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Nouvelle vague de rançongiciels : Werewolves, LuckBit, Lambda, LostTrust et la menace grandissante de l’extorsion numérique.

L’ombre des rançongiciels plane à nouveau sur le cyberespace, avec l’émergence de groupes tels que Werewolves, LuckBit, Lambda, et LostTrust. Qui sont ces acteurs malveillants, et pourquoi leur influence inquiète-t-elle les entreprises à travers le monde?

Werewolves : Le loup-garou du cyberespace

Depuis juin 2023, Werewolves, un nouveau groupe d’extorsion, mène des attaques ciblées contre des entreprises russes. Quelles sont les méthodes employées par ces cybercriminels, et pourquoi les entreprises du secteur pétrolier, gazier, hôtels, et informatiques sont-elles leurs cibles de prédilection?

Chantage et risque imminent de divulgation

Werewolves pratique le double chantage habituel : exiger une rançon pour le déchiffrement des données volées et menacer de les rendre publiques. Les conséquences pour les entreprises victimes sont graves, mais pourquoi Werewolves est-il prêt à payer jusqu’à un million de dollars à des initiés pour compromettre ces entreprises?

Liste des victimes : Une variété d’entreprises à travers le monde

Depuis mai 2023, la liste des victimes de Werewolves compte 21 entreprises, dont 15 russes, ainsi que quelques italiennes et néerlandaises. Pourquoi les secteurs du pétrole, du gaz, de l’hôtellerie, et de l’informatique sont-ils particulièrement visés?

Fusion et émergence de nouveaux acteurs

Outre Werewolves, d’autres groupes de rançongiciels font leur entrée sur la scène cybernétique. LuckBit, Lambda, Hunters IR, et LostTrust se joignent à la menace. Quelles sont leurs origines, et pourquoi leur présence représente-t-elle une menace grandissante dans le domaine de l’extorsion numérique?

Hunters IR : Du ransomware au vol de données

Hunters IR, parmi les nouveaux venus, se distingue en affirmant ne pas se spécialiser dans le ransomware, mais préférer le vol de données comme méthode de pression. Quels sont les détails derrière cette transition, et pourquoi le code source de Hive, vendu à Hunters International, est-il crucial dans cette évolution?

Conclusion : Une menace persistante

La menace des rançongiciels persiste, avec des acteurs tels que Werewolves, LuckBit, Lambda, Hunters IR, et LostTrust. Les entreprises du monde entier doivent rester vigilantes face à cette menace croissante d’extorsion numérique.

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Premier livre blanc français sur la gestion de la surface d’attaque cyber : une étape cruciale pour la sécurité en ligne.

Le Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique (CESIN) en collaboration avec OverSOC, annonce la publication du premier Livre Blanc consacré à l’évaluation de la maturité des organisations françaises dans la gestion de leur surface d’attaque cyber. Cette initiative vise à fournir des recommandations opérationnelles cruciales dans ce domaine stratégique.

Renforcer la sécurité en ligne

Quelle est la démarche derrière ce Livre Blanc ?

L’étude à l’origine de ce Livre Blanc a été réalisée auprès de 79 répondants, principalement des RSSI (Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information) et des DSI (Directeurs des Systèmes d’Information) français. Menée en collaboration avec le Pôle d’Excellence Cyber (PEC) et Systematic Paris-Région, elle se penche sur la manière dont les organisations françaises gèrent leur surface d’attaque cyber.

Pourquoi cette étude est-elle cruciale ?

Face à l’évolution constante des menaces cyber, les entreprises et les administrations doivent adopter une approche proactive pour renforcer leur défense. La maîtrise de la surface d’attaque, définie par le Gartner comme le « Cyber Asset Attack Surface Management » (CAASM), devient une préoccupation centrale. Les outils CAASM permettent de centraliser les informations IT issues des outils déployés sur le parc informatique, offrant ainsi une visibilité essentielle.

Quelles sont les conclusions clés de cette étude ?

