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Ransomware: un problème infinie?

Se défendre contre cette menace en constante évolution n’est pas une mince affaire, mais un bon point de départ est de comprendre où se trouvent les points faibles et comment ils sont exploités.

Ransomware: un problème infinie?

Tous les experts conviennent que les cybermenaces se sont intensifiées ces derniers mois avec l’augmentation des demandes de rançon et des tactiques que l’on peut qualifier d’impitoyables.

Personne n’est épargné par des organismes publics comme les villes de Vincennes et Aulnoye-Aymeries il y a quelques semaines aux plus grandes entreprises privées comme Bouygues Construction, CMA-CMG ou Sopra-Steria.

Les cybercriminels parviennent à trouver de nouvelles façons de contourner les défenses des entreprises grâce à des attaques plus sophistiquées et ciblées. Se défendre contre cette menace en constante évolution n’est pas une mince affaire, mais un bon point de départ est de comprendre où se trouvent les points faibles et comment ils sont exploités.

Les personnes restent le maillon faible de la cybersécurité
Il suffit d’un clic sur un lien de phishing pour faire le travail: les défenses du réseau sont brisées et les logiciels malveillants sont infiltrés.

Renforcer sa défense contre la négligence humaine nécessite non seulement de former les employés à la sensibilisation à la cybersécurité, mais aussi d’introduire des outils pour filtrer les contenus malveillants avant qu’ils ne causent des dommages. Mais comme la cybersécurité n’est pas une science exacte, même les plans les mieux conçus doivent être continuellement revus et adaptés afin de ne pas être dépassés par le rythme fou du développement des cybermenaces.

Prenons, par exemple, l’augmentation massive du télétravail pendant la pandémie.
Ce nouveau «standard» offre aux hackers une toute nouvelle audience et une cible facile qui n’ont pas l’habitude de se protéger des menaces. Ces nouvelles habitudes de travail ont conduit à une augmentation des attaques RDP (Remote Desktop Protocol) de Microsoft dans le monde, selon le fournisseur de sécurité Kaspersky.

Les mails comme porte d’entrée

Les cybercriminels sont bien conscients que chaque industrie présente des vulnérabilités spécifiques. Ils exploitent ces vulnérabilités en passant de campagnes de phishing massives à des attaques plus ciblées. Par exemple, certaines se concentrent sur des entreprises individuelles, généralement de haut niveau, car elles ont souvent beaucoup à perdre, tandis que d’autres ciblent un secteur particulier en utilisant des logiciels malveillants adaptés aux technologies utilisées dans ce secteur.

Dans certains cas, ils utilisent les deux, comme lors de la récente attaque Honda. Le piège dans ce cas était une variante du ransomware Snake qui pouvait à la fois désactiver les mesures de protection et cibler les systèmes d’exploitation SCADA industriels utilisés dans la fabrication de véhicules.

Les attaques de ransomwares deviennent rapidement une «entreprise» de plus en plus diversifiée. Les victimes risquent désormais de voir leurs données sensibles collectées lors d’une attaque de cryptage. Il devient également de plus en plus clair que les ransomwares ciblent régulièrement les systèmes de sauvegarde et de reprise après sinistre ainsi que les données en temps réel. Du moins en apparence car il faut du temps pour vérifier l’intégrité de ces défenses …

Suivez l’actualité de ransomware

Que peut faire une entreprise pour se protéger de ce qui est aujourd’hui l’une des plus grandes menaces pesant sur son système informatique? Il n’y a pas de réponses faciles ou d’outils simples qui peuvent résoudre le problème.

Plutôt qu’une solution miracle, c’est plutôt une approche méthodologique qu’il faut privilégier: sensibiliser et éduquer les utilisateurs finaux sur la sécurité, mettre à jour les outils anti-malware sur les postes de travail et l’infrastructure, et s’assurer que les stratégies et outils de sauvegarde sont suffisamment robustes pour faire face aux menaces contre les ransomwares et permettre un retour rapide à la normale.

Toutes ces mesures méritent d’être envisagées, mais en tant que dernière ligne de défense, c’est la protection qui est la plus importante. D’autant que l’utilisation de périphériques NAS (Network Attached Storage) pour la sauvegarde et l’archivage est répandue et qu’ils sont en eux-mêmes une cible facile. C’est la «partie réseau» qui expose les périphériques NAS au plus grand risque, les rendant faciles à identifier et, une fois trouvés, faciles à attaquer. Souvent sans que personne ne le sache jusqu’à ce que les demandes de rançon arrivent dans la boîte de réception.

La première approche consiste à verrouiller le réseau auquel les périphériques NAS sont connectés, tout en s’assurant que le micrologiciel du NAS est à jour avec toutes les dernières mises à jour de sécurité. Au-delà, il est intéressant de profiter de l’authentification à deux facteurs lorsqu’elle est disponible, et de SSL pour mieux sécuriser l’accès à distance si nécessaire.

