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Les FAI ont reçu l’ordre de bloquer l’accès à un site hébergeant des données de santé non chiffrées

Après avoir formellement découragé il y a quelques jours et avec raison d’utiliser tout site suggérant de «vérifier» si vous ne faites pas partie des 500 000 personnes dont les nombreuses données de santé ont été volées à des laboratoires à des fins d’analyses médicales, présidente de la CNIL, Marie-Laure Denis, avait rapidement appréhendé le tribunal de Paris pour bloquer l’accès à un lieu qui héberge juste les informations personnelles et sensibles volées.

Le tribunal de Paris a rendu mercredi une décision exigeant que les FAI bloquent l’accès à un site contenant une base de données d’env. 500 000 patients.

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Comment la vulnérabilité informatique est-elle mesurée?

Le score CVSS est utilisé presque systématiquement pour évaluer le danger des vulnérabilités. Mais savez-vous quel calcul se cache derrière le score sur 10?

Il faut dire que la cybersécurité regorge de termes spécifiques et autres acronymes (et anglophones, d’ailleurs) pour qualifier les scénarios d’attaque. On parle de RCE, XSS, de « web shell » ou même d’élévation de privilèges. Les balles d’avertissement sont le plus souvent destinées aux spécialistes et n’utilisent que du jargon. Ils soulignent rarement les risques concrets qu’une nouvelle vulnérabilité pose au public.

SUITE… Avec Numerama.com

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L’Etat alloue 350 millions d’euros au renforcement de la sécurité informatique des structures hospitalières.

«Depuis le début de l’année, un établissement de santé est victime d’une cyberattaque chaque semaine», a déploré Olivier Véran, avant de laisser entendre que l’État utiliserait «très rapidement» 350 millions d’euros pour renforcer les systèmes de protection informatique des hôpitaux français. groupes, un montant prélevé sur «l’enveloppe numérique» de Ségur de la Santé supérieur à 25 millions d’euros alloué à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour réaliser des audits et accompagner les établissements de santé.

Cybersécurité dans les hôpitaux

Bien que la pandémie de coronavirus ait secoué la majorité des gens, des industries et même l’État … à l’exception des pirates. En fait, même en pleine crise sanitaire, ces personnes sans scrupules se sont multipliées par les cyberattaques.

Les hôpitaux de Dax (Landes) et de Villefranche-sur-Saône font partie des hôpitaux qui ont subi des cyberattaques. Pire encore, ils ont perturbé les chirurgies et même l’accès des patients aux urgences. Face à ce fléau, le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran et le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, se sont rendus à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône pour rencontrer le personnel soignant et présenter des mesures de sécurisation des réseaux informatiques des hôpitaux.

Cybersécurité Hyères

Le gouvernement aurait effectivement débloqué un budget de 350 millions d’euros de Ségur de Santé, une consultation qui a eu lieu en mai 2020, qui portait sur la révision du secteur de la santé et les mesures de sécurité à prendre pour protéger les hôpitaux contre les cyberattaques.

Apparemment, l’État a l’intention de procéder d’abord à des audits pour soutenir les hôpitaux dans leur processus de sécurité. Par ailleurs, le gouvernement souhaite également accélérer la mise en place du service national de cybersurveillance en coopération avec l’Agence du Numérique en Santé (ANS). Pour rappel, ce dispositif vise à détecter les points faibles du système d’information de l’hôpital afin d’y remédier au plus vite.

1 milliard de l’État

Emmanuel Macron souhaite renforcer la sécurité des entreprises, des hôpitaux et des administrations tout en augmentant le nombre de cyberattaques dans le monde. Le secteur est exhorté par l’État à doubler ses effectifs en quatre ans

Ce service a été mis en place en 2020 et priorise les demandes de 136 groupes hospitaliers de territoire (GHT).

Bien que l’État ait mis en place des mesures pour protéger les hôpitaux contre les cyberattaques, les conditions d’obtention des aides d’État sont nombreuses. D’autant plus que cette aide suscite au final plus de critiques car elle ne garantit finalement aucune protection des établissements de santé.

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Des auteurs de ransomwares arrêtés en Ukraine

La police ukrainienne a arrêté le 9 février plusieurs membres d’un groupe de cybercriminels à l’origine de plusieurs attaques informatiques dans le monde, dont le quotidien Ouest France, la police et des sources proches ont raconté l’affaire ce jeudi.