Le Livre Blanc souligne plusieurs défis majeurs auxquels sont confrontées les organisations françaises en matière de cybersécurité, parmi lesquels :

  • La complexité croissante des systèmes d’information.
  • La difficulté à appréhender et à connaître les surfaces d’attaques.
  • Les contraintes budgétaires.
  • Le besoin d’automatisation pour gérer la masse de données.
  • La méconnaissance des actifs et du périmètre informatique.

Quels sont les enseignements à tirer de cette étude ?

L’étude encourage les organisations à adopter une approche automatisée de la cybersécurité pour optimiser leur visibilité, leur réactivité, et leur efficacité en matière de sécurité. Le CAASM se positionne comme un outil essentiel pour cartographier de manière exhaustive les actifs sensibles, améliorant ainsi la capacité à réagir face aux menaces.

Quelle est la perspective pour l’écosystème cyber français ?

Ce Livre Blanc appelle à renforcer les relations entre les associations de professionnels de la cybersécurité et les startups technologiques en croissance. Il constitue une première étape dans la promotion du CAASM comme outil clé pour gérer la surface d’attaque, tirer parti des données du système d’information et renforcer la posture de sécurité.

Où trouver le Livre Blanc ?

Le Livre Blanc est disponible à cette adresse : Livre Blanc CAASM

À propos du CESIN

Le Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique (CESIN) est une association qui vise à promouvoir la cybersécurité en France en favorisant l’échange de connaissances et d’expériences entre experts. Il compte plus de 900 membres issus de divers secteurs d’activité, des industries aux ministères en passant par les entreprises du CAC40 et du SBF120.

À propos de OverSOC

OverSOC, créée en 2020, propose une solution de gestion de la surface d’attaque des cyber-actifs en cartographiant de manière 3D le système d’information. Cette solution permet une visualisation intuitive des vulnérabilités et de la conformité technique des éléments du SI pour optimiser la prise de décision et les actions de protection des systèmes d’information.

À propos de Systematic Paris-Region

Systematic Paris-Region est un pôle de compétitivité qui vise à renforcer l’innovation dans les technologies de l’information et de la communication en région parisienne.

À propos du Pôle d’Excellence Cyber

Le Pôle d’excellence cyber, fondé en 2014, soutient le développement de la filière cyber française en rassemblant des acteurs de la recherche, de la formation et de l’industrie à l’échelle nationale.

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Démantèlement Historique : Le FBI et la Police Française Triomphent sur le Botnet QBot

Alors que l’année 2023 progresse, une tendance indéniable émerge dans le monde de la cybersécurité : le démantèlement de réseaux criminels mondiaux. Après une série d’opérations réussies contre Breached Forums, Genesis Market, et de nombreux sites DDoS, ainsi que l’infiltration du ransomware Hive en janvier dernier, le FBI ajoute un autre succès impressionnant à sa liste en mettant hors d’état de nuire un botnet de longue date : QBot.

QBot : Une Menace de Longue Date Éradiquée: Depuis son apparition initiale sous le nom de Qakbot en 2007, ce botnet a fait preuve d’une résilience impressionnante. Connus sous diverses appellations telles que QBot, QuakBot, Pinkslipbo, et TA570, ses créateurs semblaient jouer au jeu du chat et de la souris avec les chercheurs en sécurité. Évoluant continuellement, le botnet ajoutait constamment de nouvelles fonctionnalités et développait des stratégies pour échapper à la détection. Cela a créé une traque perpétuelle.

Finalement, la persévérance a porté ses fruits, et grâce à la coopération acharnée entre le FBI et ses partenaires, dont la Police Française, le botnet a été mis hors d’état de nuire. C’est une victoire bienvenue, témoignant des efforts soutenus pour protéger l’écosystème en ligne contre les menaces persistantes.

