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L’Hôpital d’Albertville subit une cyberattaque


Le centre hospitalier Albertville-Moûtiers en Savoie est victime d’une cyberattaque depuis le lundi 21/12/2020. Elle a endommagé ses serveurs informatiques.

Le directeur et le directeur délégué, Guy-Pierre Martin (à droite) et Pierre Idée

Quelques jours après l’hôpital de Narbonne, qui a été touché par une cyberattaque infectant ses serveurs, le Centre Hospitalier Albertville-Moûtiers (CHAM) en Savoie a de nouveau été confronté à un virus informatique qui a endommagé son système d’information. Découvert le lundi 21 décembre, vers 18 h. 4, la cyberattaque provoquée par un virus «ransomware» rendu inaccessible «à un certain nombre d’équipements, de serveurs, de logiciels et d’une partie du réseau informatique». Comme l’a indiqué l’hôpital dans un communiqué de presse mercredi. Outre les hôpitaux d’Albertville et de Moûtiers, deux EHPAD ont également été , soutenu par CHAM, concerné.

Dès que l’attaque a été découverte, tout le réseau informatique de l’hôpital a été fermé, rendant impossible l’accès aux dossiers des patients et aux dossiers de traitement. «C’est très compliqué pour tous les services, nous sommes limités par l’ordinateur, et ça risque de durer», explique un officier hospitalier.

Les connexions informatiques à l’hôpital voisin de Chambéry, dont la gestion est partagée avec le centre hospitalier d’Albertville-Moûtiers, ont été suspendues à partir de lundi pour éviter de propager le virus. «Nous avons été informés lundi après-midi qu’une attaque assez grave avait eu lieu à Albertville et que tous les systèmes centraux de communication avaient été cryptés par le virus», explique un membre du personnel de l’hôpital de Chambéry.

Malgré sa virulence, l’attaque ne mettrait pas en péril le fonctionnement de l’établissement. La protection respiratoire et les salles d’opération, la plateforme d’imagerie et les urgences « fonctionnent normalement », précise l’hôpital.

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Le journal Ouest France piraté par un ransomware

Le groupe Ouest France, qui a été perturbé il y a quelques jours par un « virus mystérieux », a en fait été cyber-attaqué par un ransomware.

ZATAZ peut confirmer que le groupe de presse français Ouest France, cyberattaque du samedi 21 novembre, était du groupe de hackers Egregor. Ces opérateurs de ransomwares malveillants confirment cette intrusion en communiquant, à travers la divulgation de preuves, l’intrusion et les otages 2.0

Le journal Ouest France piraté par un ransomware

Ces terroristes numériques ont téléchargé un fichier de plus de 80 Mo (1% de ce qu’ils auraient volé) pour signaler ce piratage.

Un hack qui a abouti au blocage de nombreuses machines au sein du groupe de presse et à l’obligation de réduire la publication du journal. Ouest France n’a pu sortir qu’une seule édition (au lieu de neuf) le dimanche 22 novembre.

La direction du journal n’a alors déclaré aucune fuite de données et n’avoir vu aucune demande de rançon. LIEN

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Les groupes derrière les ransomwares appellent les victimes qui les ignorent

Les cybercriminels continuent de développer à un rythme leurs méthodes intimidantes de pression sur leurs victimes. Après les menaces de fuite que le marketing téléphonique …

Les groupes derrière les ransomwares appellent les victimes qui les ignorent

« Si vous voulez arrêter de perdre votre temps et récupérer vos données cette semaine, nous vous recommandons de discuter de la situation avec nous sur le chat, sinon les problèmes avec votre réseau ne finiront jamais. » Depuis août, des firmes qui ont sacrifié des rançongiciel qui ne contactent pas leurs rançonneurs ont reçu de tels appels, rapporte ZDNet.

Sur la ligne, un agent d’un centre d’appels payé par des cybercriminels a été constamment trouvé. Il explique que les hackers soupçonnent qu’une société de cybersécurité est impliquée dans la gestion de l’incident, puis cela se transforme en menaces. Cette demande vise à mettre encore plus de pression sur les équipes de sécurité déjà débordées pour tenter de favoriser la restauration du réseau de rançon.

