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Ransomware: Septembre 2020 sans précédent

La rentrée scolaire a été marquée par un nombre sans précédent de cyberattaques connues impliquant des ransomwares. Le fruit de la connexion entre plusieurs facteurs. Et ceux-ci ne suggèrent aucun règlement réel.

Ransomware: Septembre 2020 sans précédent

En septembre, nous avons enregistré près de 270 attaques de ransomwares dans le monde, une explosion par rapport aux mois précédents, alors que juin et août ont déjà été marqués par une activité intense des cybercriminels. Mais attention aux trompe-l’œil.

En France, nous avons dénombré 10 cas confirmés, auxquels s’ajoute un cas suspect, mais non confirmé à ce moment, vers le 8 août et à peu près le même en juillet. Les attaques confirmées sont répertoriées sur la chronologie que nous mettons à jour régulièrement. Sur Intrinsec, Cyrille Barthélemy rapporte 13 cas «en crise» en septembre contre 10 en août.

Et de préciser que sa capacité d’intervention n’était évidemment pas la même en plein été qu’en début d’année scolaire. Chez I-Tracing, Laurent Besset a noté 9 interventions sur le mois dernier contre 4 en dessous de la précédente. Chez Advens, Benjamin Leroux fait 3 interventions majeures et moins de 5 interventions plus petites. Mais toujours 150 détections de menaces qui pourraient conduire à une détonation de ransomware, principalement Emotet.

Début septembre, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a rapporté avoir traité 104 attaques de ransomwares depuis le début de l’année contre 54 sur l’ensemble de 2019. Et bien sûr, cela ne prend pas en compte les cas hors de son champ d’application.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, le directeur général de GIP Acyma, Jérôme Notin, a encore signalé 1.082 signalements de ransomwares début septembre depuis le lancement de la plateforme le 4 février, avec 44% d’entreprises ou d’associations et 10 % d’administrations ou de communautés. En septembre, Jérôme Notin a enregistré 131 demandes d’assistance, contre 104 en août et 122 en juillet.

En France, à ce stade, il semble difficile de parler d’une explosion. Mais si la tendance à la hausse semble moins prononcée que pour le reste du monde, la menace semble sans doute rester à un niveau élevé.

Il y a au moins deux explications possibles de la situation, qui suggèrent que la menace ne diminuera probablement pas dans un proche avenir. Nous les développons ci-dessous le long de la chronologie.

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L’été meurtrier 2 (toujours pas le film), un ransomware.

La rentrée scolaire a été marquée par un nombre sans précédent de cyberattaques connues impliquant des ransomwares. Le fruit de la connexion entre plusieurs facteurs. Et ceux-ci ne suggèrent aucun règlement réel.

L’été meurtrier 2 (toujours pas le film), un ransomware.

En septembre, nous avons enregistré près de 270 attaques de ransomwares dans le monde, une explosion par rapport aux mois précédents, alors que juin et août étaient déjà marqués par une activité intense des cybercriminels. Mais attention aux trompe-l’œil.
En France, nous avons dénombré 10 cas confirmés, auxquels s’ajoute un cas suspect, mais non confirmé à ce moment, vers le 8 août et à peu près le même en juillet. Les attaques confirmées sont répertoriées sur la chronologie que nous mettons à jour régulièrement. Sur Intrinsec, Cyrille Barthélemy rapporte 13 cas «en crise» en septembre contre 10 en août.

Et de préciser que sa capacité d’intervention n’était évidemment pas la même en plein été qu’en début d’année scolaire. Chez I-Tracing, Laurent Besset a noté 9 interventions sur le mois dernier contre 4 en dessous de la précédente. Chez Advens, Benjamin Leroux fait 3 interventions majeures et moins de 5 interventions plus petites. Mais toujours 150 détections de menaces qui pourraient conduire à une détonation de ransomware, principalement Emotet.

Début septembre, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) a rapporté avoir traité 104 attaques de ransomwares depuis le début de l’année contre 54 sur l’ensemble de 2019. Et bien sûr, cela ne prend pas en compte les cas hors de son champ d’application.

Concernant la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, Jérôme Notin, PDG de GIP Acyma, a encore signalé début septembre 1.082 signalements de ransomwares à ce jour depuis le lancement de la plateforme le 4 février, avec 44% d’entreprises ou d’associations et 10 % d’administrations ou de communautés. En septembre, Jérôme Notin a enregistré 131 demandes d’assistance, contre 104 en août et 122 en juillet.

En France, à ce stade, il semble difficile de parler d’une explosion. Mais si la tendance à la hausse semble moins prononcée que pour le reste du monde, la menace semble sans doute rester à un niveau élevé.

Il y a au moins deux explications possibles de la situation, qui suggèrent que la menace ne diminuera probablement pas dans un proche avenir. Nous les développons ci-dessous le long de la chronologie.

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L’été meurtrier (pas le film), un ransomware.

Plusieurs entreprises ont été touchées, dont certaines ont décidé de traverser Rubicon en payant une rançon. Dans le même temps, les cybercriminels se structurent et se professionnalisent.

L’été meurtrier (pas le film), un ransomware.

Il est difficile de trouver une semaine sans voir une ou plusieurs entreprises victimes de ce fléau. En juillet, Netwalker était soupçonné d’avoir gravement perturbé l’activité MMA de la compagnie d’assurance, tout comme le groupe de construction Rabot Dutilleul. Une succursale d’Orange Business Services a été attaquée par Nefilim et a volé 350 Mo de données. Comment ne pas mentionner Garmin, dont la production a été arrêtée pendant deux jours, ainsi que ses sites Web, ses applications mobiles, ses appels téléphoniques, son chat en ligne et sa messagerie.

Et le mois d’août n’a pas été plus paisible, au contraire. Les vacances ont été gâchées pour Carlson Wangonlit Travel by Ragnar Locker ransomware. 30 000 PC auraient été bloqués et 2 To de données volées. Autre spécialiste du voyage dans les troubles, l’une des marques sur la compagnie de croisière Carnival a été visée par une attaque. La litanie se poursuit avec le groupe Maze, qui regroupe plusieurs sociétés Canon, LG et Xerox. Récemment, la société coréenne de semi-conducteurs SK Hynix a été touchée par ce gang. Le groupe derrière Sodinokibi, quant à lui, a poursuivi Brown-Forman, la société mère de Jack Daniel. Le fournisseur de services complets Spie a eu du mal à se débarrasser du ransomware Nefilim. 4 sites de production ont été fermés par MOM, propriétaire des compotes Materne et des crèmes MontBlanc. LIEN

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Des chercheurs d’ESET découvrent un nouveau ransomware pour Android

Une nouvelle famille de ransomwares, que ESET a nommée CryCryptor, a ciblé les utilisateurs d’Android au Canada sous la forme d’une application de suivi COVID-19 officielle. ESET a mis fin à l’attaque.

Avec un tweet annonçant la découverte de ce qui semblait être un malware de banque Android, les chercheurs d’ESET ont découvert une campagne de ransomware ciblant les utilisateurs d’Android au Canada. En utilisant deux sites sur le thème de COVID-19, les militants ont encouragé leurs victimes à télécharger des ransomwares déguisés en un outil de suivi COVID-19 officiel. Les deux sites ont depuis été déconnectés. Les chercheurs d’ESET ont développé un outil de décryptage pour les victimes de CryCryptor grâce à une erreur d’application malveillante.LIEN