Des Millions de Dollars Sauvés grâce à l’Opération Conjuguée: La Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) et le Federal Bureau of Investigation (FBI) ont publié un avis conjoint de cybersécurité (CSA), « Identification and Disruption of QakBot Infrastructure, » pour aider les organisations à détecter et à se protéger contre les activités et les logiciels malveillants liés à QakBot.

Plusieurs nations occidentales, comprenant les États-Unis et la France, ont collaboré pour démanteler la plateforme Qakbot, une action annoncée conjointement par les autorités américaines et françaises le mardi 29 août. Selon le département de la Justice américain, « Le logiciel malveillant Qakbot a infecté plus de 700 000 ordinateurs, facilité le déploiement de rançongiciels et infligé des centaines de millions de dollars de préjudices à des entreprises, des prestataires de soins et des administrations publiques à travers le monde. »

Dans le cadre de cette coopération internationale, la procureure de la République de Paris a révélé que parmi les quelque 700 000 ordinateurs identifiés comme étant infectés, 26 000 se trouvaient en France. Laure Beccuau a ajouté que six serveurs, parmi les 170 à l’origine du logiciel malveillant, étaient situés sur le territoire français.

L’opération, menée le samedi précédent, a impliqué les autorités policières et judiciaires des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, et des Pays-Bas. Cette collaboration a abouti à la saisie de 8,6 millions de dollars en cryptomonnaies, a indiqué la procureure de Paris.

Un Botnet Inopérant : Les Détails de l’Opération: Laure Beccuau a précisé : Dans la nuit du 26 août 2023, le FBI a procédé à la redirection du trafic vers des serveurs sous son contrôle, libérant ainsi toutes les machines du botnet et rendant celui-ci complètement inopérant. L’opération a également entraîné la désactivation d’environ cinquante serveurs répartis entre les quatre pays partenaires, suivi de la mise hors service du reste de l’infrastructure.

Conclusion: Le démantèlement du botnet QBot représente un pas de géant dans la lutte contre les menaces cybernétiques. Cette opération conjointe entre les États-Unis, la France, l’Allemagne, et les Pays-Bas a non seulement sauvé des millions de dollars en préjudices, mais elle a également renforcé la coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité. C’est un rappel puissant que la persévérance et la collaboration sont des atouts essentiels dans la défense de notre écosystème en ligne.

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Méfiance : Interpol ne vous contactera pas par email, méfiez-vous des escrocs en ligne

L’univers virtuel, riche de possibilités, peut également être le terrain de jeu de nombreux escrocs, cherchant à exploiter la crédulité des utilisateurs. Récemment, une nouvelle méthode d’arnaque a fait son apparition, prenant la forme d’un courriel supposé provenir d’Interpol, l’Organisation internationale de police criminelle. Derrière cette façade officielle se cache une tentative sournoise de tromper les utilisateurs.

Qui est derrière cette arnaque ?

Plusieurs lecteurs de ZATAZ ont signalé avoir reçu un courriel suspect au cours de l’été. Le message prétendait être envoyé par Interpol, évoquant la création d’un « service d’enquête externe et interne » dédié à la lutte contre les fraudes en ligne. L’intention semblait louable : aider les victimes à obtenir justice. En réalité, il s’agissait d’une ruse élaborée.

Le courrier électronique mentionnait que cette initiative était menée en collaboration avec la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, à la demande de l’Association des Victimes d’Escroquerie et d’Usurpation du Net. L’objectif était de mettre en place un système automatisé de collecte de données personnelles pour identifier les auteurs d’infractions sur Internet. Cependant, derrière ces mots pompeux se cachait un piège sournois.

La double peine pour les victimes

Le contenu du courriel annonçait : « Nous lançons des appels aux victimes d’escroquerie, afin d’émettre des poursuites judiciaires contre ces différents coupables peu après une saisie informatique de la Cyber-infiltration relevant les chefs d’accusation suivants ». Cette déclaration grandiloquente visait à créer une apparence de légitimité. Cependant, le véritable dessein de l’escroc derrière ce message était bien différent.