Les bonnes pratiques contre les ransomwares

D’autres bonnes pratiques incluent le blocage automatique des adresses IP après l’échec répété d’attaques de connexion par «force brute», ainsi que l’utilisation du cryptage des données et des pare-feu spécifiques au NAS.

En matière de cybersécurité, il vaut mieux être très prudent. Autrement dit, effectuez des sauvegardes fréquentes et régulières du stockage NAS et stockez ces copies à distance (de préférence hors site) et sans connexion au réseau. C’est le seul moyen de garantir qu’il existe une version propre et récupérable des données qui n’est pas obsolète.
Sans oublier, cependant, que cela doit être combiné avec des contrôles d’intégrité réguliers et des analyses de logiciels malveillants pour s’assurer que les données copiées ne sont pas déjà compromises.

La menace du ransomware cessera-t-elle un jour de planer? Possible, mais sûr, de faire de la place à une menace au moins aussi grande. C’est pour cette raison que de nombreuses entreprises cherchent à le désinfecter au niveau du stockage de données avec les capacités de stockage d’objets, de contrôle de version, de technologie WORM (Write Once Read Many) et de systèmes de fichiers immuables.

Gartner prédit qu’env. 20% des données de l’entreprise d’ici 2021 seront stockées en mode scaling contre 30% aujourd’hui. La fin du ransomware n’est pas a priori pour demain, il semblerait que ce soient ces technologies associées au stockage de données qui permettent de désarmer ce type d’attaque et de voir un peu de lumière au bout du tunnel!

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Répondre aux attaques de ransomwares pour une meilleure survie

Qu’elles soient intentionnelles ou opportunistes, les attaques de ransomwares créent le chaos. Concentrez-vous sur les faiblesses, les techniques utilisées et les réactions à adopter pour tenter de faire face au pire et limiter les dégâts.

Plus virulentes et professionnalisées que jamais, les cyberattaques provenant de ransomwares ciblant les entreprises ainsi que les administrations et les communautés sont un véritable fléau. Suite à la publication début septembre d’un guide signé par l’ANSSI et le ministère de la Justice passant en revue les moyens d’action et les réponses pour faire face à cette formidable menace, c’est au tour de l’Observatoire. la sécurité des réseaux et des systèmes d’information (OSSIR) pour jouer un rôle dans la lutte contre les ransomwares.

Dans le cadre de l’une des dernières visioconférences de l’association, Christophe Renard, Agent au sein de la direction responsable de la sous-direction des opérations de l’ANSSI, est intervenu dans le cadre d’un retour d’expérience sur l’anatomie des attaques de ransomware. Après avoir brièvement passé en revue le rôle de l’ANSSI dans la lutte contre les cybermenaces (prévention, réponse aux incidents et partage des connaissances), Christophe Renard a rappelé l’explosion des attaques ransomware (104 entre le 1er et le 1er janvier) (septembre 2020), qui a conduit à plusieurs incidents majeurs, qui combinait destruction de données et arrêt de production, comme cela a été le cas récemment avec Sopra Steria, avec un impact économique significatif.

Comment connaitre un ransomware

Dans la première partie de son retour d’expérience, Christophe Renard dresse un panorama des points d’entrée qui permettent à un pirate d’accéder à un système exposé. Généralement via un point d’accès accessible depuis Internet ou un poste de travail utilisateur via un email contenant un lien ou un document capturé. Il y en a un certain nombre allant de l’exploitation de grandes vulnérabilités (CVE-2019-11510 sur PulseSecure, CVE-2019-19781 sur Citrix et CVE-2019-0604 sur Sharepoint) à celles qui font l’objet d’analyses massives, à l’énumération de des mots de passe sur des services exposés sur Internet (RDS sur des serveurs de domaine, des VM de domaine, etc.) ou encore des résultats de campagnes de botnet (Emotet, Dridex, etc.).

« De temps en temps, les attaquants tentent d’étendre leur emprise », a déclaré Christophe Renard. Cette latéralisation peut alors emprunter plusieurs chemins, allant de la numérisation réseau à l’exploration système en montage RDP, RCP et SMB ou encore l’utilisation de trames standards offensives (powershell-Empire, Cobalt Strike, Metasploit, etc.). L’augmentation des privilèges fait bien sûr partie du plan d’attaque d’un hacker pour atteindre ses objectifs. Pour cela il peut essayer de réutiliser des mots de passe qui peuvent être communs entre admin et utilisateur, extrapoler les règles de production ou faire un décompte brutal des applications ou même pêcher dans le SI (mots de passe fichier excel, raccourcis de connexion avec mots de passe enregistrés …). Mais aussi attrapé par les «points d’eau» tels que les applications Web internes ou même le portail VPN en tant que tel. Pour protéger l’accès, des procédures peuvent être envisagées: comme la création de comptes privilégiés (AD, administrateurs locaux, etc.) ou l’ajout d’implants (RAT, webshell, tunnels inversés, etc.).