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Les noms les plus connus du secteur comme Conti, Ryul ou Maze (qui a depuis cessé ses activités) ont déjà utilisé cette méthode. S’il n’est pas complètement nouveau, il est systématisé pour la première fois. Selon les spécialistes interrogés par ZDNet, il semble que les hackers utilisent tous le même centre d’appels.

CHOISIR D’IGNORER L’APPLICATION DE LA SOLUTION EST DIFFICILE
Une récupération et un nettoyage complets d’un réseau infecté par un ransomware peuvent prendre des jours, voire des mois, en fonction de la propagation du malware et de l’architecture du réseau. Pendant cette période, la société offreuse fonctionnera au ralenti, ce qui affectera de manière irréversible son chiffre d’affaires.

Il peut donc être tentant de payer la rançon, même si elle est élevée (de quelques centaines de milliers d’euros à des dizaines de milliers de millions d’euros pour les grands groupes), car ce choix peut être économiquement avantageux. Si elle se conforme aux demandes des hackers, elle a la possibilité de récupérer son système en peu de temps, et en plus, certaines assurances couvrent une partie des frais.

Mais choisir de payer la rançon signifie faire confiance aux criminels, risquer de laisser des restes de logiciels malveillants sur votre système et, surtout, remplir la force de frappe du gang derrière les attaques, qui se développent à un rythme alarmant.

Pour mettre leurs victimes sous pression, les voyous ne cessent d’innover depuis deux ans. Ils ont commencé à menacer d’avertir les journalistes afin d’attirer l’attention sur l’attaque et de nuire à la réputation des victimes auprès de leurs clients. Ensuite, ils ont commencé leurs propres blogs où ils ont menacé de publier des échantillons de données volées aux victimes.

Ils commencent par télécharger quelques mégaoctets comme preuve de leurs méfaits et peuvent aller jusqu’à publier toutes les données volées. Et ce n’est pas tout: si la victime s’expose, les cybercriminels n’hésiteront pas à doubler la rançon après le temps imparti.

Solutions de sécurités informatique

Ces derniers mois, les opérateurs de ransomwares ont pris la liberté de tirer de nouveaux threads. Ragnar Locker a acheté des publicités Facebook pour décourager la communication de sa victime Campari. De son côté, Egregor a codé un script dans son malware pour imprimer automatiquement sa note de rançon sur des imprimantes liées à des appareils infectés. Et maintenant, d’autres gangs font face au harcèlement téléphonique. Alors, où s’arrête l’escalade des méthodes utilisées par les cybercriminels?

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Répondre aux attaques de ransomwares pour une meilleure survie

Qu’elles soient intentionnelles ou opportunistes, les attaques de ransomwares créent le chaos. Concentrez-vous sur les faiblesses, les techniques utilisées et les réactions à adopter pour tenter de faire face au pire et limiter les dégâts.

Plus virulentes et professionnalisées que jamais, les cyberattaques provenant de ransomwares ciblant les entreprises ainsi que les administrations et les communautés sont un véritable fléau. Suite à la publication début septembre d’un guide signé par l’ANSSI et le ministère de la Justice passant en revue les moyens d’action et les réponses pour faire face à cette formidable menace, c’est au tour de l’Observatoire. la sécurité des réseaux et des systèmes d’information (OSSIR) pour jouer un rôle dans la lutte contre les ransomwares.

Dans le cadre de l’une des dernières visioconférences de l’association, Christophe Renard, Agent au sein de la direction responsable de la sous-direction des opérations de l’ANSSI, est intervenu dans le cadre d’un retour d’expérience sur l’anatomie des attaques de ransomware. Après avoir brièvement passé en revue le rôle de l’ANSSI dans la lutte contre les cybermenaces (prévention, réponse aux incidents et partage des connaissances), Christophe Renard a rappelé l’explosion des attaques ransomware (104 entre le 1er et le 1er janvier) (septembre 2020), qui a conduit à plusieurs incidents majeurs, qui combinait destruction de données et arrêt de production, comme cela a été le cas récemment avec Sopra Steria, avec un impact économique significatif.