Une fois qu’une victime potentiellement intéressée se manifeste, l’escroc, se faisant passer pour un policier, contacte la victime en lui annonçant que l’auteur de l’escroquerie a été appréhendé. Cependant, pour récupérer les fonds perdus lors de l’escroquerie initiale, la victime est informée qu’elle devra payer des frais. Cette tactique sournoise vise à piéger la victime une seconde fois, la dépouillant ainsi de nouvelles sommes d’argent.

Comment se protéger

Pour se prémunir contre ce genre d’arnaque, il est crucial d’adopter une approche vigilante. Si vous recevez un courriel similaire prétendument envoyé par une organisation officielle, prenez le temps de vérifier l’authenticité de la communication. Ne partagez jamais d’informations personnelles ou financières sans avoir confirmé l’identité de l’expéditeur. Il est recommandé de contacter directement l’organisation en question à partir des coordonnées officielles disponibles sur leur site web, plutôt que de cliquer sur des liens ou de répondre au courriel suspect.

Conclusion

En conclusion, restez prudent et informé face aux tentatives d’escroquerie en ligne de plus en plus sophistiquées. La vigilance est le meilleur rempart contre les intentions malveillantes qui cherchent à profiter de la crédulité des utilisateurs. Ne devenez pas la victime d’une arnaque deux fois de suite : faites preuve de discernement et protégez vos informations personnelles à tout moment.

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La CISA lance un avertissement sur la vulnérabilité des ransomwares aux États-Unis

La Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA), équivalent américain de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), a lancé son Ransomware Vulnerability Warning Pilot (RVWP), une initiative visant à prévenir les vulnérabilités des systèmes d’information (SI) d’organisations critiques aux États-Unis. Cette démarche proactive vise à identifier et à avertir les opérateurs d’infrastructures critiques des failles potentielles avant qu’elles ne soient exploitées.

Qui est à l’origine du RVWP et quel est son objectif ?

La Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) est à l’origine du Ransomware Vulnerability Warning Pilot (RVWP), un programme destiné à repérer les ransomwares et les SI vulnérables des opérateurs d’infrastructures critiques. Cette initiative repose sur l’utilisation d’outils open source, d’outils internes et de solutions commerciales, ainsi que sur des informations provenant du gouvernement et de partenaires industriels.

Comment fonctionne le RVWP ?

Le RVWP se compose de deux volets. Le premier consiste à identifier les vulnérabilités, tandis que le deuxième vise à informer les propriétaires des SI affectés pour qu’ils puissent corriger ou atténuer ces failles avant qu’elles ne soient exploitées. Les notifications envoyées par la CISA contiennent des informations essentielles telles que le fabricant et le modèle de l’appareil, l’adresse IP utilisée, la manière dont la vulnérabilité a été détectée, ainsi que des conseils sur la manière de l’atténuer.

Quelle vulnérabilité a été ciblée récemment par la CISA ?

Répondant au nom de « ProxyNotShell, » cette vulnérabilité a été exploitée de manière significative par les acteurs de ransomware. La CISA a rapidement notifié 93 organisations utilisant des instances de Microsoft Exchange Service vulnérables à ProxyNotShell.

Quel est l’appel à l’action de la CISA ?

Eric Goldstein, directeur adjoint exécutif de l’agence, encourage toutes les organisations à réagir rapidement aux vulnérabilités identifiées par le RVWP et à mettre en place des mesures de sécurité conformes aux directives du gouvernement américain. Cette action vise à réduire directement l’impact des rançongiciels sur les organisations américaines.

Quelle est la portée des notifications de la CISA ?

Il est important de noter que recevoir une notification de la CISA ne signifie pas qu’une organisation a été compromise, mais plutôt qu’elle présente un risque potentiel d’attaque. Les notifications de la CISA ne sont pas contraignantes et ne obligent pas les destinataires à suivre les recommandations de l’agence. Cependant, elles constitue

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Cybercriminels Etude Europe informatique Sauvegarde Sauvegarde informatique Sécurité

Cyberattaque contre Xplain : Enquête Administrative Approuvée par le Conseil Fédéral

Le Conseil Fédéral autorise une enquête administrative en réponse à la cyberattaque visant Xplain, un prestataire de services informatiques de la Confédération.

