La victime d’une attaque de ransomware NetWalker dans la nuit du mardi 21 juillet au mercredi 22 juillet a contraint le groupe Rabot Dutilleul à verser la somme de huit millions d’euros à des hackers, faute de quoi des informations sensibles pourraient être révélées.
Huit millions d’euros. C’est le montant que les hackers réclament au groupe de construction Rabot Dutilleul, dont le siège est à Lille, rapporte La Voix du Nord. La compagnie du nord a été victime dans la soirée du mardi 21 juillet au mercredi 22 juillet d’une cyberattaque à grande échelle. Les centres de données informatiques de Tourcoing et Anzin ont été affectés par le ransomware NetWalker.
Des hackers ont également attaqué les serveurs de l’agence à travers la France, selon les informations recueillies par le quotidien régional. Ils réclament une rançon de 973 bitcoins soit près de huit millions d’euros. Si l’équipe de construction ne répond pas à ses exigences, les pirates menacent de publier des informations sensibles sur l’entreprise.
L’incident n’est pas encore sous contrôle
« Le département informatique a immédiatement pris des mesures de protection pour arrêter la propagation des ransomwares », a déclaré Rabot Dutilleul dans un communiqué publié jeudi 23 juillet. Cependant, l’incident n’est pas encore sous contrôle. « Les équipes techniques sont pleinement mobilisées pour revenir à la normale le plus rapidement possible avec le soutien d’experts externes en cybercriminalité », a ajouté le groupe.
Cette attaque n’est pas anodine en termes de fonctionnement de la société. Cette dernière activité est actuellement « plus lente ». Une plainte a été déposée. Compte tenu de l’ampleur de cette affaire, la Direction centrale de la police judiciaire et la SDLC, la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité mènent conjointement une enquête, a déclaré La Voix du Nord.
Sources:
LeMondeInformatique
Rabot Dutilleul frappé par un ransomware
France Bleu
Le groupe nordique Rabot Dutilleul, victime d’une cyberattaque