Comment connaitre un ransomware

Dans la première partie de son retour d’expérience, Christophe Renard dresse un panorama des points d’entrée qui permettent à un pirate d’accéder à un système exposé. Généralement via un point d’accès accessible depuis Internet ou un poste de travail utilisateur via un email contenant un lien ou un document capturé. Il y en a un certain nombre allant de l’exploitation de grandes vulnérabilités (CVE-2019-11510 sur PulseSecure, CVE-2019-19781 sur Citrix et CVE-2019-0604 sur Sharepoint) à celles qui font l’objet d’analyses massives, à l’énumération de des mots de passe sur des services exposés sur Internet (RDS sur des serveurs de domaine, des VM de domaine, etc.) ou encore des résultats de campagnes de botnet (Emotet, Dridex, etc.).

« De temps en temps, les attaquants tentent d’étendre leur emprise », a déclaré Christophe Renard. Cette latéralisation peut alors emprunter plusieurs chemins, allant de la numérisation réseau à l’exploration système en montage RDP, RCP et SMB ou encore l’utilisation de trames standards offensives (powershell-Empire, Cobalt Strike, Metasploit, etc.). L’augmentation des privilèges fait bien sûr partie du plan d’attaque d’un hacker pour atteindre ses objectifs. Pour cela il peut essayer de réutiliser des mots de passe qui peuvent être communs entre admin et utilisateur, extrapoler les règles de production ou faire un décompte brutal des applications ou même pêcher dans le SI (mots de passe fichier excel, raccourcis de connexion avec mots de passe enregistrés …). Mais aussi attrapé par les «points d’eau» tels que les applications Web internes ou même le portail VPN en tant que tel. Pour protéger l’accès, des procédures peuvent être envisagées: comme la création de comptes privilégiés (AD, administrateurs locaux, etc.) ou l’ajout d’implants (RAT, webshell, tunnels inversés, etc.).

Anticipant et assurant l’effet maximal de son attaque, le hacker cherche à mettre en œuvre son ransomware le plus rapidement possible. Cela implique en particulier des étapes pour neutraliser l’antivirus, arrêter les processus serveur à la dernière minute ou s’assurer que les objectifs pertinents sont effectivement atteints. Par conséquent, il est préférable de porter une attention particulière à certains signaux susceptibles de se produire, tels que le suivi des virus, les pannes d’antivirus, les pannes de service inattendues ou les connexions de contrôleur de domaine. Dans le but de copier et d’exécuter son programme malveillant à grande échelle, l’utilisation de mécanismes d’administration est effectuée (Batch files de PsExec en série, création de tâches pour l’exécution d’instructions de GPO, utilisation de BITS …). Une fois implémenté, le code s’attaquera à plusieurs objectifs: supprimer les clichés instantanés, rechercher et crypter des fichiers, créer des messages d’invitation et de contact, ou même envoyer des informations de télémétrie pour estimer les attaques réussies.

Comprendre le timing d’un ransomware

Généralement, les campagnes de ransomwares sont menées après un timing qui rend plus difficile de les contrer (week-ends, vacances, etc.). Il est donc temps pour l’entreprise de se lancer avec les conséquences de la transition vers la crise, qui mobilisera des acteurs clés en interne (direction générale, experts sécurité, DSI, etc.), mais aussi en externe (sous-traitants, enquêteurs numériques …). Il est impératif à ce stade d’identifier les responsables et impliqués dans cette gestion de crise, et notamment leur rôle et leur périmètre d’intervention. Les premières actions visent à freiner la prolifération des réseaux (perturbation de l’accès Internet, filtrage réseau de niveau 2 ou 3, coupure des accès tiers, etc.), mais également des systèmes (arrêt des postes de travail, extension de la couverture antivirale et XDR, etc.) le piège tendu par les cyber-attaquants et la nécessité de redémarrer l’activité au plus vite pour éviter de lourdes pertes opérationnelles et financières, les entreprises doivent également initier un plan de communication (salariés, partenaires, médias, etc.) en n’oubliant pas l’essentiel: déposer une plainte auprès du autorités compétentes (police, gendarmerie …) et signaler l’incident (ANSSI, CNIL …).

