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Misterfly victime d’une cyberattaque par ransomware

De nombreuses entreprises sont ciblées. Après Orange, MMA, CPM, c’est au tour de Misterfly dans l’industrie du tourisme d’être victime d’une cyberattaque dite «ransomware» le 13 juillet. L’entreprise a envoyé un mail à tous ses partenaires pour expliquer la situation.

Misterfly victime d’une cyberattaque par ransomware

dans une lettre adressée à ses agences de voyages partenaires, Misterfly déclare avoir été victime d’une cyberattaque dite «ransomware».

« La conséquence de cette cyberattaque a été de rendre inaccessible une partie du réseau informatique de MisterFly », ajoute le communiqué.

Personne de contact pour nous Frédéric Pilloud, directeur du e-commerce, précise: «Nous savons que les pirates ont réussi à copier un certain nombre de fichiers, et tout notre travail d’analyse est de savoir de quels fichiers il s’agit. Une chose est sûre, que ce ne soit pas ce ne sont pas des informations bancaires car elles ne passent pas par nous « .

Le site de réservation de billets utilise la norme PCI DSS (imposée par Iata), qui garantit le non-stockage des informations de paiement. Ces données sont diffusées directement aux organismes de paiement.

« Le risque maximum serait que les données sur les réservations de nos clients et leurs coordonnées soient disponibles en ligne, mais nous ne sommes pas sûrs. Et avec ces données, il ne serait pas possible de modifier ou d’annuler une réservation, mais je répète pour le moment que nous ne le faisons pas. savoir exactement quels fichiers sont ciblés », explique le directeur e-commerce.

Plusieurs entreprises ont été la cible du même type d’attaque. Les dernières concernent notamment la compagnie d’assurance MMA, Orange et la société multiservices CPM International France, selon le site spécialisé Zataz.com.

Les ransomwares sont des logiciels malveillants qui prennent en otage des données personnelles. «Le contexte général de la mise en œuvre du télétravail et des connexions entre salariés via les VPN favorise ce type d’attaque», souligne Frédéric Pilloud, «Dans notre cas, quelqu’un a ouvert un dossier qu’il ne devait pas ouvrir».

Misterfly s’excuse donc pour l’impact «que cela peut avoir sur la durée du traitement». Et ajoute: « Dans tous les cas, nous vous recommandons de rester vigilant, surtout si vous recevez des communications non sollicitées. Nous vous rappelons d’être particulièrement prudent avec les communications qui prétendent provenir de MisterFly et qui doivent être faites régulièrement, nous vous recommandons change votre mot de passe sur notre site MFPro. « 

Une équipe dédiée dans l’entreprise est sur le pont et travaille pour mesurer l’étendue de l’attaque.

SOURCES:

Ransomware: Misterfly victime d’une cyberattaque
TourMaG.com
Après Orange, MMA, CPM, c’est au tour du tourisme de Misterfly d’être victime d’une cyberattaque appelée «ransomware».

MisterFly victime de la vague de cyberattaques qui fait rage …
Travel On Move

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MMA, CPM et les ransomwares

Depuis des semaines, je mets en garde contre le danger des ransomwares. Parce que les voyous opposés sont organisés, très organisés. Le nombre de cas «confirmés» a été multiplié par sept entre le 18 juin 2020 et le 18 juillet 2020. Parmi les blessés récents figurent la compagnie d’assurance MMA et la société multiservices CPM International France.

Un autre correctif! le slogan devient fatigant car les cas se multiplient trop. Selon mes conclusions, les cyberattaques (connues) ont été multipliées par sept entre le 18 juin 2020 et le 18 juillet 2020. Parmi les victimes francophones les plus récentes figurait une filiale de l’opérateur Orange et de la compagnie d’assurance MMA.

Des centaines de clients touchés!
Le deuxième objectif est CPM International. Selon les informations que j’ai pu recueillir, c’est le groupe NetWalker qui s’est infiltré dans la filiale France Omniservices / Omnicom. Cette société agit comme un centre de services partagés pour les fonctions de support (ressources humaines, finance et informatique). Netwalker a donné à l’entreprise neuf jours pour payer le double de la rançon: déchiffrer et / ou ne pas diffuser les documents volés lors de l’infiltration de l’entreprise.

Et le problème est énorme. Netwalker cache les fichiers volés, même avant le paiement de la rançon. Comme leur système est automatisé, le mot de passe pour accéder aux fichiers s’affiche à la fin du compte à rebours. Cela signifie que les informations sont déjà disponibles en ligne pour ceux qui ont le lien et le mot de passe pour accéder aux fichiers!

Dans ce dernier cas, le siège social du Mans ainsi que des agences ont été touchés.LIEN

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Des clients professionnels Orange victime d’un ransomware

Orange regrette le potentiel d’accès indésirable aux données d’une vingtaine de clients professionnels. Il s’agit du ransomware Nefilim.
Orange a donc décidé de se déclarer victime de ransomware.

Selon toute vraisemblance, ce correctif est Nefilim. Ses premières traces remontent à fin février. C’est un dérivé de JSWorm, lancé début 2019 et renommé depuis Nemty.

Le groupe télécom indique que l’attaque a affecté son département Orange Business Services dans la nuit du 4 au 5 juillet. Il aurait révélé les données d’une vingtaine de clients de l’offre « pack informatique ». Composé de « postes de travail virtualisés pour PME » basés sur les technologies Microsoft.

En chiffres absolus, la communication ne mentionne pas Nefilim – juste un « cryptovirus ». Mais il ne fait aucun doute que l’on considère la liste officielle des victimes (disponible sur un site du réseau Tor). Les opérateurs de ransomware ont ajouté Orange le 15 juillet. Et en parallèle avec une archive de 339 Mo, qui contient entre autres des fichiers du constructeur aéronautique ATR Aircraft.

Nefilim, vraisemblablement distribué sur des connexions RDP mal sécurisées, utilise le chiffrement d’enveloppe. Il crypte les fichiers avec une clé AES-128, même cryptée avec une clé RSA-2048 intégrée au code du ransomware.
Deux éléments principaux le distinguent de Nemty. D’une part, le paiement s’effectue par e-mail et non via un portail Tor. En revanche, il n’a jamais été commercialisé selon le modèle « as a service » (c’est-à-dire ouvert au public).LIEN