« En seulement quatre mois, le nombre d’entreprises attaquées par des ransomware est déjà égal à 50% de 2021. La menace de ransomware reste également élevée avec 35 à 40 groupes actifs », avertit Alban Ondrejeck, expert en cyberdéfense et co-fondateur de Anozr Way, une startup française spécialisée dans l’analyse des données exposées sur le Web, Darkweb et la protection des personnes à la lumière des cyber risques, à l’origine du baromètre. Son étude montre 1 142 attaques représentant 80 pays influencés par 42 groupes de ransomwares entre janvier et avril 2022.
Plus de 650 millions € de chiffre d’affaires perdu par les entreprises Françaises sur 4 mois.

Les autres points forts de la période sont le secteur de l’énergie, particulièrement ciblé par les cyberattaques dans le monde. En quatre mois, « il y a déjà +138% des sociétés énergétiques victimes de ransomwares par rapport à l’ensemble de 2021 ».
Les données de presque 170 000 Français rendu disponible sur internet suite aux attaques.

Toute la chaîne de production est affectée : les industries d’extraction, le transport, le stockage, la distribution.
Coût ? 128 000 € en moyenne par entreprise.

Ransomware ou « Rançongiciel » en français est une technique d’attaque cybercriminel qui consiste à infiltrer l’appareil de la victime et à installer des logiciels malveillants qui interfèrent avec la fonction du système informatique et, à leur tour, les données. Seul le paiement d’une rançon de la victime de l’attaquant permettrait de faire déchiffrer la clé. L’impact financier des sociétés françaises est estimée à 660 millions d’euros de perte cumulative de revenus.
Une entreprise Française sur deux victimes de ransomwares est une TPE-PME.

Les coûts comprennent la perte directe et indirecte de l’entreprise. Plus précisément, ceux correspondant au coût de la réponse à l’incident et à la gestion de la crise (ressources humaines supplémentaires pour répondre à l’attaque, aux frais juridiques, etc.), mais aussi indirectement liés à la perturbation des activités. Ce montant estimé n’inclut pas le paiement possible d’une rançon , qui peut représenter une moyenne de 128 000 € par entreprise. La France serait le troisième pays le plus touché de l’Union européenne. LIEN