Testez la restauration à l’avance
Dans une manipulation tendue et compliquée du cotext, les erreurs se produisent rapidement. Mais certaines sont à éviter, comme le rappelle Christophe Renard. « La crise des ransomwares est une crise stratégique; elle ne doit pas être gérée uniquement sous l’angle informatique. » De même, il est illusoire de croire qu’une solution peut être trouvée en quelques jours: « aucune crise de ransomware, comme je l’ai observé, n’a duré moins de 3 semaines […] nous devrons enquêter, reconstruire, mettre en œuvre des mesures temporaires, restaurer Personne n’a les équipes internes pour tout faire. »Attention à ne pas baser toute cette organisation de crise sur une seule personne:« personne ne garde 3 semaines de crises sans repos, un burn-out lors d’un incident survient », prévient Christophe Renard.

Revenir à la normale, après une attaque de ransomware

Pour revenir à la normale et après une étape corrective nécessaire, le processus de récupération est une étape clé qu’il ne faut pas sous-estimer. Il est également nécessaire que les sauvegardes et les applications puissent être restaurées en étant préalablement déconnectées et désynchronisées du SI maître. «L’expérience des tests Restore est précieuse: toutes les raisons pour ne pas les faire par temps calme sont exacerbées par un environnement dégradé et le stress», explique Christophe Renard. Le temps viendra alors de se faire un état des lieux (image, technique, économique, législatif et humain) et d’en tirer les conséquences pour améliorer la réponse aux incidents et mieux contrer les effets catastrophiques du prochain ransomware. Car s’il y a une chose à garder à l’esprit, c’est plus que jamais en termes de cybersécurité que l’on n’est jamais en sécurité une fois pour toutes.

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Ryuk LE ransomware 2020?

Anssi a publié un nouveau rapport, cette fois axé sur l’activité ransomware de Ryuk. Particulièrement impliqué dans l’attaque de Sopra Steria en France, ce logiciel malveillant se distingue de la concurrence et ne se contente pas de dupliquer les méthodes de ses concurrents.

Ryuk LE ransomware 2020?

Ryuk est un ransomware actif depuis 2018 et dont les opérateurs sont particulièrement actifs. C’est ce qui a valu le titre de «ransomware le plus rentable» selon le FBI en 2018 et généré plus de 61 millions de dollars de rançon entre février 2018 et octobre 2019.

Cependant, Ryuk n’aborde pas les méthodes qui ont fait le succès de groupes malveillants comme Maze ou Revil: pas de chantage pour le vol de données, pas de place pour montrer les victimes ou les communiqués de presse ici. Pourtant, ce ransomware, qui est actif depuis deux ans maintenant, reste une menace majeure, et Anssi a publié un rapport de statut.

Ryuk est un ransomware dont le but est de crypter les données de la victime pour exiger une rançon. Anssi indique que les cibles privilégiées des opérateurs de ce ransomware sont les grandes entreprises capables de payer les grosses rançons requises, principalement aux États-Unis et au Canada. L’agence note également que les opérateurs de Ryuk ne réservent pas d’autres groupes vis-à-vis des établissements de santé: « en octobre 2020, Ryuk serait responsable de 75% des attaques sur le secteur de la santé qu’il attaquerait depuis le premier semestre 2019 ». Des dizaines d’hôpitaux américains ont été victimes d’une campagne de Ryuk au début d’octobre visant les services dans les hôpitaux de l’UHS. Le FBI et le CISA américain ont également mis en garde contre le risque de nouvelles attaques basées sur Ryuk dans un nouveau communiqué d’information publié fin octobre.