Anticipant et assurant l’effet maximal de son attaque, le hacker cherche à mettre en œuvre son ransomware le plus rapidement possible. Cela implique en particulier des étapes pour neutraliser l’antivirus, arrêter les processus serveur à la dernière minute ou s’assurer que les objectifs pertinents sont effectivement atteints. Par conséquent, il est préférable de porter une attention particulière à certains signaux susceptibles de se produire, tels que le suivi des virus, les pannes d’antivirus, les pannes de service inattendues ou les connexions de contrôleur de domaine. Dans le but de copier et d’exécuter son programme malveillant à grande échelle, l’utilisation de mécanismes d’administration est effectuée (Batch files de PsExec en série, création de tâches pour l’exécution d’instructions de GPO, utilisation de BITS …). Une fois implémenté, le code s’attaquera à plusieurs objectifs: supprimer les clichés instantanés, rechercher et crypter des fichiers, créer des messages d’invitation et de contact, ou même envoyer des informations de télémétrie pour estimer les attaques réussies.

Comprendre le timing d’un ransomware

Généralement, les campagnes de ransomwares sont menées après un timing qui rend plus difficile de les contrer (week-ends, vacances, etc.). Il est donc temps pour l’entreprise de se lancer avec les conséquences de la transition vers la crise, qui mobilisera des acteurs clés en interne (direction générale, experts sécurité, DSI, etc.), mais aussi en externe (sous-traitants, enquêteurs numériques …). Il est impératif à ce stade d’identifier les responsables et impliqués dans cette gestion de crise, et notamment leur rôle et leur périmètre d’intervention. Les premières actions visent à freiner la prolifération des réseaux (perturbation de l’accès Internet, filtrage réseau de niveau 2 ou 3, coupure des accès tiers, etc.), mais également des systèmes (arrêt des postes de travail, extension de la couverture antivirale et XDR, etc.) le piège tendu par les cyber-attaquants et la nécessité de redémarrer l’activité au plus vite pour éviter de lourdes pertes opérationnelles et financières, les entreprises doivent également initier un plan de communication (salariés, partenaires, médias, etc.) en n’oubliant pas l’essentiel: déposer une plainte auprès du autorités compétentes (police, gendarmerie …) et signaler l’incident (ANSSI, CNIL …).

Testez la restauration à l’avance
Dans une manipulation tendue et compliquée du cotext, les erreurs se produisent rapidement. Mais certaines sont à éviter, comme le rappelle Christophe Renard. « La crise des ransomwares est une crise stratégique; elle ne doit pas être gérée uniquement sous l’angle informatique. » De même, il est illusoire de croire qu’une solution peut être trouvée en quelques jours: « aucune crise de ransomware, comme je l’ai observé, n’a duré moins de 3 semaines […] nous devrons enquêter, reconstruire, mettre en œuvre des mesures temporaires, restaurer Personne n’a les équipes internes pour tout faire. »Attention à ne pas baser toute cette organisation de crise sur une seule personne:« personne ne garde 3 semaines de crises sans repos, un burn-out lors d’un incident survient », prévient Christophe Renard.

Revenir à la normale, après une attaque de ransomware

Pour revenir à la normale et après une étape corrective nécessaire, le processus de récupération est une étape clé qu’il ne faut pas sous-estimer. Il est également nécessaire que les sauvegardes et les applications puissent être restaurées en étant préalablement déconnectées et désynchronisées du SI maître. «L’expérience des tests Restore est précieuse: toutes les raisons pour ne pas les faire par temps calme sont exacerbées par un environnement dégradé et le stress», explique Christophe Renard. Le temps viendra alors de se faire un état des lieux (image, technique, économique, législatif et humain) et d’en tirer les conséquences pour améliorer la réponse aux incidents et mieux contrer les effets catastrophiques du prochain ransomware. Car s’il y a une chose à garder à l’esprit, c’est plus que jamais en termes de cybersécurité que l’on n’est jamais en sécurité une fois pour toutes.

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Ryuk LE ransomware 2020?

Anssi a publié un nouveau rapport, cette fois axé sur l’activité ransomware de Ryuk. Particulièrement impliqué dans l’attaque de Sopra Steria en France, ce logiciel malveillant se distingue de la concurrence et ne se contente pas de dupliquer les méthodes de ses concurrents.

Ryuk LE ransomware 2020?

Ryuk est un ransomware actif depuis 2018 et dont les opérateurs sont particulièrement actifs. C’est ce qui a valu le titre de «ransomware le plus rentable» selon le FBI en 2018 et généré plus de 61 millions de dollars de rançon entre février 2018 et octobre 2019.