Cette « opération internationale », menée en coordination avec les policiers français et ukrainiens ainsi qu’avec le FBI, a mis un terme à la diffusion du ransomware appelé « Egregor », décrit la police dans un communiqué.

Piratage informatique

Au moins 150 entreprises ont été attaquées, principalement aux États-Unis et en Europe, avec des pertes estimées à environ 66 millions d’euros, selon les premiers éléments de l’étude publiée par les services de sécurité ukrainiens (SBU). Selon une source proche du dossier, au moins trois personnes ont été arrêtées dans cet acte. Les domiciles des suspects ont été perquisitionnés et le matériel informatique saisi est « toujours utilisé » par les enquêteurs français envoyés sur les lieux, selon la police.

Les solutions de sécurité informatique Hyères

C’est un rapport d’Europol en septembre qui a conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête en France, remise à la sous-direction cybercriminalité (SDLC). Le groupe a pratiqué la technique de la « double extorsion »: d’une part le cryptage et le vol des données de l’entreprise ciblée, d’autre part la menace de publier ces données compromises sur un site internet si l’entreprise refusait de payer une rançon en bitcoins, le la plus célèbre des monnaies virtuelles.

Le ransomware s’est propagé par pré-intrusion « via l’envoi d’e-mails de phishing et un accès à distance Windows mal sécurisé au bureau », a déclaré la police française. Particulièrement sophistiqué, « Egregor » pourrait prendre le contrôle des imprimantes connectées aux ordinateurs infectés et imprimer la rançon, « amplifiant encore l’impact psychologique de l’extorsion », a déclaré la même source.

Plusieurs entreprises françaises ont été visées par «Egregor», dont le quotidien Ouest France, le transporteur Gefco et le géant du jeu vidéo Ubisoft. Deux attaques de ransomware ont été ciblées ces derniers jours contre des hôpitaux de Villefranche-sur-Saône (Rhône) et de Dax (Landes), mais elles ne portent pas la signature «Egregor». Il a travaillé sur le modèle du logiciel à la demande (Raas, Ransomware as a Service): ses créateurs l’ont mis à disposition d’autres hackers, «affiliés», qui ont pris la responsabilité des attaques avant de partager les bénéfices.

Les détenus font partie « plutôt que de l’équipe de conception et de production », a déclaré Catherine Chambon, directrice adjointe de la lutte contre la cybercriminalité à la magistrature centrale. Si Catherine Chambon qualifie l’opération contre «Egregor» de «démantèlement assez efficace», elle exhorte à rester «très prudente et modeste» sur ce qui ressemble à «un brouillard».

L’origine du mal

Selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), « Egregor serait lié à la fin de l’activité du groupe d’attaquants derrière le ransomware Maze », notamment à l’origine d’une attaque contre Bouygues Construction en janvier 2020. À son tour,  » Egregor « pourrait-il renaître sous une autre forme? « Il est possible que ce soit la vie d’un ransomware », a répondu Catherine Chambon. «L’idée est de mettre progressivement en sécurité les cybercriminels afin qu’ils se sentent moins impunis. Même si, une fois qu’il y a un crime, il a peu de chances de disparaître ».

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Plusieurs unités françaises touchées par une cyberattaque de 2017 à 2020

Des entreprises françaises ont été victimes d’une longue campagne de cyberattaques. Une intrusion via la solution de surveillance Centreon et un état de fonctionnement de sandworm faisant référence à un groupe de cyberespionnage russe.

MAJ:  » L’attaque concerne une version open source obsolète du logiciel, déployée sans respect des recommandations d’hygiène de l’Anssi. Les clients de Centreon ne sont pas concernés.  »

L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a mis en garde lundi contre la découverte d’un piratage informatique « affectant plusieurs appareils français » via le logiciel français Centreon, qui compte parmi ses clients de grandes entreprises et le ministère de la Justice. LIEN

L’attaque, qui a duré de fin 2017 à 2020, « rappelle les méthodes déjà utilisées par le groupe de renseignement russe Sandworm, mais elle ne garantit pas qu’il s’agit bien de lui », a déclaré Gérome Billois, spécialiste de la cybersécurité de Wavestone. . La durée de l’attaque avant sa découverte suggère que les attaquants sont « extrêmement discrets, plutôt connus pour être dans la logique du vol de données et de renseignements », a-t-il ajouté.