Trickbot, Emotet et le bazar
Comme de nombreux ransomwares, Ryuk n’est que la dernière étape d’une chaîne d’infection multi-malware. Les auteurs du rapport indiquent que l’infection Trickbot, au moins jusqu’en septembre 2020, aurait été le point d’entrée privilégié des opérateurs Ryuk pour s’implanter dans les réseaux d’entreprise. Trickbot, avec Emotet et bien d’autres, est un malware de type chargeur qui se propage généralement via des campagnes de courrier électronique malveillantes pour infecter un appareil cible, puis se propager à travers le réseau interne d’une victime et se déplacer jusqu’à ce qu’il compromette un contrôleur de domaine. La dernière étape est la mise en œuvre du ransomware, le cryptage des machines et la demande de rançon. Et si ce type d’attaque prend généralement du temps, certains opérateurs Ryuk se démarquent par leur rapidité: Anssi indique ainsi que dans certains cas le temps de la première infection et du cryptage est réduit de quelques jours. (2 à 5) en trois heures ».

En 2020, cependant, les opérateurs de Ryuk semblent s’être progressivement tournés vers un nouveau chargeur, connu sous le nom de BazarLoader, actif depuis mars 2020. «Comme TrickBot, Bazar serait utilisé comme un accès en tant que service pour faire des compromis ou même qualifier un SI pour le compte d’autres groupes d’attaquants. On ne sait pas si BazarLoader, comme TrickBot, fonctionne également sur un modèle d’affiliation », précise l’agence, qui précise que le logiciel est principalement distribué par le groupe derrière Trickbot. D’autres chargeurs ont également été identifiés dans des attaques impliquant le malware Ryuk: Buer et Le logiciel Silent Night a également été utilisé dans l’attaque qui a implémenté Ryuk.

Raas ou pas Raas, c’est la question
L’un des points qui sépare Ryuk du reste de l’écosystème de la cybercriminalité des groupes de ransomware est la question du modèle commercial de Ryuk. Pour de nombreux ransomwares apparus ces derniers mois, le modèle économique utilisé est généralement celui de RaaS (Ransomware as a service): le groupe à l’origine des ransomwares commercialise ses logiciels sur des forums clandestins auprès d’autres groupes, qui s’assurent ensuite de les diffuser réseaux informatiques de leurs victimes.

Pour Anssi, Ryuk n’est « pas officiellement un RaaS »: l’agence déclare ainsi qu’elle n’a observé aucune promotion des opérateurs Ryuk sur les forums clandestins. Ryuk est néanmoins exploité par plusieurs acteurs malveillants, selon Anssi. S’il n’est pas vendu au public, il pourrait être mis à la disposition de partenaires de confiance par le créateur du code malveillant, ou il pourrait être exploité indépendamment par plusieurs groupes à l’aide d’outils et de formes de propagation communs. .

Il est donc difficile de savoir qui tire exactement les fils de Ryuk: le rapport de l’agence met en évidence le rôle central joué par deux acteurs malveillants, le groupe WizardSpider derrière Trickbot et le groupe identifié comme UNC1878. Selon FireEye, ce dernier groupe est responsable de 83% des attaques impliquant Ryuk. L’agence note également l’implication d’autres groupes tels que FIN6 dans la prolifération du ransomware Ryuk ainsi que du code et des méthodologies entre Ryuk et un autre ransomware connu sous le nom de Conti. Si Ryuk n’est pas «officiellement un RaaS», il n’en est pas moins un acteur profondément enraciné dans la sphère de la cybercriminalité et avec de nombreux liens avec des groupes tiers.

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Titan informatique annonce le lancement de ses forfaits 5H dans la commune de Toulon

Pas de moins de 93 000 logements sont désormais éligibles aux Forfaits 5H de Titan-informatique. Le prestataire de service informatique débarque officiellement sur Toulon.

Titan informatique annonce le lancement de ses forfaits 5H dans la commune de Toulon

Plus vite que prévu, Titan-informatique annonce ce matin l’arrivée de ses Forfaits 5H pour les habitants de Toulon, l’objectif est de couvrir les communes de Toulon, la Garde, la Valette du Var par des services informatique d’ici 2022.

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Le Cigref s’inquiète de la reprise des attaques par ransomware

Dans un communiqué de presse publié cette semaine, le Cigref met en garde contre la montée des cyberattaques et la menace que cette hausse fait peser sur l’économie française. Et ce alors que de plus en plus d’entreprises en France sont concernées par les attaques de ransomwares.