Enquête Administrative suite à la Cyberattaque contre Xplain AG.

Qu’est-ce qui s’est passé ? Suite à la cyberattaque par ransomware qui a ciblé Xplain, l’un des fournisseurs de services informatiques du gouvernement, le Conseil Fédéral a pris des mesures pour enquêter sur les événements. Dans le but de comprendre les circonstances entourant l’attaque et d’identifier les lacunes potentielles, le gouvernement a donné son feu vert pour une enquête administrative.

Qui mènera l’enquête ? L’enquête sera menée par le cabinet d’avocats genevois Oberson Abels, qui a été chargé de faire la lumière sur les éventuelles défaillances administratives et de sécurité. Le Département Fédéral des Finances (DFF) jouera un rôle de soutien en coordonnant les efforts du mandataire.

Quels sont les objectifs de l’enquête ? L’objectif principal de l’enquête est de déterminer si l’administration fédérale a rempli ses obligations de manière adéquate tout au long du processus de sélection, d’instruction et de surveillance de Xplain AG. La collaboration entre le gouvernement et l’entreprise sera également examinée dans le cadre de l’enquête. Les autorités visent également à identifier les mesures nécessaires pour éviter de futurs incidents similaires.

Quelle est la portée de l’enquête ? L’enquête ne se limitera pas à un seul département ou à la Chancellerie Fédérale. Au contraire, elle s’étendra à tous les départements concernés par la relation avec Xplain, afin de garantir une évaluation complète et détaillée de la situation.

Enquête Administrative suite à la Cyberattaque contre Xplain AG.

Quand l’enquête sera-t-elle achevée ? L’enquête devrait être conclue d’ici la fin du mois de mars 2024, ce qui signifie qu’une évaluation complète et minutieuse sera entreprise pour découvrir les tenants et aboutissants de l’attaque et pour formuler des recommandations appropriées.

Contexte de l’attaque Pour rappel, l’attaque par ransomware contre Xplain, qui a été révélée au grand public début juin 2023, a eu des conséquences profondes. Les pirates informatiques, également connus sous le nom de gang Play, ont exposé des données sensibles issues de plusieurs polices cantonales ainsi que de divers organismes gouvernementaux, dont Fedpol, l’armée, l’OFDF, les CFF, Ruag, le SECO et le canton d’Argovie.

Enquête Parallèle en Cours En parallèle, le Préposé Fédéral à la Protection des Données et à la Transparence (PFPDT) mène ses propres investigations concernant les offices fédéraux touchés par l’attaque ainsi que le prestataire Xplain.

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Attaque informatique à La Haye : la Cour pénale internationale (CPI) dans l’œil du cyclone

Qu’est-ce qui s’est passé à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye ?

  • La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a récemment été victime d’une attaque informatique. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cet incident ?

Comment la CPI a-t-elle réagi face à cette cyberattaque ?

  • Comment la CPI a-t-elle réagi à cette cyberattaque et quelles mesures a-t-elle prises pour en atténuer les effets ?

Quels sont les documents sensibles que détient la CPI et pourraient-ils avoir été compromis lors de cette attaque ?

  • La CPI possède des documents sensibles, tels que des preuves de crimes et des informations sur des victimes et des suspects. Peut-on en savoir plus sur la nature des documents qui ont pu être touchés ?

Qui a revendiqué cette attaque ou qui en est suspecté ?

  • Y a-t-il des informations sur les auteurs présumés de cette attaque ou sur leurs motivations ?

Comment cette attaque pourrait-elle affecter le fonctionnement de la CPI et ses enquêtes en cours ?