Cependant, Ryuk n’aborde pas les méthodes qui ont fait le succès de groupes malveillants comme Maze ou Revil: pas de chantage pour le vol de données, pas de place pour montrer les victimes ou les communiqués de presse ici. Pourtant, ce ransomware, qui est actif depuis deux ans maintenant, reste une menace majeure, et Anssi a publié un rapport de statut.

Ryuk est un ransomware dont le but est de crypter les données de la victime pour exiger une rançon. Anssi indique que les cibles privilégiées des opérateurs de ce ransomware sont les grandes entreprises capables de payer les grosses rançons requises, principalement aux États-Unis et au Canada. L’agence note également que les opérateurs de Ryuk ne réservent pas d’autres groupes vis-à-vis des établissements de santé: « en octobre 2020, Ryuk serait responsable de 75% des attaques sur le secteur de la santé qu’il attaquerait depuis le premier semestre 2019 ». Des dizaines d’hôpitaux américains ont été victimes d’une campagne de Ryuk au début d’octobre visant les services dans les hôpitaux de l’UHS. Le FBI et le CISA américain ont également mis en garde contre le risque de nouvelles attaques basées sur Ryuk dans un nouveau communiqué d’information publié fin octobre.

Trickbot, Emotet et le bazar
Comme de nombreux ransomwares, Ryuk n’est que la dernière étape d’une chaîne d’infection multi-malware. Les auteurs du rapport indiquent que l’infection Trickbot, au moins jusqu’en septembre 2020, aurait été le point d’entrée privilégié des opérateurs Ryuk pour s’implanter dans les réseaux d’entreprise. Trickbot, avec Emotet et bien d’autres, est un malware de type chargeur qui se propage généralement via des campagnes de courrier électronique malveillantes pour infecter un appareil cible, puis se propager à travers le réseau interne d’une victime et se déplacer jusqu’à ce qu’il compromette un contrôleur de domaine. La dernière étape est la mise en œuvre du ransomware, le cryptage des machines et la demande de rançon. Et si ce type d’attaque prend généralement du temps, certains opérateurs Ryuk se démarquent par leur rapidité: Anssi indique ainsi que dans certains cas le temps de la première infection et du cryptage est réduit de quelques jours. (2 à 5) en trois heures ».

En 2020, cependant, les opérateurs de Ryuk semblent s’être progressivement tournés vers un nouveau chargeur, connu sous le nom de BazarLoader, actif depuis mars 2020. «Comme TrickBot, Bazar serait utilisé comme un accès en tant que service pour faire des compromis ou même qualifier un SI pour le compte d’autres groupes d’attaquants. On ne sait pas si BazarLoader, comme TrickBot, fonctionne également sur un modèle d’affiliation », précise l’agence, qui précise que le logiciel est principalement distribué par le groupe derrière Trickbot. D’autres chargeurs ont également été identifiés dans des attaques impliquant le malware Ryuk: Buer et Le logiciel Silent Night a également été utilisé dans l’attaque qui a implémenté Ryuk.

Raas ou pas Raas, c’est la question
L’un des points qui sépare Ryuk du reste de l’écosystème de la cybercriminalité des groupes de ransomware est la question du modèle commercial de Ryuk. Pour de nombreux ransomwares apparus ces derniers mois, le modèle économique utilisé est généralement celui de RaaS (Ransomware as a service): le groupe à l’origine des ransomwares commercialise ses logiciels sur des forums clandestins auprès d’autres groupes, qui s’assurent ensuite de les diffuser réseaux informatiques de leurs victimes.

Pour Anssi, Ryuk n’est « pas officiellement un RaaS »: l’agence déclare ainsi qu’elle n’a observé aucune promotion des opérateurs Ryuk sur les forums clandestins. Ryuk est néanmoins exploité par plusieurs acteurs malveillants, selon Anssi. S’il n’est pas vendu au public, il pourrait être mis à la disposition de partenaires de confiance par le créateur du code malveillant, ou il pourrait être exploité indépendamment par plusieurs groupes à l’aide d’outils et de formes de propagation communs. .

Il est donc difficile de savoir qui tire exactement les fils de Ryuk: le rapport de l’agence met en évidence le rôle central joué par deux acteurs malveillants, le groupe WizardSpider derrière Trickbot et le groupe identifié comme UNC1878. Selon FireEye, ce dernier groupe est responsable de 83% des attaques impliquant Ryuk. L’agence note également l’implication d’autres groupes tels que FIN6 dans la prolifération du ransomware Ryuk ainsi que du code et des méthodologies entre Ryuk et un autre ransomware connu sous le nom de Conti. Si Ryuk n’est pas «officiellement un RaaS», il n’en est pas moins un acteur profondément enraciné dans la sphère de la cybercriminalité et avec de nombreux liens avec des groupes tiers.

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Titan informatique annonce le lancement de ses forfaits 5H dans la commune de Toulon

Pas de moins de 93 000 logements sont désormais éligibles aux Forfaits 5H de Titan-informatique. Le prestataire de service informatique débarque officiellement sur Toulon.