Le Cigref s’inquiète de la reprise des attaques par ransomware

Un risque informatique pour les entreprises Francaises:

Depuis le début de l’année scolaire, les assaillants n’ont pas désarmé et l’épidémie de rançon commence à se manifester. Le Cigref, organisation qui regroupe un réseau de grandes entreprises et administrations françaises sur le thème du numérique, indique avoir adressé une lettre au Premier ministre l’avertissant de «l’augmentation du nombre et de l’intensité des cyberattaques» et de l’impact de cette situation sur l’économie française.

« Les pertes d’exploitation des centaines d’entreprises, grandes et petites, qui ont subi une cyberattaque ne sont plus anecdotiques, comme le montre trop souvent l’actualité », a déclaré Cigref dans son communiqué de presse. L’organisation reconnaît les efforts déjà consentis par l’Etat à travers Anssi, mais note «l’insuffisance des réponses de la communauté internationale et des Etats face à la réalité d’une menace qui se déploie à l’échelle mondiale.» Le Cigref saisit également l’occasion pour pour pointer du doigt les fournisseurs de systèmes numériques dont les pratiques sont jugées inadéquates: le Cigref appelle à une régulation de ces acteurs pour améliorer la sécurité globale des entreprises utilisant ces outils.

Covid + ransomware = pas bon!

Le contexte est en effet délicat pour les entreprises déjà touchées par la crise sanitaire et les mesures d’endiguement mises en place par le gouvernement. Mais la période a également été marquée par une vague d’attaques de ransomwares qui a frappé les entreprises françaises. Nous avions publié des retours de Paris Habitat, mais de nombreuses autres victimes d’attaques de ransomwares ont été touchées ces dernières semaines.

On peut citer le quotidien Paris Normandie, la société de services informatiques Umanis, Scutum ou encore Siplec. Il y en a beaucoup d’autres dont les attaques ont été revendiquées par des groupes de cybercriminalité mais non confirmées par les victimes. Et on ne parle que des victimes qui ont été déclarées depuis début novembre, mais beaucoup passent sous le radar et ne communiquent pas et espèrent que les assaillants ne communiquent pas non plus (ce qui est loin d’être évident).

Outre les entreprises, de nombreuses administrations et collectivités locales sont également touchées: les chambres d’agriculture du Centre-Val de Loire et de la Nouvelle-Aquitaine ont ainsi porté le poids de ces attaques, ainsi que Vincennes ou la ville de Bondy, qui rapporte avoir été touchée deux fois de suite. une attaque informatique en dix jours. Une nouvelle typologie des victimes préoccupe particulièrement Anssi, qui publie désormais un guide de sécurité pour les communes et envisage de profiter du plan de relance pour lancer un plan de sécurisation des systèmes informatiques des collectivités locales.

La tendance à la hausse des cyberattaques est observée depuis plusieurs mois maintenant: leMagIt avait réalisé un premier recensement des cyberattaques en septembre, laissant supposer avoir identifié des dizaines de victimes en France et plus de 700 dans le monde. . Cigref n’est donc pas déplacé pour rien: la facture (ou rançon) de l’économie française peut s’avérer salée.

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L’incident technique de Paris Habitat était en fait un ransomware

La firme Paris Habitat confirme avoir été touchée par des ransomwares, ce qui a conduit à la paralysie de ses services pendant plusieurs jours. Cependant, Paris Habitat a refusé de payer la rançon et a reconstruit son système sur la base de sauvegardes.