  • En quoi cette attaque informatique pourrait-elle avoir un impact sur les activités et les enquêtes en cours à la CPI ?
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Rapport Alarmant : les Attaques de Ransomware Enflamment le Monde de la Cybersécurité

Les attaques de ransomware ont atteint un sommet alarmant en juillet, selon un rapport récent de l’équipe Global Threat Intelligence du NCC Group, une société spécialisée en cybersécurité. Le nombre d’incidents signalés a augmenté de manière choquante de 154 % par rapport à l’année précédente, passant de 198 attaques en juillet 2022 à un total de 502 en juillet 2023. Cette escalade représente également une augmentation de 16 % par rapport au mois de juin de la même année, où 434 attaques ont été recensées.

Pourquoi cette augmentation spectaculaire ?

Cette flambée des attaques est en grande partie imputée à l’exploitation de la vulnérabilité MOVEit par le groupe de ransomware Cl0p, également connu sous le nom de Lace Tempest. MOVEit est un service de transfert de fichiers développé par Progress Software. Le groupe Cl0p, d’origine russophone, a été la menace la plus active en juillet, responsables de 34 % des attaques signalées, soit 171 attaques au total. Jusqu’à présent, près de 500 organisations et des millions de personnes ont été touchées par leurs activités malveillantes.

Cl0p, qui est actif depuis 2019, cible spécifiquement des organisations d’importance. Récemment, le groupe a été impliqué dans le vol massif de données d’entités telles qu’Aer Lingus, Boots, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, l’université de Rochester, la BBC, British Airways et Shell.

Qui est en deuxième position ?

Le deuxième acteur malveillant le plus prolifique en juillet a été Lockbit 3.0, responsable de 50 attaques, soit 10 % du total. Néanmoins, il est à noter que cela représente une baisse de 17 % par rapport aux 60 attaques du mois de juin. De nouveaux acteurs ont également émergé le mois dernier, notamment NoEscap, un groupe qui exploite les vulnérabilités des réseaux privés virtuels (VPN), et qui a réussi à intégrer le top 10 des groupes les plus actifs avec 16 attaques à son actif.

Quels sont les secteurs les plus touchés ?

En ce qui concerne les secteurs les plus ciblés, l’industrie est en tête avec 155 attaques, représentant 31 % du total, suivi des biens de consommation avec 79 attaques (16 %) et de la technologie avec 72 attaques (14 %). L’Amérique du Nord a été la région la plus visée, avec 274 actes malveillants recensés, soit 55 % de l’ensemble, ce qui représente une augmentation de 51 % par rapport au mois de juin. L’Europe arrive en deuxième position, avec 43 %, soit une augmentation de 23 % par rapport au mois précédent, suivie par l’Asie avec 36 attaques (7 %).

Les Conséquences Dangereuses de cette Montée en Puissance

Ces données records démontrent la nature « continue et omniprésente » des attaques, analyse Matt Hull, responsable mondial des renseignements sur les menaces chez NCC Group. Face à l’arrivée de nouveaux acteurs et de nouvelles tactiques de piratage, NCC Group exhorte les organisations à rester vigilantes et à se tenir informées des évolutions dans l’écosystème de la cybermenace.

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Cyberattaque chez Econocom : Fuite de Données Sensibles Inquiète

Econocom, l’entreprise de services liés à la transformation numérique, se trouve au cœur d’une controverse suite à une cyberattaque présumée. Les groupes de cyberattaquants GhostSec et Stormous ont prétendu avoir obtenu un accès non autorisé à l’entreprise, mettant en péril environ 70 Go de données d’entreprise. Cette intrusion aurait eu lieu via deux partages SharePoint créés via l’application Teams de Microsoft. Les détails de cette attaque suscitent des préoccupations quant à la sécurité des données et à la vulnérabilité des entreprises à de telles menaces.

Quoi s’est-il passé ?
Les groupes de cyberattaquants GhostSec et Stormous ont affirmé avoir réussi à s’introduire dans les systèmes d’Econocom, une entreprise majeure dans le domaine de la transformation numérique. Ils prétendent avoir eu accès à environ 70 Go de données d’entreprise, obtenues via des partages SharePoint créés à des fins individuelles au sein de l’application Teams.