Titan informatique annonce le lancement de ses forfaits 5H dans la commune de Toulon

Plus vite que prévu, Titan-informatique annonce ce matin l’arrivée de ses Forfaits 5H pour les habitants de Toulon, l’objectif est de couvrir les communes de Toulon, la Garde, la Valette du Var par des services informatique d’ici 2022.

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Un ransomware kidnappe les données des smartphones

Les ransomwares se propagent via des applications Android publiées sur des forums ou des sites Web tiers.

Un ransomware kidnappe les données des smartphones

Un nouveau virus particulièrement sophistiqué fait actuellement rage sur les smartphones Android. Ce dernier fait partie d’un ransomware, un malware qui crypte les données pour que les victimes en extraient de l’argent en détenant une clé de décryptage. Ce type de virus tue régulièrement de nombreuses personnes dans le monde, à la fois sur les ordinateurs et les smartphones.

Le nouveau malware découvert par les chercheurs en cybersécurité de Microsoft est connu sous le nom d’AndroidOS / MalLocker.B. Il fait partie d’une toute nouvelle souche de ransomwares et se propage via des applications Android publiées sur des forums et des sites tiers en dehors du Play Store. Une fois installés sur le téléphone, les logiciels malveillants utilisent le mécanisme de notification des appels entrants ainsi que le bouton Accueil pour verrouiller l’accès au téléphone. Sur Android, la plupart des ransomwares bloquent simplement l’accès aux fichiers stockés sur l’appareil au lieu de les crypter.

Une fois mis en œuvre, le virus MalLocker.B affiche un message persistant sur l’écran du téléphone, prétendument émanant des forces de l’ordre locales, une technique largement utilisée par les auteurs de ransomwares. L’avis indique ainsi que ce dernier doit payer une amende pour un crime commis par la victime.

En détruisant le système d’appel entrant, le ransomware peut afficher son message sur tout l’écran du smartphone. De plus, il est capable d’afficher son message en permanence même si l’utilisateur appuie sur le bouton ou tente de basculer vers une autre application ouverte, car il a également la main sur la fonction du bouton Accueil.

Cette double fonction du ransomware est nouvelle et sans précédent. Malheureusement, il est presque toujours impossible de contourner ces types d’attaques. Et même s’ils paient, les fabricants de ransomwares risquent de ne pas redonner aux victimes l’accès au téléphone. Dans certains cas, ils peuvent partager ou détruire les fichiers kidnappés même si la victime a payé la rançon.

La seule solution pour éviter ce genre de mauvaise surprise est de ne pas télécharger une application en dehors du Play Store et de privilégier les applications de développeurs renommés. Assurez-vous de lire les commentaires ci-dessous la description des applications pour vous assurer qu’elles sont fiables.

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Le Cigref s’inquiète de la reprise des attaques par ransomware

Dans un communiqué de presse publié cette semaine, le Cigref met en garde contre la montée des cyberattaques et la menace que cette hausse fait peser sur l’économie française. Et ce alors que de plus en plus d’entreprises en France sont concernées par les attaques de ransomwares.

Le Cigref s’inquiète de la reprise des attaques par ransomware

Un risque informatique pour les entreprises Francaises:

Depuis le début de l’année scolaire, les assaillants n’ont pas désarmé et l’épidémie de rançon commence à se manifester. Le Cigref, organisation qui regroupe un réseau de grandes entreprises et administrations françaises sur le thème du numérique, indique avoir adressé une lettre au Premier ministre l’avertissant de «l’augmentation du nombre et de l’intensité des cyberattaques» et de l’impact de cette situation sur l’économie française.

« Les pertes d’exploitation des centaines d’entreprises, grandes et petites, qui ont subi une cyberattaque ne sont plus anecdotiques, comme le montre trop souvent l’actualité », a déclaré Cigref dans son communiqué de presse. L’organisation reconnaît les efforts déjà consentis par l’Etat à travers Anssi, mais note «l’insuffisance des réponses de la communauté internationale et des Etats face à la réalité d’une menace qui se déploie à l’échelle mondiale.» Le Cigref saisit également l’occasion pour pour pointer du doigt les fournisseurs de systèmes numériques dont les pratiques sont jugées inadéquates: le Cigref appelle à une régulation de ces acteurs pour améliorer la sécurité globale des entreprises utilisant ces outils.

Covid + ransomware = pas bon!

Le contexte est en effet délicat pour les entreprises déjà touchées par la crise sanitaire et les mesures d’endiguement mises en place par le gouvernement. Mais la période a également été marquée par une vague d’attaques de ransomwares qui a frappé les entreprises françaises. Nous avions publié des retours de Paris Habitat, mais de nombreuses autres victimes d’attaques de ransomwares ont été touchées ces dernières semaines.