Après près de trois semaines de silence radio, Paris Habitat fournit des détails sur la cyberattaque qui a paralysé ses services. Comme l’ont mentionné MagIT et plusieurs sources internes, c’est en fait un ransomware qui a affecté les services informatiques du bailleur social parisien. «L’attaque a eu lieu dans la soirée du 27 octobre et a été détectée par nos systèmes informatiques le 28 au matin», explique Marie Godard, directrice adjointe de Paris Habitat. «On pense que le vecteur d’intrusion est une attaque de phishing, mais notre enquête n’est pas encore terminée. Cependant, le groupe derrière l’attaque a été identifié comme étant Sodinokibi. « 

Il y a donc eu une demande de rançon, mais Marie Godard explique que « la question ne s’est pas posée. On s’est rendu compte que nous avions des sauvegardes audio remontant au mardi 27 octobre, ce qui nous a évité d’avoir à envisager de payer une rançon. » Paris Habitat garantit qu’il n’y a pas eu de perte ou de vol de données. Quinze jours après la première attaque, Sodinokibi n’a en fait publié aucune donnée sur son site Internet Paris Habitat, suggérant que les données des utilisateurs n’ont pas été effectivement volées.

Pour limiter l’attaque, la direction a choisi d’arrêter tout son système informatique mercredi avant de redémarrer progressivement les systèmes à partir de vendredi. « Nous avons immédiatement alerté nos partenaires directs de la situation », a déclaré le directeur adjoint. Paris Habitat héberge en effet un data center à Paris, qui héberge également AP-HP et Eau de Paris. Mais «la partition entre les différents SI a permis de limiter le risque de reproduction», assure Marie Godard.

En reconstruction
La continuité du service a été assurée en s’appuyant sur le réseau de gardiens d’immeubles de Paris Habitat: le site internet sur place a ainsi référé les locataires à leur concierge ou à un numéro de téléphone unique permettant l’Information. Un site Internet du personnel a également été mis en place pour leur fournir des informations sur le redémarrage des systèmes et les mesures à mettre en œuvre pour le confinement. Lorsque l’attaque a été déclarée quelques jours avant l’annonce du confinement, il valait mieux tuer deux oiseaux d’une pierre. «Le problème maintenant est de récupérer en s’assurant que tout est fiable», a déclaré le directeur adjoint, qui a déclaré que le groupe travaillait avec Frame IP pour remettre les systèmes en marche.

«Nous devons nous assurer que toutes les données sont fiables et que les machines des employés le sont également. Au total, donc, plus de 1 500 ordinateurs portables doivent être ciblés pour s’assurer qu’ils ne sont pas compromis. Selon le directeur adjoint, il y a déjà eu plus de 1 200 unités. Elle explique que les services sont progressivement redémarrés, puisque le site doit être de nouveau en ligne « avant la fin de la semaine ». Le groupe a déposé une plainte et BEFTI et OCLCTIC sont chargés de l’enquête. Un rapport a également été fait à la CNIL. Paris Habitat explique également avoir prévenu Anssi de l’attaque.

Sodinokibi ou Revil fait référence à un groupe de cybercriminalité particulièrement actif, spécialisé dans les attaques de ransomwares. Apparu en avril 2019, ce ransowmare fonctionne sur le modèle de RaaS (Ransomware as a Service), ce qui signifie qu’il loue ses malwares à des groupes tiers, «affiliés», responsables de la réalisation des attaques, alors que les créateurs du malware sont normaux responsable de la négociation et de la récupération de la rançon puis de la redistribution des gains. Revil est un groupe connu pour télécharger et revendre les données qu’il vole à ses victimes via un site dédié. Mais jusqu’à présent, le groupe n’a pas revendiqué la responsabilité de l’attaque ou téléchargé des données appartenant à Paris Habitat.

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Capcom confirme le ransomware et le vol des données

La cyberattaque contre Capcom était en fait une cyberattaque par ransomware combinée à un vol des données. Les données de centaines de milliers de personnes sont compromises.

Plus tôt ce mois-ci, l’éditeur de jeux vidéo japonais Capcom – surtout connu pour ses franchises Street Fighter et Resident Evil – a déclaré avoir été victime d’une cyberattaque avec un piratage de son système d’information.

Les communications de Capcom étaient censées être assez rassurantes, tandis que des rapports commençaient simultanément à circuler sur une cyberattaque de ransomware (Ragnar Locker) et un filtrage de données à partir de réseaux au Japon, aux États-Unis et au Canada.