Air France, Airbus, EDF, Orange, RATP, Thales ou encore Total sont quelques-uns des noms utilisant Centreon, ainsi que le ministère de la Justice. Centreon revendique plus de 600 clients dans le monde, dont 70% ont leur siège en France.

Le policier de la cybersécurité en France fait des compromis qui ont été identifiés fin 2017 et jusqu’en 2020. C’est donc une découverte tardive qui indique une campagne de cyberattaque particulièrement discrète.

L’affaire rappelle l’énorme cyberattaque attribuée à la Russie, qui visait les États-Unis en 2020, alors que des pirates informatiques exploitaient une mise à jour d’un logiciel de surveillance développé par une société texane, SolarWinds, et utilisé par des dizaines de milliers d’entreprises et d’administrations à travers le monde.

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L’hôpital de Dax complètement bloqué par un ransomware, dernier recours pour les RDV: Twitter!

L’attaque «a mis à plat les systèmes informatiques et le téléphone de l’hôpital avec un danger évident et évident pour les soins aux patients».

Après des mois d’attaques massives de ransomwares contre des entreprises et organisations françaises, un hôpital entier est désormais bloqué par une attaque informatique. Un ransomware bloque depuis mardi le fonctionnement du système informatique de l’hôpital de la ville de Dax (Landes). Le seul moyen de contacter l’hôpital est donc désormais le 15 ou le compte Twitter de l’entreprise.

« Au vu de l’ampleur de l’attaque », le parquet de Dax, qui avait initialement saisi l’enquête pour « accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données », avait renoncé à compétence au profit du parquet de Paris, qui a compétence nationale en matière de cybercriminalité, A déclaré l’AFP. L’attaque «a mis à plat les systèmes informatiques et le téléphone de l’hôpital avec un danger évident et évident pour les soins aux patients».

Le malware a chiffré le contenu des disques durs sur la plupart des ordinateurs de l’établissement. « Les données n’ont pas été volées, elles sont toujours sur nos serveurs, mais elles sont cryptées et donc plus disponibles », a déclaré Aline Gilet-Caubère, directrice générale adjointe de l’hôpital du Sud Ouest.

L’attaque a des conséquences sur les soins
Outre le système informatique et le système téléphonique, l’attaque aura des conséquences sur les soins. Les outils de stérilisation, par exemple, mais aussi ceux de radiothérapie et de chimiothérapie, sont indirectement affectés par cette attaque. Le centre de vaccination Covid-19 de l’hôpital a également été contraint de fermer ses portes.

Des experts de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) sont prêts à tenter de reprendre le contrôle. L’intervention de l’Agence dans ce type de situation a presque doublé en un an.

En septembre 2020, une attaque de ransomware contre un hôpital allemand a entraîné la mort. La patiente, qui avait besoin de soins médicaux d’urgence, était décédée après avoir été détournée vers un hôpital de la ville de Wuppertal, à plus de 30 km de sa destination d’origine, l’hôpital universitaire de Düsseldorf, qui a été victime d’une cyberattaque. C’était la première fois qu’une mort humaine était signalée comme étant indirectement causée par une attaque de ransomware.

Les attaques de ce type se sont multipliées ces dernières années. Le fonctionnement du CHU de Rouen a été gravement perturbé en 2019 après une attaque similaire. Des experts d’Anssi sont également intervenus, et la variante de ransomware utilisée aurait été Cryptomix Clop. En décembre 2020, les hôpitaux de Narbonne (Aude) et d’Albertville-Moûtiers (Savoie) avaient également été touchés par des ransomwares.

Face à ces attaques, la tentation de payer pour la récupération de données est grande. Mais en 2017, le Kansas Heart Hospital (Witchita, Kansas) a payé pour récupérer ses données en vain. Les ravisseurs ont refusé de déverrouiller le système d’information retenu en otage une fois la rançon payée et ont exigé un nouveau paiement.

LIEN

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Les cyberattaques de novembre dernier ont frappé 390 000 personnes chez Capcom

En novembre 2020, Capcom a subi une attaque majeure sur ses serveurs. Et si l’on en croit les dernières informations sur ce sujet, des dizaines de milliers de personnes ont été touchées.

Jeux vidéo

Lors de cette cyberattaque, dont l’éditeur japonais a été victime, de nombreuses données personnelles ont été volées à la fois aux employés et aux utilisateurs. Les noms et adresses de ces derniers se rapportent. De plus, des informations confidentielles sur divers jeux comme Resident Evil Village et Monster Hunter Rise sont apparues sur Internet après l’incident.