On peut citer le quotidien Paris Normandie, la société de services informatiques Umanis, Scutum ou encore Siplec. Il y en a beaucoup d’autres dont les attaques ont été revendiquées par des groupes de cybercriminalité mais non confirmées par les victimes. Et on ne parle que des victimes qui ont été déclarées depuis début novembre, mais beaucoup passent sous le radar et ne communiquent pas et espèrent que les assaillants ne communiquent pas non plus (ce qui est loin d’être évident).

Outre les entreprises, de nombreuses administrations et collectivités locales sont également touchées: les chambres d’agriculture du Centre-Val de Loire et de la Nouvelle-Aquitaine ont ainsi porté le poids de ces attaques, ainsi que Vincennes ou la ville de Bondy, qui rapporte avoir été touchée deux fois de suite. une attaque informatique en dix jours. Une nouvelle typologie des victimes préoccupe particulièrement Anssi, qui publie désormais un guide de sécurité pour les communes et envisage de profiter du plan de relance pour lancer un plan de sécurisation des systèmes informatiques des collectivités locales.

La tendance à la hausse des cyberattaques est observée depuis plusieurs mois maintenant: leMagIt avait réalisé un premier recensement des cyberattaques en septembre, laissant supposer avoir identifié des dizaines de victimes en France et plus de 700 dans le monde. . Cigref n’est donc pas déplacé pour rien: la facture (ou rançon) de l’économie française peut s’avérer salée.

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L’incident technique de Paris Habitat était en fait un ransomware

La firme Paris Habitat confirme avoir été touchée par des ransomwares, ce qui a conduit à la paralysie de ses services pendant plusieurs jours. Cependant, Paris Habitat a refusé de payer la rançon et a reconstruit son système sur la base de sauvegardes.

Après près de trois semaines de silence radio, Paris Habitat fournit des détails sur la cyberattaque qui a paralysé ses services. Comme l’ont mentionné MagIT et plusieurs sources internes, c’est en fait un ransomware qui a affecté les services informatiques du bailleur social parisien. «L’attaque a eu lieu dans la soirée du 27 octobre et a été détectée par nos systèmes informatiques le 28 au matin», explique Marie Godard, directrice adjointe de Paris Habitat. «On pense que le vecteur d’intrusion est une attaque de phishing, mais notre enquête n’est pas encore terminée. Cependant, le groupe derrière l’attaque a été identifié comme étant Sodinokibi. « 

Il y a donc eu une demande de rançon, mais Marie Godard explique que « la question ne s’est pas posée. On s’est rendu compte que nous avions des sauvegardes audio remontant au mardi 27 octobre, ce qui nous a évité d’avoir à envisager de payer une rançon. » Paris Habitat garantit qu’il n’y a pas eu de perte ou de vol de données. Quinze jours après la première attaque, Sodinokibi n’a en fait publié aucune donnée sur son site Internet Paris Habitat, suggérant que les données des utilisateurs n’ont pas été effectivement volées.

Pour limiter l’attaque, la direction a choisi d’arrêter tout son système informatique mercredi avant de redémarrer progressivement les systèmes à partir de vendredi. « Nous avons immédiatement alerté nos partenaires directs de la situation », a déclaré le directeur adjoint. Paris Habitat héberge en effet un data center à Paris, qui héberge également AP-HP et Eau de Paris. Mais «la partition entre les différents SI a permis de limiter le risque de reproduction», assure Marie Godard.

En reconstruction
La continuité du service a été assurée en s’appuyant sur le réseau de gardiens d’immeubles de Paris Habitat: le site internet sur place a ainsi référé les locataires à leur concierge ou à un numéro de téléphone unique permettant l’Information. Un site Internet du personnel a également été mis en place pour leur fournir des informations sur le redémarrage des systèmes et les mesures à mettre en œuvre pour le confinement. Lorsque l’attaque a été déclarée quelques jours avant l’annonce du confinement, il valait mieux tuer deux oiseaux d’une pierre. «Le problème maintenant est de récupérer en s’assurant que tout est fiable», a déclaré le directeur adjoint, qui a déclaré que le groupe travaillait avec Frame IP pour remettre les systèmes en marche.

«Nous devons nous assurer que toutes les données sont fiables et que les machines des employés le sont également. Au total, donc, plus de 1 500 ordinateurs portables doivent être ciblés pour s’assurer qu’ils ne sont pas compromis. Selon le directeur adjoint, il y a déjà eu plus de 1 200 unités. Elle explique que les services sont progressivement redémarrés, puisque le site doit être de nouveau en ligne « avant la fin de la semaine ». Le groupe a déposé une plainte et BEFTI et OCLCTIC sont chargés de l’enquête. Un rapport a également été fait à la CNIL. Paris Habitat explique également avoir prévenu Anssi de l’attaque.

