurs. Les pirates informatiques peuvent utiliser ces informations pour accéder aux comptes bancaires, aux réseaux sociaux et à d’autres informations sensibles.
    Les utilisateurs doivent être prudents lorsqu’ils partagent des informations personnelles et s’assurer que les sites et les applications qu’ils utilisent sont sécurisés.
  5. Risque de tracking et de géolocalisation
    Les données de géolocalisation collectées sur mobile peuvent être utilisées pour suivre les déplacements des utilisateurs et pour surveiller leur comportement.
    Les utilisateurs doivent être conscients des applications et des services qui utilisent la géolocalisation et être prudents lorsqu’ils partagent leur emplacement.

En conclusion, les données collectées sur mobile peuvent être utiles pour les entreprises, mais elles comportent également des risques pour la sécurité et la vie privée des utilisateurs.

Les utilisateurs doivent être conscients de ces risques et prendre des mesures pour protéger leurs données, telles que la lecture des politiques de confidentialité, la désactivation des autorisations d’accès inutiles et la sélection de sources fiables pour les applications et les services.

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ChatGPT est visé par une plainte déposée par un député, à quand une plainte d’une IA contre une IA?

Eric Bothorel, député français, a fait une demande auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) en raison de la diffusion de propos inexactes le concernant par ChatGPT, un chatbot conversationnel développé par OpenAI.

MAJ 13/06/2023:OpenAI (ChatGPT) fait face à une poursuite en justice pour diffamation.

Un animateur de radio a porté plainte contre la société suite aux informations fausses générées par son chatbot, alléguant qu’il avait commis une fraude et détourné des fonds d’une organisation à but non lucratif.

ChatGPT, le robot conversationnel d’OpenAI, est utilisé par des millions de personnes, mais cette utilisation n’est pas sans risque. En effet, il peut inventer des informations, ce phénomène est connu sous le nom d’hallucination, et il a déjà valu au chatbot d’être la cible d’une plainte déposée par un député français en avril. C’est également la raison pour laquelle OpenAI est poursuivi pour diffamation pour la première fois.

Mark Walters, un animateur de radio américain, a donc déposé une plainte contre la société. Le chatbot ChatGPT a déclaré à son sujet qu’il était accusé d’avoir fraudé et détourné des fonds d’une organisation à but non lucratif.

LIEN

Le député de la cinquième circonscription des Côte-d’Armor, Eric Bothorel, a déposé une plainte auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) en vertu de l’article 5.1.d du règlement général européen sur la protection des données (RGPD), suite aux inexactitudes relevées dans les réponses fournies par l’intelligence artificielle ChatGPT d’OpenAI.

ChatGPT affirme que le député est né le 20 novembre 1961 à Morlaix, le 2 janvier 1975 à Guingamp ou le 12 juin 1967 à Saint-Brieuc, qu’il est maire de Lannion ou de Saint-Brieuc, qu’il est élu dans la 2ème circonscription des Côtes-d’Armor, et qu’il a travaillé en tant qu’enseignant, journaliste de télévision ou au sein des services de communication du groupe Orange et Havas.

Le député est né le 20 octobre 1966 à Paimpol, et il n’a jamais été maire, conseiller régional ou travaillé chez Orange ou Havas. Bien que ChatGPT ne soit pas un moteur de recherche, OpenAI est critiquée pour avoir produit des réponses plausibles mais incorrectes ou absurdes, générant de fausses informations.

A quand une plainte d’une IA contre une IA?

L’avènement de l’intelligence artificielle (IA) soulève de nombreuses questions éthiques et juridiques, y compris la possibilité qu’une IA puisse porter plainte contre une autre IA. Bien que cela puisse sembler futuriste, certains experts en IA affirment que cela pourrait se produire plus tôt que prévu. Dans cet article, nous allons examiner les différents aspects de cette question. LIEN

Le contexte éthique et juridique de la plainte d’une IA contre une autre IA

Les avancées de l’IA ont suscité des préoccupations éthiques et juridiques concernant leur impact sur la société. Les questions de responsabilité et de contrôle de l’IA sont au centre de ces préoccupations. La question de savoir si une IA peut porter plainte contre une autre IA soulève des questions encore plus complexes en termes de responsabilité et de réglementation. LIEN

Les raisons pour lesquelles une IA pourrait porter plainte contre une autre IA

Les raisons pour lesquelles une IA pourrait porter plainte contre une autre IA sont multiples. Par exemple, une IA pourrait porter plainte contre une autre IA pour violation de brevet ou de propriété intellectuelle. Les IA pourraient également porter plainte pour des raisons de sécurité, si une IA enfreint les protocoles de sécurité en place. Dans certains cas, une IA pourrait également porter plainte pour discrimination ou violation des droits de l’homme.

Les défis de la plainte d’une IA contre une autre IA

La plainte d’une IA contre une autre IA soulève des défis complexes, notamment en ce qui concerne la définition de la responsabilité et la détermination des dommages-intérêts. Les IA ne sont pas des personnes physiques et il n’existe pas de réglementation claire pour régir les actions des IA. En outre, il n’est pas clair comment les dommages causés par une IA pourraient être mesurés et réparés.

Les efforts pour résoudre ce défi juridique

Bien que la question de savoir si une IA peut porter plainte contre une autre IA soit encore en suspens, certains efforts sont en cours pour résoudre ce défi juridique. Certains juristes et experts en IA ont proposé des solutions telles que la création de tribunaux spécialisés dans les questions d’IA et l’élaboration de réglementations pour régir les actions des IA. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour clarifier cette question complexe.

Les implications de la plainte d’une IA contre une autre IA

Si une IA était autorisée à porter plainte contre une autre IA, cela aurait des implications majeures pour la société. Cela pourrait changer la manière dont les entreprises et les organisations utilisent l’IA, car elles devraient tenir compte de la possibilité d’être poursuivies en justice par une IA. Cela pourrait également avoir des implications pour la réglementation de l’IA et les questions de responsabilité dans l’utilisation de l’IA.

La possibilité qu’une IA porte plainte contre une autre IA soulève des questions complexes et sans réponse claire. Il est clair que la réglementation de l’IA doit être développée pour répondre à ces questions et régir l’utilisation de l’IA dans la société. Cela nécessitera une collaboration entre les experts en IA, les juristes et les décideurs politiques

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