Malheureusement, cet accident a eu plus de conséquences que prévu. Aujourd’hui, Capcom affirme qu’environ 390 000 personnes ont été directement touchées par la cyberattaque. C’est 40 000 de plus par rapport au communiqué de presse précédent. Les pirates ont également volé des documents financiers appartenant à l’entreprise.

134 000 joueurs touchés

En détail, Capcom mentionne le fait que les informations personnelles de 3 248 partenaires commerciaux, 3 994 employés et 9 164 anciens employés ont été volées de cette manière. En termes de joueurs, 134 000 fichiers ont été volés au service client japonais, 14 000 sur la boutique en ligne nord-américaine et 4 000 sur le site d’esports.

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Sprite Spider: La p’tite bête qui monte qui monte qui monte

Un nouveau ransomware

Dans combien de temps devriez-vous recevoir un ransomware, le groupe Sprite Spider émerge de l’ombre. Son point fort: utilise désormais un package de code ransomware efficace et difficile à détecter.

Lors de la récente conférence SANS Cyber ​​Threat Intelligence, deux responsables de la cybersécurité de CrowdStrike, Sergei Frankoff et Eric Loui, respectivement chercheur principal en sécurité et analyste principal du renseignement, ont donné des détails sur un nouveau joueur majeur de ransomware nommé Sprite Spider. Comme beaucoup d’autres attaquants de ransomwares, la cybercriminalité derrière les attaques de Sprite Spider s’est rapidement développée en capacité de sophistication et de négociation depuis 2015. Aujourd’hui, Sprite Spider est même sur le point de devenir l’un des plus importants. Acteurs de menace de ransomware 2021 avec un profil de menace comparable à celui des acteurs APT il y a cinq ou dix ans. L’émergence de Sprite Spider n’est pas surprenante étant donné – comme beaucoup d’autres gangs de ransomwares organisés – qu’elle attire des hackers qui sont souvent embauchés et payés par des acteurs travaillant pour le compte d’un pouvoir étatique. LIEN

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Ryuk aurait réclamé plus de 150 millions de dollars

Suite à l’invasion d’entreprises à travers le monde, on dit que le groupe de rançongiciels Ryuk a mis 150 millions de dollars dans la poche avec le paiement d’une rançon.

Les opérateurs de ransomware Ryuk auraient gagné plus de 150 millions de dollars en Bitcoin en payant de l’argent de piratage à des entreprises du monde entier.

c’est pas très clair!

La société de renseignement sur les menaces Advanced Intelligence (AdvIntel) et la société de cybersécurité HYAS ont publié jeudi une étude qui suit les paiements effectués sur 61 adresses Bitcoin, précédemment attribuées et liées aux attaques de ransomware de Ryuk.

« Ryuk reçoit une partie importante de la rançon d’un courtier bien connu qui effectue des paiements au nom des victimes du ransomware », affirment les deux sociétés. «Ces paiements s’élèvent parfois à des millions de dollars, mais ils se comptent généralement par centaines de milliers. « 

AdvIntel et HYAS expliquent que les fonds extorqués sont collectés sur des comptes de dépôt, puis transférés au blanchiment d’argent. Ensuite, soit ils retournent au marché noir et sont utilisés pour payer d’autres services criminels, soit ils sont échangés dans un véritable échange de crypto-monnaie.

Mais ce qui a le plus attiré l’attention des enquêteurs, c’est que Ryuk a converti son Bitcoin en véritable monnaie fiduciaire à l’aide de portails de crypto-monnaie bien connus tels que Binance et Huobi – probablement via des identités volées. D’autres groupes de ransomwares préfèrent généralement utiliser des services d’échange plus obscurs.

Cette enquête met également à jour nos chiffres sur les activités de Ryuk. Les derniers chiffres étaient datés de février 2020, après que des collaborateurs du FBI se soient exprimés lors de la conférence RSA. À l’époque, le FBI affirmait que Ryuk était de loin le groupe de ransomware actif le plus rentable avec plus de 61,26 millions de dollars générés entre février 2018 et octobre 2019, selon les plaintes reçues par son «Internet Crime Complaint Center».

Cette nouvelle étude de 150 millions de dollars montre clairement que Ryuk a conservé sa place au sommet, du moins pour le moment.