Plus tôt cette semaine, Capcom a fait une nouvelle communication. L’éditeur confirme avoir été victime d’une cyberattaque par ransomware et ajoute que des données personnelles ont été compromises.

Capcom a pu vérifier que les informations personnelles de neuf employés (anciens et actuels) étaient compromises, ainsi que les informations financières et les rapports de vente. Dans une section de données potentiellement compromise, Capcom classe les cas pour près de 350 000 personnes.

Dans ce cas, il s’agit de clients, de partenaires commerciaux, d’actionnaires ou même d’anciens salariés. Essentiellement au Japon et en Amérique du Nord, ce sont principalement des noms, des adresses électroniques et postales, des numéros de téléphone, des dates de naissance et même des photos.

Toujours dans le registre des données potentiellement compromises, Capcom ajoute que près de 14 000 personnes sont associées aux ressources humaines ainsi qu’à tout un ensemble de documents internes confidentiels.

Une combinaison de ransomware et de vol des données
Rappelons que Capcom avait initialement précisé qu’il n’y avait actuellement aucune indication d’un compromis sur les données clients. Le discours a considérablement changé. En revanche, Capcom – qui s’excuse – évite le risque de compromis avec les données bancaires ou de paiement. Tout simplement parce que Capcom ne stocke pas ces informations en interne.

Capcom travaille avec les forces de l’ordre au Japon et aux États-Unis. Les attaquants derrière le ransomware Ragnar Locker avaient en fait adressé une demande de rançon à Capcom pour le retour de données volées et la fourniture d’un outil de décryptage.

L’enquête sur l’incident de sécurité et les données exfiltrées a été entravée par le cryptage des données sur les serveurs et la suppression des journaux d’accès lors de la cyberattaque. Capcom a visiblement décidé de ne pas céder au chantage des attaquants. Ce n’est pas toujours le cas. En retour, les données exfiltrées sont mises en ligne.

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Mattel a été victime cet été d’un ransomware

Le fabricant de jouets a été victime d’une attaque de ransomware l’été dernier. L’attaque a été rapidement interrompue et n’a eu aucun impact significatif sur l’entreprise.

Mattel a contenu l’attaque d’un ransomware

Le fabricant de jouets américain Mattel a révélé mercredi qu’il avait subi une attaque de ransomware qui paralysait certaines fonctions commerciales. Néanmoins, la société affirme s’être remise de l’attaque sans pertes financières importantes.

Mattel a contenu l’attaque
L’incident a eu lieu le 28 juillet, selon un formulaire trimestriel 10-Q, que la société a déposé plus tôt dans la journée auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis.

Mattel a déclaré que l’attaque par ransomware avait initialement réussi et chiffré certains de ses systèmes.

«Après la découverte de l’attaque, Mattel a commencé à mettre en œuvre ses protocoles de réponse et à prendre une série d’actions pour arrêter l’attaque et restaurer les systèmes affectés. Mattel a contenu l’attaque et, bien que certaines fonctions commerciales aient été temporairement affectées, Mattel a rétabli les opérations », explique la société.

Aucun impact sérieux
Depuis plus d’un an, les gangs de ransomwares volent des données et se lancent dans un double stratagème d’extorsion qui menace de publier les données de l’entreprise piratée sur des sites Web publics appelés «sites de fuite» à moins que les victimes ne paient la rançon souhaitée.

Cependant, le fabricant de jouets explique qu’une enquête ultérieure a conclu que le gang de ransomwares derrière le cambriolage de juillet n’avait volé « aucune donnée commerciale sensible ou des données sur les clients, fournisseurs, consommateurs ou employés ». .

Dans l’ensemble, Mattel semble avoir échappé à l’incident avec seulement un bref temps d’arrêt et sans aucune blessure grave, ce qui est rarement suffisant pour être stressé. De nombreux exemples montrent des pertes financières de plusieurs dizaines de milliers de millions de dollars, comme c’est le cas avec Cognizant ou Norsk Hydro. Mattel souligne que l’attaque du ransomware a légèrement « eu aucun impact significatif sur ses opérations ou sa situation financière. »