Selon le Financial Times, le dirigeant d’un des plus grands groupes d’assurance au monde a récemment déclaré que les coûts causés par les cyberattaques dépassent désormais leur capacité à les couvrir en tant qu’assureur et qu’il appelle à l’intervention des gouvernements pour gérer ces coûts via des partenariats public-privé, financés par les impôts des contribuables.
En 2022, de nombreux hacks de grande ampleur ont été perpétrés par des groupes de pirates, parfois même liés à des gouvernements.
Ces attaques ont causé des pertes financières, techniques et d’investissements potentiellement considérables, mettant en danger des millions, voire des milliards de dollars. Ces hacks ont également soulevé la question du coût de leur impact.
Les cyberattaques visent de plus en plus des infrastructures critiques, comme les pipelines aux Etats-Unis qui ont été bloqués cette année par une attaque, causant une pénurie temporaire de carburant.
Elles peuvent également cibler des hôpitaux, comme cela a été le cas pendant la pandémie de Covid.
De plus, les services étatiques, qui peuvent avoir accès à des informations stratégiques ou qui rassemblent des données sur des millions de personnes, sont également une cible possible.
Les perturbations causées par les cyberattaques ont un coût financier réel et potentiel, ce qui a poussé les assureurs à modifier leurs polices d’assurance pour exclure certaines formes d’attaques.
Par exemple, la Lloyd’s a demandé en septembre dernier que les cyberattaques financées par un État ne soient pas couvertes par l’assurance, selon le Financial Times. Cela signifie que les assureurs ne veulent pas être responsables des coûts engendrés par les conséquences d’une cyberattaque.
Le gouvernement américain aurait lancé en septembre un appel à avis pour évaluer la possibilité de mettre en place une assurance fédérale contre les cyberattaques.
Cette démarche intervient suite à l’incident de la Colonial Pipeline, qui a mis en lumière les répercussions potentiellement graves d’une attaque informatique sur la vie quotidienne.
L’idée de l’Etat en tant que garant n’est pas nécessairement mauvaise, car il s’agit en effet d’un enjeu de société. Cependant, il semble que cette protection devrait être soumise à un contrôle préalable et à des contreparties. En fin de compte, les piratages sont souvent rendus possibles en raison de la négligence des entreprises ou de leur manque d’investissements dans la cybersécurité.
Avant de solliciter les fonds des contribuables, il serait donc raisonnable que le secteur privé s’assure de disposer des moyens nécessaires pour se protéger au mieux.
L’assurance informatique est un concept qui vise à protéger votre entreprise contre les risques liés à votre utilisation de l’informatique. Elle peut couvrir différents types de sinistres, comme les dégâts matériels, les pertes de données, les virus et les piratages. Elle peut également inclure des services de maintenance et de sauvegarde pour assurer le bon fonctionnement de votre matériel informatique.
Il existe plusieurs méthodes pour assurer votre informatique. Voici quatre options populaires :
- L’assurance tous risques : Cette formule couvre l’ensemble des risques liés à votre utilisation de l’informatique. Elle peut inclure des services de maintenance et de sauvegarde pour vous aider à prévenir les problèmes informatiques.
- L’assurance sélective : Cette formule vous permet de choisir les risques que vous souhaitez couvrir. Vous pouvez par exemple opter pour une couverture uniquement contre les dégâts matériels ou les pertes de données.
- Les services cloud : Il s’agit d’un modèle d’assurance informatique basé sur le cloud computing.
Vous bénéficiez de services de sauvegarde et de maintenance accessibles en ligne, sans avoir à investir dans du matériel informatique coûteux. - Les assurances informatiques à la carte : Cette formule vous permet de souscrire à des services à la carte, selon vos besoins.
Vous pouvez par exemple opter pour une couverture uniquement contre les virus ou les piratages, ou choisir des services de sauvegarde et de maintenance à la demande.