Pourquoi est-ce préoccupant ?
Cette intrusion révèle les failles potentielles dans la sécurité des données des entreprises, même lorsqu’elles utilisent des outils de communication et de collaboration réputés. L’accès non autorisé à des informations sensibles peut avoir des conséquences graves, notamment en termes de confidentialité et de sécurité des données.

La réaction d’Econocom :
Econocom a réagi rapidement à cette situation en déclarant que l’impact était « limité ». L’entreprise a assuré que les données en question étaient principalement peu sensibles, à l’exception des données privées d’une personne et des informations de connexion de comptes techniques d’un prestataire intervenant pour plusieurs clients d’Econocom en France.

Des mesures immédiates :
Par mesure de précaution, Econocom a entrepris des vérifications approfondies de ses systèmes d’information et a découvert des traces d’une attaque similaire à celle subie par son prestataire. Le serveur touché, bien que contenant des données peu sensibles, a été rapidement isolé. Les premières investigations ont montré que les mesures de sécurité mises en place ont réussi à prévenir toute fuite d’informations ou compromission par cette voie. Cependant, un diagnostic complet est en cours pour évaluer l’étendue des dommages.

Econocom porte plainte :
Econocom a pris cette situation au sérieux et a déposé une plainte, montrant sa détermination à faire face à cette violation de sécurité.


Cette cyberattaque chez Econocom met en évidence la nécessité pour les entreprises de renforcer constamment leur cybersécurité face à des menaces de plus en plus sophistiquées. Les conséquences potentielles d’une telle attaque, même si elles sont jugées « limitées » pour le moment, soulignent l’importance cruciale de protéger les données sensibles des entreprises.

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Vulnérabilité du serveur Exchange de Microsoft à l’origine d’une grave attaque de piratage au Royaume-Uni : Retour sur les événements

Les chercheurs révèlent une vulnérabilité du serveur Exchange de Microsoft à l’origine d’une grave attaque de piratage au Royaume-Uni.

Attaque de piratage au Royaume-Uni : Vulnérabilité du serveur Exchange mise en lumière

Qui sont les acteurs derrière l’attaque ? Des chercheurs de sécurité mettent en lumière une vulnérabilité du serveur Exchange de Microsoft.

Quelle est la cible de l’attaque ? La Commission électorale du Royaume-Uni (UKEC) a été victime d’une attaque majeure.

Quand l’attaque a-t-elle été découverte ? L’UKEC a repéré l’attaque en octobre, mais elle aurait commencé dès août 2021.

Où les données ont-elles été compromises ? Les données personnelles de 40 millions d’électeurs britanniques ont été exposées.

Pourquoi la vulnérabilité du serveur Exchange est-elle en cause ? Des chercheurs affirment que la faille zero-day du serveur Exchange de Microsoft serait à l’origine de l’attaque.

Comment Microsoft a-t-il réagi ? Bien que Microsoft ait prétendument corrigé la vulnérabilité, les chercheurs indiquent que ce n’était pas le cas.

Quelles sont les conséquences de cette attaque ? Les données sensibles de millions d’électeurs ont été compromises, suscitant des inquiétudes sur la sécurité des données personnelles.

Pourquoi Microsoft est-il critiqué ? La gestion de la sécurité par Microsoft est critiquée pour son manque de transparence et sa lenteur à réagir aux vulnérabilités.

Quelles sont les réactions des experts en cybersécurité ? Des experts soulignent que Microsoft aurait pu agir plus rapidement pour empêcher l’exploitation de la faille.

Quelles sont les actions de Microsoft après l’attaque ? Microsoft a finalement publié une mise à jour de sécurité pour résoudre la vulnérabilité.

Quelles leçons peut-on tirer de cette situation ? L’incident souligne l’importance de la diligence dans la gestion des vulnérabilités logicielles.