Au cours de l’année écoulée, d’autres groupes de ransomwares – tels que REvil, Maze et Egregor – se sont également fait un nom et ont été très actifs et ont infecté des centaines d’entreprises. Cependant, à l’heure actuelle, aucun rapport ne permet d’estimer les sommes déclarées de ces groupes. L’enquête la plus récente de ce type était celle de la société de cybersécurité McAfee, publiée en août 2020, qui estimait que le groupe de ransomware Netwalker avait accumulé environ 25 millions de dollars de rançon entre mars et août 2020.

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Les groupes ciblent les victimes qui ne cèdent pas à leur ransomware (avec des DDos)

Les ransomwares ou ransomwares étaient déjà de loin la plus grande menace cybernétique en 2020, et ils continuent de croître à un rythme alarmant.

« 10 jours pour changer leur décision. » C’est l’avertissement que le gang Avalon a envoyé à l’une de leurs victimes via leur blog. Le groupe criminel informatique a paralysé le système informatique d’une organisation avec son ransomware, et maintenant ils veulent forcer leur victime à payer une rançon en échange d’une promesse de revenir à la normale.

Augmenter la pression sur la victime

Pour y parvenir, les voyous utilisent une méthode d’extorsion qui est malheureusement populaire depuis plus d’un an: les menaces contre les violations de données. L’entreprise ne souhaite-t-elle pas récompenser les cybercriminels en payant une rançon? Eh bien, il devra gérer la crise provoquée par la fuite ou la vente de ses données clients: un incident qui risque de ternir encore plus son image et d’entraîner la résiliation de contrats encore nécessaires à sa survie.

Attaque DDoS

Comme si ce double chantage ne suffisait pas, Avalon ajoute une autre couche: « Le site est actuellement sous attaque DDoS et nous l’attaquerons jusqu’à ce que la société nous contacte. » En d’autres termes, même si la victime parvient à récupérer progressivement certains de ses outils et services, les cybercriminels sont obligés de les faire dysfonctionner d’une manière différente. Une attaque DDoS consiste à surcharger un site Web en lui envoyant un grand nombre de requêtes au point qu’il s’exécute lentement ou même cesse de fonctionner. Pour les cybercriminels aussi riches que les opérateurs de ransomwares, il s’agit d’une attaque bon marché car il vous suffit de louer quelques machines. Bien sûr, il existe de nombreux outils et méthodes pour gérer et absorber ce type d’attaque, mais c’est un autre problème auquel les victimes doivent faire face si les équipes de sécurité sont déjà débordées par la gestion des ransomwares.

Comme le souligne Bleeping Computer, Avalon n’est pas le premier gang à utiliser ce type de menace – deux autres l’ont fait dès octobre 2020 – mais cela pourrait être un signe que cette tendance se généralisera parmi les cybercriminels.

Cette pratique est une autre mauvaise nouvelle pour les victimes, confrontées à des voyous dont les moyens et l’imagination croissent à un rythme excessif. Certains commencent à harceler leurs victimes par téléphone, d’autres contre-communiquent en achetant des paris publicitaires sur Facebook. d’autres encore impriment leur note de rançon sur tous les photocopieurs de leurs victimes

Comment ne pas être tenté de payer la rançon quand la pression est forte? Aujourd’hui, tout le monde est d’accord sur le principe: les mauvais ne doivent pas être payés. Céder à leurs demandes, c’est les encourager à poursuivre leurs opérations; la rançon finance leur développement, de sorte qu’à chaque fois ils reviennent avec un modus operandi plus sophistiqué; et de plus, il n’y a aucune garantie que les cybercriminels respecteront leur résiliation du contrat: Parfois, les rançons doublent le montant demandé après une première validation de leur victime.

Beaucoup paient.

Parce qu’il est long et coûteux de restaurer votre système d’une autre manière et peut augmenter le fardeau de l’entreprise bien plus que payer une rançon. Parce que la pression est trop forte aussi. Menaces de fuite, pression sur les employés et maintenant DDoS, c’est trop de problèmes à gérer, trop de dommages potentiels pour l’entreprise.

Certes, les entreprises de sécurité réalisent parfois de petits gains par rapport aux cybercriminels. Mais parviendront-ils un jour à freiner le cercle vicieux qui équilibre leurs relations de pouvoir avec les gangs?