Sodinokibi ou Revil fait référence à un groupe de cybercriminalité particulièrement actif, spécialisé dans les attaques de ransomwares. Apparu en avril 2019, ce ransowmare fonctionne sur le modèle de RaaS (Ransomware as a Service), ce qui signifie qu’il loue ses malwares à des groupes tiers, «affiliés», responsables de la réalisation des attaques, alors que les créateurs du malware sont normaux responsable de la négociation et de la récupération de la rançon puis de la redistribution des gains. Revil est un groupe connu pour télécharger et revendre les données qu’il vole à ses victimes via un site dédié. Mais jusqu’à présent, le groupe n’a pas revendiqué la responsabilité de l’attaque ou téléchargé des données appartenant à Paris Habitat.

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Capcom confirme le ransomware et le vol des données

La cyberattaque contre Capcom était en fait une cyberattaque par ransomware combinée à un vol des données. Les données de centaines de milliers de personnes sont compromises.

Plus tôt ce mois-ci, l’éditeur de jeux vidéo japonais Capcom – surtout connu pour ses franchises Street Fighter et Resident Evil – a déclaré avoir été victime d’une cyberattaque avec un piratage de son système d’information.

Les communications de Capcom étaient censées être assez rassurantes, tandis que des rapports commençaient simultanément à circuler sur une cyberattaque de ransomware (Ragnar Locker) et un filtrage de données à partir de réseaux au Japon, aux États-Unis et au Canada.

Plus tôt cette semaine, Capcom a fait une nouvelle communication. L’éditeur confirme avoir été victime d’une cyberattaque par ransomware et ajoute que des données personnelles ont été compromises.

Capcom a pu vérifier que les informations personnelles de neuf employés (anciens et actuels) étaient compromises, ainsi que les informations financières et les rapports de vente. Dans une section de données potentiellement compromise, Capcom classe les cas pour près de 350 000 personnes.

Dans ce cas, il s’agit de clients, de partenaires commerciaux, d’actionnaires ou même d’anciens salariés. Essentiellement au Japon et en Amérique du Nord, ce sont principalement des noms, des adresses électroniques et postales, des numéros de téléphone, des dates de naissance et même des photos.

Toujours dans le registre des données potentiellement compromises, Capcom ajoute que près de 14 000 personnes sont associées aux ressources humaines ainsi qu’à tout un ensemble de documents internes confidentiels.

Une combinaison de ransomware et de vol des données
Rappelons que Capcom avait initialement précisé qu’il n’y avait actuellement aucune indication d’un compromis sur les données clients. Le discours a considérablement changé. En revanche, Capcom – qui s’excuse – évite le risque de compromis avec les données bancaires ou de paiement. Tout simplement parce que Capcom ne stocke pas ces informations en interne.

Capcom travaille avec les forces de l’ordre au Japon et aux États-Unis. Les attaquants derrière le ransomware Ragnar Locker avaient en fait adressé une demande de rançon à Capcom pour le retour de données volées et la fourniture d’un outil de décryptage.

L’enquête sur l’incident de sécurité et les données exfiltrées a été entravée par le cryptage des données sur les serveurs et la suppression des journaux d’accès lors de la cyberattaque. Capcom a visiblement décidé de ne pas céder au chantage des attaquants. Ce n’est pas toujours le cas. En retour, les données exfiltrées sont mises en ligne.

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Mattel a été victime cet été d’un ransomware

Le fabricant de jouets a été victime d’une attaque de ransomware l’été dernier. L’attaque a été rapidement interrompue et n’a eu aucun impact significatif sur l’entreprise.

Mattel a contenu l’attaque d’un ransomware

Le fabricant de jouets américain Mattel a révélé mercredi qu’il avait subi une attaque de ransomware qui paralysait certaines fonctions commerciales. Néanmoins, la société affirme s’être remise de l’attaque sans pertes financières importantes.

Mattel a contenu l’attaque
L’incident a eu lieu le 28 juillet, selon un formulaire trimestriel 10-Q, que la société a déposé plus tôt dans la journée auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.

Mattel a déclaré que l’attaque par ransomware avait initialement réussi et chiffré certains de ses systèmes.

«Après la découverte de l’attaque, Mattel a commencé à mettre en œuvre ses protocoles de réponse et à prendre une série d’actions pour arrêter l’attaque et restaurer les systèmes affectés. Mattel a contenu l’attaque et, bien que certaines fonctions commerciales aient été temporairement affectées, Mattel a rétabli les opérations », explique la société.

Aucun impact sérieux
Depuis plus d’un an, les gangs de ransomwares volent des données et se lancent dans un double stratagème d’extorsion qui menace de publier les données de l’entreprise piratée sur des sites Web publics appelés «sites de fuite» à moins que les victimes ne paient la rançon souhaitée.

Cependant, le fabricant de jouets explique qu’une enquête ultérieure a conclu que le gang de ransomwares derrière le cambriolage de juillet n’avait volé « aucune donnée commerciale sensible ou des données sur les clients, fournisseurs, consommateurs ou employés ». .

Dans l’ensemble, Mattel semble avoir échappé à l’incident avec seulement un bref temps d’arrêt et sans aucune blessure grave, ce qui est rarement suffisant pour être stressé. De nombreux exemples montrent des pertes financières de plusieurs dizaines de milliers de millions de dollars, comme c’est le cas avec Cognizant ou Norsk Hydro. Mattel souligne que l’attaque du ransomware a légèrement « eu aucun impact significatif sur ses opérations ou sa situation financière. »

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Attaque Ragnar Locker Ransomware Sécurité

Les cybercriminels achètent des publicités Facebook pour piquer leurs victimes

Le producteur d’alcool Campari a été victime d’une attaque de ransomware début novembre. La veille de la date limite de la rançon, les hackers à l’origine de l’attaque ont payé une campagne publicitaire pour discréditer les communications de leurs victimes.

Les cybercriminels achètent des publicités Facebook pour Campari

C’est un spectacle désastreux: les gangs derrière les ransomwares innovent à un rythme alarmant dans leurs façons de faire pression sur leurs victimes, toujours plus nombreuses. Le dernier en date: le producteur d’alcool italien Campari, créateur de l’alcool éponyme et entre autres du Grand Marnier. L’entreprise a communiqué le 3 novembre 2020 à propos d’une cyberattaque qui a paralysé une partie de ses services. On dit qu’il est sorti le 1er novembre, et le groupe affirme avoir « rapidement identifié le virus » et ainsi empêché sa propagation sur tout son réseau informatique. ZDNet a précisé quelques jours plus tard que Campari était affecté par le ransomware Ragna Locker.

Des organisations criminelles auraient volé 2 téraoctets de données sensibles (fichiers bancaires, informations sur les employés, clauses de confidentialité, etc.) avant de crypter tous les systèmes contaminés. Elle a ensuite demandé une rançon de 15 millions de dollars à sa victime en échange de la clé de décryptage et de la promesse de ne pas transmettre les données volées autrement qu’en supprimant sa propre copie. Ironiquement, le prix comprend également un rapport de pénétration sur les réseaux informatiques, où les criminels décrivent leurs faiblesses ainsi que des recommandations d’amélioration!

Ragnar Locker a donné à sa victime jusqu’au 10 novembre pour organiser le paiement, sinon il publierait progressivement les données gratuitement sur leur site dédié, disponible via le réseau anonyme Tor. La société n’a pas communiqué depuis sur les éventuelles négociations. Mais avant la date limite, les rançons ont porté un coup particulièrement bas qu’aucun autre gang ne s’était jusqu’ici permis: ils ont lancé une campagne publicitaire sur Facebook pour tenter de discréditer les défenses de leurs victimes. .

LES PIRATES UTILISENT UN COMPTE HACKED POUR PROUVER UN AUTRE HACKING
Le journaliste Brian Krebs était très intéressé par la campagne publicitaire, payée par Hodson Even Entertainment, propriété du DJ de Chicago Chris Hodson. Contacté par le journaliste, l’Américain a expliqué que son compte avait été piraté et que les hackers avaient prévu un versement de 500 dollars – avec son argent – pour lancer la campagne.

Dans la campagne publicitaire intitulée « Faille de sécurité dans le réseau du groupe Campari », Ragnar Locker cite l’un des communiqués de presse de ses victimes. La société a expliqué: « Pour le moment, nous ne pouvons pas totalement exclure que certaines informations personnelles et professionnelles aient été volées. » Les criminels écrivent qu’il s’agit d’un « énorme mensonge » et qu’ils « confirment que des données confidentielles ont été volées ». « Nous parlons d’une énorme quantité de données », ajoutent-ils.

LA CAMPAGNE PUBLICITAIRE S’EST ARRÊTÉE

Heureusement pour Hodson et Campari, Facebook a apparemment découvert le caractère malveillant de la campagne. Hodson a donc pu récupérer son compte et accéder à quelques statistiques: 7 150 utilisateurs de Facebook ont ​​vu l’annonce et 10% d’entre eux ont cliqué dessus. Le réseau social a collecté 35 $ pour le lancement de la campagne, mais l’a terminé avant un autre paiement de 159 $.

Brian Krebs dit qu’il n’a pas décidé si le gang a lancé la campagne à partir du seul compte d’Hudson ou à partir de plusieurs comptes piratés. Facebook a ouvert une enquête sur l’affaire.

Les opérateurs de ransomwares utilisent des techniques de plus en plus invasives pour faire pression sur leurs victimes, et on se demande où ils veulent s’arrêter. Ce mois-ci, nous vous avons parlé d’Egregor, qui avait imprimé une rançon imprimée par les imprimantes des victimes, d’autres centres d’appels payants pour contacter les partenaires de leurs victimes par téléphone, menaçant presque tous de publier les données. LIEN